
La fête du cinéma à La Rochelle... et sur Universciné
Du 26 juin au 5 juillet, la Rochelle devient le rendez-vous de la cinéphilie autour d'hommages et de rétrospecti...
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Après le décès de leur mère amatrice d'art, Frédéric, Adrienne et Jérémie se retrouvent confrontés aux objets du passé et aux tensions qui les ont éloignés.
C’est l’été. Dans leur maison familiale, à la campagne, Frédéric, Adrienne, Jérémie et leurs enfants fêtent les 75 ans de leur mère, Hélène Berthier. Celle-ci a consacré sa vie à préserver l’œuvre de son oncle, le peintre Paul Berthier. La disparition soudaine d’Hélène, après cette réunion heureuse, les obligera à se confronter aux encombrants objets de leur passé. Cette famille, en apparence si paisible, va-t-elle pouvoir rester unie ?
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"Une oeuvre qui explore les relations entre l'art et la culture, la création comme passage dangereux de la sphère int
"Une oeuvre qui explore les relations entre l'art et la culture, la création comme passage dangereux de la sphère intime au domaine public, et qui dit qu'il n'y a pas de vie pour les oeuvres hors du regard qui a été requis par elles. A ces divers égards, L'Heure d'été est une admirable réussite. "
Jacques Mandelbaum"Olivier Assayas a tourné L'Heure d'été avec (et en partie dans) un musée, tout en critiquant la &
"Olivier Assayas a tourné L'Heure d'été avec (et en partie dans) un musée, tout en critiquant la "muséification" du monde. Approche élitiste, certes, mais immédiatement contredite par la pratique même d'un art populaire, le cinéma.
C'est que la réflexion que propose le film dépasse son propre cadre : pour un cinéaste cinéphile comme Assayas, elle interroge la transmission de l'histoire du septième art. Le musée est bien le lieu de passage "marchandisé" des troupeaux de touristes qui attrapent des bribes de culture, mais c'est aussi le temple qui inspire la terreur de la mort."
" Cette histoire pourrait faire le miel d’un Sautet ou d’un Téchiné (...) Vue par Assayas, elle revêt
" Cette histoire pourrait faire le miel d’un Sautet ou d’un Téchiné (...) Vue par Assayas, elle revêt un tact, une finesse et une netteté au-dessus de la moyenne. La froideur distanciée du cinéaste convient parfaitement à ce matériau (...) Il suffit de voir comment Assayas évite de filmer de trop près les visages. Ou avec quelle classe il traite la peine du fils aîné, Frédéric : ce dernier garde toute sa contenance au moment où il vient régler les formalités funéraires, mais éclate en sanglots après coup : c’est filmé avec un recul pudique, à travers les vitres d’une voiture. Dans le tableau de cette famille en crise, entre douleur, tension latente et rivalités fratricides, Assayas fait de l’aquarelle de haute précision.
Il est intéressant de voir aussi comment le cinéaste introduit sa propre sensibilité de rockeur et de voyageur du monde dans son matériau si français : un des frères est cadre dans une multinationale à Pékin, la sœur est styliste à New York, ce qui complique évidemment la transmission du patrimoine. La génération quadra est mondialisée et Assayas filme là autant son propre éthos de cinéaste français et de citoyen international que le portrait d’une France en train de muter sous la pression de la globalisation.
L’Heure d’été déploie aussi en sourdine un questionnement sur le destin et la nature de l’art. Un objet, un tableau, un meuble doivent-ils rester dans les patrimoines privés et demeurer vivants ou se démocratiser en passant dans le patrimoine public au risque d’une muséification morbide ?
(...) Assayas réussit un film mille-feuille, rassemblant toutes les strates de son cinéma, d’une belle complexité de niveaux de lecture, mais aussi d’une saveur simple et immédiate."
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