
Ursula Meier : Après "Home", un film vertical
Son premier film était un voyage immobile avec une famille vivant sur une autoroute en construction (Home); la r...
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En bas d'une riche station de ski, Simon revend les équipements qu'il vole en haut. Un trafic qui profite également à sa grande sœur Louise...
Simon, 12 ans, emprunte l’hiver venu la petite télécabine qui relie la plaine industrielle où il vit seul avec sa sœur Louise, à l’opulente station de ski qui la surplombe. Là-haut, il vole les skis et l’équipement des riches touristes qu’il revend ensuite aux enfants de son immeuble pour en tirer de petits mais réguliers bénéfices. Louise, qui vient de perdre son travail, profite des trafics de Simon qui prennent de l’ampleur et devient de plus en plus dépendante de lui...
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"... Avec L’Enfant d’en haut, Ursula Meier (réalisatrice de Home, avec Isabelle Huppert) nous montre les coulisses de ce monde neige-soleil-
"... Avec L’Enfant d’en haut, Ursula Meier (réalisatrice de Home, avec Isabelle Huppert) nous montre les coulisses de ce monde neige-soleil-forfaits, les rouages peu reluisants qui actionnent la grande mécanique du tourisme blanc : travailleurs saisonniers mal logés et payés au lance-pierre, caves sombres des restaurants d’altitude, salles des machines des remontées, rames de télécabine qui descendent les poubelles… Meier filme la station de ski comme la Metropolis de Lang, le casino de Scorsese ou le Titanic de Cameron, lieux-mondes avec leurs vitrines radieuses et leurs arrière-boutiques crasseuses, le recto production rutilante et le verso déchet."
Serge Kaganski"... Évitant soigneusement les écueils du mélodrame, Ursula Meier analyse avec pertinence l’impact de l’argent sur les rapports humains. Tou
"... Évitant soigneusement les écueils du mélodrame, Ursula Meier analyse avec pertinence l’impact de l’argent sur les rapports humains. Toutefois, L'Enfant d'en haut ne peut-être classé dans le registre de la pure chronique sociale. En effet, (...) le film s’articule davantage autour du désarroi de cet enfant livré à lui-même. A la fois fragile et déterminé, Kacey Mottet Klein qu’elle avait déjà mis en scène dans Home, incarne avec conviction ce personnage si complexe qui souhaite échapper à sa condition. Et s’il est vrai que l’on a parfois l’impression que les seconds rôles ont été écrits uniquement pour palier à la rigidité du scénario, ils nous donnent surtout l’occasion de retrouver Martin Compston (La Disparition d’Alice Creed), révélé par Sweet sixteen de Ken Loach et Gillian Anderson qui se fait désormais plutôt rare à l’écran. Dès lors, Ursula Meier confirme avec ce métrage qui oscille entre fable et chronique familiale tout le bien que l’on pensait déjà d’elle."
Valérie Levilain"... Dans ce Hansel et Gretel moderne et tordu, Simon et Louise sont deux « enfants » abandonnés : pas un adulte à l’horizon de la morne pla
"... Dans ce Hansel et Gretel moderne et tordu, Simon et Louise sont deux « enfants » abandonnés : pas un adulte à l’horizon de la morne plaine où ils vivent. Sur la montagne, dans cette corne d’abondance ensoleillée, Simon vole même des instants de bonheur aux riches touristes : là haut, il est le roi. En bas il est… Quoi, au fait ? Par petites touches s’insinue le doute. Trouble des rapports, secrets trop lourds. Naturaliste et irréaliste, le film passe d’un genre à l’autre. Du gris bleu au jaune doré. Des laissés pour compte aux « autres ». Que cache l’argent ? Quel sentiment sous la désinvolture ? Scrutant les visages de ses (magnifiques) acteurs, les gestes avortés, les corps fuyants, la réalisatrice nous entraine derrière la façade. D’indicibles chagrins sans larmes, elle tresse un film bouleversant."
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