
Cannes 2015 — Jean-Hugues Anglade : "Je suis un soldat comme un autre..."
Dans le très fort premier long-métrage de Laurent Larivière, Je suis un soldat, l'acteur incarne un personnage d...
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Henri quitte l'adolescence. Cet été là, il croise à la gare un homme qui l'attire. Il en devient l'ombre, se laissant manipuler. Mais son désir le consume.
C'est l'été, la fin de l'adolescence pour Henri qui ne part pas en vacances. En accompagnant sa soeur à la gare, il croise un homme qui l'attire aussitôt. Il découvre alors un autre monde, nocturne, masculin, traversé de désirs frustrés et de violences sexuelles. Henri devient l'ombre de Jean, se brûlant à son contact mais y cherchant le plaisir et, peut-être, l'amour. César du cinéma 1984 du scénario original pour Patrice Chéreau et Hervé Guibert.
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" L’Homme blessé c’est l’amour — il n’y a pas d’amour heureux — d’un adolescent
" L’Homme blessé c’est l’amour — il n’y a pas d’amour heureux — d’un adolescent pour un homme de nuit, mais c’est leur amour à tous deux. C’est Jean Genet, flamboiement d’une écriture sombre, et c’est Sade, acharnement minutieux à décrire, sans que l’image se voile de flou, les gestes nus du sexe, deux hommes se prenant. L'Homme blessé, c’est un film d’abord qui s’arque vers l’essentiel dès ses premières images d’une gare, où des regards s’effleurent : la mise en représentation d’un échange. On a trop souvent et trop sommairement opposé cinéma et théâtre, au nom de la « pureté » de l’un ou de l’autre, pour qu’il ne soit pas nécessaire d’insister, le plus souvent possible, sur tout ce que le cinéma — une part du cinéma en tout cas — doit, non au théâtre, mais à la théâtralité. Sternberg, Visconti, Oshima sont les cinéastes de cette théâtralité, mise en scène et mise à jour d’un cérémonial dans l’ordinaire des rapports humains. Patrice Chéreau est de leur côté, bien que rien ne l’ait laissé prévoir dans ses précédents films."
Emile Breton, 25/5/1983" L’Homme blessé est un film intrinsèquement homosexuel. Pas par son sujet. Par la sensibilité incandescent
" L’Homme blessé est un film intrinsèquement homosexuel. Pas par son sujet. Par la sensibilité incandescente qui le nourrit, l’habite, le dévore. Un film qui, sous sa facture finalement classique, met crânement sur le tapis les tripes de l’auteur.
On songe par force à Genêt. De par le scénario, cosigné avec Hervé Guibert (voir la trahison de Jean à l’occasion d’un « casse »). Surtout, par la tendresse têtue qui suinte, comme une larme, de sa violence. Tant de pudeur dans l'aveu bouleverse. Jean-Hugues Anglade (Henri) et Vittorio Mezzogiorno (Jean) n’y sont pas pour peu. Roland Bertin l’emporte en toubib voyeur, qui paye son plaisir en espèces sonnantes. Chéreau enfin, superstar du théâtre mondial, vaut la palme d’or du courage en ces temps de calcul et de tartufferie. Son film s’avance à découvert, cœur et sexe bandés dans le vide qui n’embrasse que la nuit."
" L’homme blessé, c’est le point de départ, le point de référence, le modèle de l’
" L’homme blessé, c’est le point de départ, le point de référence, le modèle de l’histoire. Tout juste, comme le note Hervé Guibert, au résultat, un « petit personnage », mais un personnage essentiel, celui qui tient le miroir, celui qui nous permet de reconnaître les tréfonds de notre amour et de nous y perdre. C’est le point de départ, mais il n’apparaît que tard, parce qu’il faut d’abord qu'Henri vagabonde dans la gare, un jour de départ en vacances, vagabonde cependant que sa sœur attend son train, perçoive confusément le manège des michetons et des gigolos, et des passes, tombe sur Jean qui se fait le portefeuille des petits vieux, le choisisse immédiatement, brutalement, choisisse de l’aimer, de le suivre sans retour."
Luc Pinhas, 14/5/1983" Les trois interprètes principaux, Jean-Hugues Anglade, l’adolescent Vittorio Mezzogiorno, Jean (doublé par G&eacu
" Les trois interprètes principaux, Jean-Hugues Anglade, l’adolescent Vittorio Mezzogiorno, Jean (doublé par Gérard Depardieu) et Roland Bertin Bosmans, sont remarquables.Mais curieusement, un rôle de femme prend une importance inattendue malgré la rareté et la brièveté de ses apparitions. C’est celui d’Elisabeth, la femme chez qui Jean habite. Lisa Kreutzer y montre un talent précieux fait de compréhension et de sensibilité."
Robert ChazalCiné Phil au sujet de
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