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Le fils d'un magnat de la presse se retrouve à la tête de son empire, suite à la mort de son père. Playboy inconséquent, il va devoir faire ses preuves...
Playboy oisif, Bart Cordell est soudain propulsé à la tête de l'empire de presse forgé par son père, disparu dans un accident. Personne ne croit qu'il peut se montrer à la hauteur... Journaliste, romancier, amoureux de l'Amérique, Philippe Labro a filmé Belmondo en Citizen Kane de l'époque Kennedy. Un portrait ouvertement fasciné des hommes de pouvoir et, pour le cinéaste, "la description un peu ironique d'un empire financier".
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Pastichant une formule célèbre, Philippe Labro pourrait dire : " L'héritier, c'est moi. " Non que ce
Pastichant une formule célèbre, Philippe Labro pourrait dire : " L'héritier, c'est moi. " Non que ce film soit le moins du monde autobiographique, mais parce qu'il est nourri (et parfois même gavé) de tous les mythes - cinématographiques, psychologiques et sociologiques - qui fascinent l'auteur.
Avec une impétuosité et une sincérité qui forcent la sympathie, même lorsqu'il se laisse prendre au piège d'un romantisme Ingénu, Labro engendre ici un personnage selon son cœur, selon ses rêves, une sorte d'archétype du héros moderne, beau, puissant, énigmatique, mi-homme d'affaires mi-baroudeur, mi play-boy mi-justicier, mi-Lancelot, mi-superman. Portrait composite, portrait-robot, dont les divers éléments semblent avoir été empruntés à l'un de ces princes de la politique, de l'industrie ou du sport que célèbrent chaque semaine les magazines.
En deux heures de projection, nous vivons donc le fabuleux et tumultueux destin de Bart Cordell qui vient d'hériter de son père, mort mystérieusement (comme Enrico Mattei) dans un accident d'aviation, un colossal empire sidérurgique et journalistique. Bart n'est pas le fils à papa que l'on s'imagine. Sa désinvolture apparente cache une personnalité " à la Kennedy ". Il a des idées sociales (" les rapports de forces patrons-ouvriers sont dépassés "), le goût des femmes qu'il conquiert tambour battant (ce qui lui vaut des ennuis), le sens de l'amitié, la manie des " gadgets ", l'insolence propre à sa fortune, de la tendresse, un indéniable courage intellectuel et physique. En partant à la recherche des assassins de son père, il se découvre des ennemis Inattendus et pour le moins aussi puissants que lui. La lutte dans laquelle il est engagé est une lutte entre requins des grandes profondeurs. Grâce à sa lucidité (et à son sacrifice) la France et l'Europe échapperont à la mainmise d'un trust industriel et peut-être au péril fasciste.
Tout cela, Philippe Labro, qui a beaucoup vu et beaucoup retenu, le raconte sur un rythme haletant, frémissant, percutant, et dans un style soucieux avant tout d'efficacité.
Émerveillé par son héros autant que par les possibilités du cinéma, le réalisateur ne nous accorde pas une seconde de répit. Comme Bart Cordell, à qui ses collaborateurs reprochent d' " en remettre un peu ", il ne peut résister à la tentation d'encombrer son récit d'Incidents romanesques, divertissants mais superflus. Le résultat est que ce film résolument " moderne ", qui devrait retenir l'attention par l'originalité des thèmes abordés (psychanalyse d'un jeune " Citizen Kane ", rôle de l'argent, exercice du pouvoir), s'égare dans un univers factice, peuplé de vamps capiteuses et de tueurs à gages, et se trouve ainsi ramené au niveau d'un " thriller " classique.
Jean-Paul Belmondo est un " héritier " comme toutes les lectrices de la presse du cœur doivent en rêver. Sa vitalité, sa gouaille, son humour, son charme personnel, font merveille. Charles Denner incarne avec son talent habituel un alter ego fraternel, et Jean Rochefort un collaborateur gourmé. La séduction féminine est représentée par Caria Gravina et Maureen Kerwin. On regrette que leurs rôles soient si conventionnels. C'est décidément la rigueur qui manque le plus à ce film ambitieux.
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