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L'Attentat

L'Attentat

De Yves Boisset (1972)
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L'Attentat
2 Avis

Un leader gauchiste en exil est la cible d'un complot... Ou l'affaire Ben Barka revisitée, à chaud, façon thriller. Politique, percutant et spectaculaire.

POLAR, THRILLER CRIME ESPIONS POLITIQUE

Un leader gauchiste, exilé en Suisse parce qu'il dénonçait la dictature de son pays, devient l'objet d'un complot. De connivence avec les Américains, la police française lui tend un piège mortel... Efficace thriller au casting international ? Surtout "l'affaire Ben Barka" revisitée à chaud par Boisset le cinéaste fonceur du "Sherif" et "Dupont Lajoie". Politique, percutant et spectaculaire.

VF
SD HD
Origine : France
Durée : 2h00
Année de production : 1972
Date de sortie en salle : 17/10/1972
Réalisation
Yves Boisset
Casting
Jean-Louis Trintignant
Roy Scheider
Michel Piccoli
Philippe Noiret
Jean Seberg
Gian Maria Volontè
Bruno Cremer
Michel Bouquet
François Périer
Daniel Ivernel
Jean Bouise
Jacques François
Denis Manuel
Karin Schubert
Nigel Davenport
Pierre Santini
Georges Staquet
Roland Blanche
Michel Beaune
Jacques Richard

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Articles
Cannes 2012 — Michel Bouquet : "Juste une touche sur la toile"
A voir A lire
1 janv. 2013

Cannes 2012 — Michel Bouquet : "Juste une touche sur la toile"

Monstre du théâtre, grande figure chabrolienne au cinéma (La Femme infidèle...), Michel Bouquet raconte comment...

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Critiques
L'Express

" Film d'autant plus passionnant qu'il se réfère à une histoire vraie, à l'His­toire. Non q

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L'Express

L'Express

à propos de

L'Attentat

" Film d'autant plus passionnant qu'il se réfère à une histoire vraie, à l'His­toire. Non que Ben Barka, Oufkir ou les moindres comparses de « l'affaire » soient nommés. Mais on les identifie immédiatement sous leurs noms d'em­prunt. Aux dates près, les circonstances de l' « interpellation », boulevard Saint-Germain, de Ben Barka, et de son enlèvement dans une voiture offi­cielle par deux policiers en service commandé sont exactement repro­duites. Commandé par qui ? On le sut assez vite. Nous ne connaissons que trop, et ne reconnaissons pas sur l'écran, « l'honorable correspondant de l'infrastructure du Sdece ».

Un responsable de ce service fran­çais de contre-espionnage admet qu'avait été prévue « la récupération de Ben Barka par des moyens non orthodoxes ». A l'en croire, il s'agis­sait simplement de mettre le leader de l'opposition marocaine en présence (fût-ce à son corps défendant) d'un ou de plusieurs représentants du gouver­nement chérifien afin d'obtenir la fin de son exil.

S'il est fait allusion à un ser­vice secret français, dans le film d'Yves Boisset, l'accent est mis sur la C.i.a. Les Américains en ont vu (et ils en ont fait) d'autres. Alibi commode. Fallait-il que la vérité fût tournée pour que le film pût l'être ?

On n'a jamais su ce qu'était devenu Ben Barka. Les cinéastes de L'Attentat ont choisi l'hypothèse la plus vrai­semblable : celle de son interrogatoire par Oufkir lui-même. Avec torture et mise à mort.

Pourquoi, dès lors, modifier en plus ou moins ce que l'on sait ou que l'on peut raisonnablement conjecturer ? Pour faire du cinéma ? Yves Boisset et Jorge Semprun en avaient trop dit pour ne pas dire tout. A l'ambiguïté s'ajoute la timidité.

Gian Maria Volonté est un Ben Barka satisfaisant, encore qu'un peu trop sentimental. Il annonce de façon prémonitoire et saisissante sa mort à Oufkir. Michel Piccoli est admirable dans ce rôle. Il a non seulement le visage d'Oufkir, mais son âme.

Plus contestable, bien qu'excellemment inter­prété par Jean-Louis Trintignant, appa­raît Georges Figon. Regrettables, le personnage, réel mais mélodramatique, de l'avocat (Michel Bouquet), et celui, inventé, du policier au grand cœur (que le talent de François Périer ne peut sauver). Inadmissible, celui du réalisa­teur-présentateur de la télévision (Phi­lippe Noiret) qui, dans le film, parti­cipe à l'enlèvement.

Il y a eu un journaliste dans l'affaire Ben Barka : le plus sûrement innocent et dont l'acquittement n'a été contesté par personne. L'O.r.t.f. est ce qu'il est. Il est peu honnête d'en rajouter. Faudra-t-il donc toujours que les jour­nalistes paient pour les autres ? Nous entrevoyons dans leur rôle exact les deux policiers, dont Louis Souchon, soldat perdu en un combat indigne. Sans doute de bonne foi, habi­tué qu'il était à ces louches collusions entre divers services. L'un des seuls condamnés dans cette affaire, et lour­dement (six ans de réclusion criminelle), il eut, au cours de sa longue incarcé­ration, une phrase sublime : « J'étais ce qu'il convient d'appeler un « incondi­tionnel » bien connu, gaulliste je reste, mais permettez-moi que je vous en fasse la confidence, un gaulliste meurtri et quelque peu désemparé. »

La boue prend trop de place et s'étale. Je m'arrête"

Claude Mauriac, 09/10/1972
L'Humanité

" Au cours d'une série d'intierviewes accordées à la sortie de L'Attentat, Yves Boisset s'es

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L'Humanité

L'Humanité

à propos de

L'Attentat

" Au cours d'une série d'intierviewes accordées à la sortie de L'Attentat, Yves Boisset s'est « employé à prendre ses dis­tances» à l'égard de la vérita­ble affaire Ben Barka, ayant inspiré son film. « Il s'agissait, a-t-il dit. en substance, pour Jorge Semprun (adapta­teur-dialoguiste du scénario de Ben Barzman) et moi, de four­nir à travers une « histoire » destinée au public populaire, des éléments de réflexion sur le principe de l'attentat consi­déré comme moyen d'action po­litique. »

De fait L'Attentat, par son existence même en tant que film, les rapports que le pu­blic (informé à des degrés di­vers des circonstances de l'en­lèvement du leader marocain le 29 octobre 1965) va être conduit à établir avec lui, com­me par les distorsions qu'il im­pose au réel et par ses limites, pose une nouvelle fois le pro­blème d'un cinéma de «politi­que-fiction» se référant à un événement authentique, en y intégrant la part de subjectivité inhérente à la démarche même adoptée par les auteurs, démarche consistant à construire une « histoire » selon le schéma d'un scénario policier classique dont tous les éléments s'imbri­quent parfaitement (...)

Il s'agit là d'une précaution indispensable à dissiper l'ambiguïté résultant de l'utilisation d'un certain nombre de faits et de person­nages réels dans une fiction où figure en bonne place la sub­jectivité des auteurs.

Le point essentiel où celle-ci se manifeste, concerne notam­ment une hypothèse qui fut suggérée à l'époque selon la­quelle l'enlèvement de Mehdi Ben Barka aurait été fomenté dans l'ombre par la CIA. dans le but de décapiter la « Tricontinentale » (organisation dont Ben Barka était le secré­taire général) en liaison avec l'élimination de deux autres leaders du tiers-monde, Patrice Lumumba et Che Guevarra.

Que rien de ce genre n'ait été démontré par l'enquête, mérîtait déjà au moins une cer­taine prudence au lieu de l'af­firmation péremptoire consis­tant dès les premières images du film, à le considérer comme acquis. Mais il est néanmoins remarquable, cependant, que cette version vienne ren­forcer les affirmations du gouvernement d'alors, tentant de dégager sa responsabilité en faisant retomber cette encom­brante affaire, révélatrice d'un régime de scandales et de mau­vais coups, sur le « vulgaire et le subalterne »... Car alors la « main de l'étranger » de­vient un argument facile, fai­sant oublier l'essentiel.

Et voilà que par le jeu de la dramatisation (on pourrait également évoquer l'introduc­tion d'un commissaire soucieux d'accomplir son métier jus­qu'au bout et qui perdra sa place au tableau d'avancement) le propos du film se désamorce en partie. Reste un « policier » à voir, bien sûr, offrant davan­tage d'inviter à la réflexion sur les rapports existant entre les diverses polices (parallèles et autres) et le pouvoir. Une excellente interprétation (...) est également à mettre à son actif..."

François Maurin, 18/10/1972
Télérama

" On reconnaît très vite les person­nages et les décors de la fameuse affaire Ben Barka. Mais pas les noms : l

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Télérama

Télérama

à propos de

L'Attentat

" On reconnaît très vite les person­nages et les décors de la fameuse affaire Ben Barka. Mais pas les noms : le leader de l'opposition s'appelle, dans le film, Sadiel est décidé à retourner dans son pays » ; on ne nomme jamais le Maroc. Et quand arrive a Paris un inquiétant colonel, on sait seulement qu'il est ministre d'un Etat étranger. On l'appelle Kassar. Si on avait eu l'idée de l'appeler Oufkir, quelle fin sensationnelle les scénaristes n'auraient-ils pas inventée : imaginez que ce colonel, venu a Paris pour tuer son rival dans la cave d'un truand, se fasse tuer lui-même, dix ans après, par le chef de l'Etat dont il était ministre ! Jamais un roman de la Série Noire n'a inventé un scénario aussi compliqué, aussi sinistre, aussi fer­tile en rebondissements (...)

Comme film policier, L'Attentat est incontestablement réussi. Pourtant ceux qui ont lu dans la presse les « révélations » successives qui ont rendu publique cette sordide histoire, ont l'impression qu'on leur raconte l'histoire à l'envers. Car ils l'ont connue dans l'or­dre inverse : on a d'abord appris la disparition puis la mort de Ben Barka et c'est ensuite qu'on a pu, un à un, renouer les fils qui liaient ces policiers exécutants, ces respon­sables des services secrets français, de hautes personnalités proches du pouvoir et le journaliste manipulé qui servit d'appât.

Raconté à l'endroit, ce complot contre la vie d'un homme dont le seul crime est d'appartenir à l'oppo­sition dans son pays parait plus scandaleux encore. La bonne volon­té avec laquelle une haute per­sonnalité française accepta de li­vrer, en France, son ennemi au colo­nel, a de quoi donner froid dans le dos. Pire encore, la facilité avec la­quelle se mettent au service de cette basse besogne les chefs du service de contre-espionnage et tout un réseau d' « honorables corres­pondants » qui ont un nom dans les salons parisiens et sont prêts à toutes les compromissions. Le mo­ment le plus atroce du film c'est la question que pose Sadiel (puis­qu'il faut l'appeler ainsi), quand des policiers l'invitent impérativement a monter dans leur voiture. Vous êtes bien des policiers« français » ? Ils montrent leur carte, leur pla­que, ce sont de vrais policiers. Aussi méfiant qu'il soit, Sadiel ne peut imaginer que la police française soit au service des tueurs d'un Etat étranger. Il en mourra.

Ces policiers n'étaient pas en ser­vice. Ils étaient au service d'un agent secret. Sur un mot (« Vous êtes couverts »), ils enlèvent un homme. Assurés de l'impunité. Ils le conduisent chez un truand notoire et le lui livrent. Sans poser d'autres questions. Un grain de sable dans la machine, le remords tardif du journaliste qui avait attiré Sadiel dans le piège, fera échouer le crime parfait. On connaît le nom de ces policiers. Ils ont été arrêtés.

Mais Sadiel était déjà mort. Et, après tout, ces policiers n'étalent que des exécutants. Ils n'auraient jamais été même inquiétés sans le grain de sable. Et l'énorme réseau de compli­cités qui remonte très haut dans les rouages de l'Etat, on a bien l'im­pression qu'il n'a pas été déman­telé, à peine quelques mailles ont-elles sauté dans cette opération dont le hasard a révélé le fonction­nement. Mais la victime était morte et par dessus le marché quelques témoins gênants.

On comprend pourquoi les auteurs du film ont préféré affubler leurs personnages de faux noms. Et on imagine qu'ils ont été soulagés en apprenant, cet été, la mort d'un certain colonel qui n'hésitait pas à régler, de sa main, le sort de ceux qui le gênaient. Mais, même sous le masque de la fiction, ces person­nages ressemblent à ceux dont nous voyons la photo dans les journaux ou qui paraissent a la télévision.

Dans le rôle du haut fonctionnaire qui est à l'origine du complot, le ton cynique et méprisant de Jacques François apporte, hélas, beaucoup de vraisemblance. Comme les airs d'honorabilité que se donne Michel Bouquet dans son rôle d'avocat spé­cialisé dans le chantage et l'achat des corps et des âmes. Tous les personnages du film sont de grands comédiens et Yves Boisset en tire un étonnant parti (...)

Le plus inquiétant c'est que tous ces personnages soient si vraisem­blables. Nous ne nous étonnons mê­me pas de voir tout ce beau monde accepter sans hésitation de partici­per à un assassinat, de ne voir aucun d'eux hésiter quand il s'agit de tuer deux témoins inquiétants. Le rôle peu reluisant des services secrets mêlés à ces crimes, leur complicité avec des truands assurés de l'impunité moyennant quelques services rendus, en sommes-nous vraiment surpris ?

Le vrai scandale c'est que les révélations de scan­dales comme celui de cette célèbre « affaire » ne scandalise plus per­sonne. Du moins quand on les lit dans les journaux. Quand on voit vivre sur l'écran les victimes et leurs honorables assassins, on peut espérer que l'indignation renaisse. Ce film n'aurait pas été inutile si la fiction suscitait dans la réalité une volonté de mettre fin à ces compromissions et à ces compli­cités."

Jean-Louis Tallenay, 15/10/1972
Les Echos

" Très attendu, voici donc cet Attentat au tournage compliqué par l'hostilité des Pouvoirs publics et qui, bi

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Les Echos

Les Echos

à propos de

L'Attentat

" Très attendu, voici donc cet Attentat au tournage compliqué par l'hostilité des Pouvoirs publics et qui, bien que son auteur, Yves Bolsset, s'en défende — il parle de « po­litique fiction » — raconte, à peine transposé, l'enlèvement en plein Paris, d'un leader du tiers monde qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Ahmed Ben Barka.

Il faut le dire tout de suite, c'est, au plan pur du cinéma, un très bon film, au suspense rigoureux, aux interprètes (...) tous re­marquables. Il faut le dire aussi, ce n'est pas pour aller voir « un bon film » qu'on ira voir L'Attentat. Et là, deux points de vue se juxtaposent — en s'opposant

Le premier, c'est « l'affaire » elle-même. Sans doute pour évi­ter l'interdiction, sans doute aussi parce que la disparition de Ben Barka est trop récente et que — le film a été tourné avant la mort d'Oufklr — les « ca­davres » y sont encore trop ex­plosifs et les points non éluci­dés encore trop nombreux, l'au­teur, et son scénariste Jorge Semprun, ont, volontairement, mêlé la fiction au documentaire.

Non seulement l'acteur Italien Volonté est, au physique comme sans doute au moral, différent de Ben Barka, mais on ne re­connaît, dans le film, aucune correspondance directe entre le personnage de Trintïgnant — un mélange de Bernier et de Flgon ou celui de Michel Bouquet, un avocat d'affaires très pro­che du Pouvoir et des Rensei­gnements généraux — ou, en­core, celui de Philippe Noiret — un ponte du Journalisme télé­visé, aux ordres, lui aussi, des Renseignements généraux — avec les personnalités qui ont, autant qu'on puisse le savoir, réellement « trempé » dans l'af­faire Ben Barka.

En revanche, comment ne pas reconnaître la villa de Boucheselche, l'appât qu'a constitué, pour faire venir Ben Barka — Sadiel dans la film — à Paris, le projet de réa­liser un film sur le tiers monde, et surtout, derrière les lunettes noires de Piccoll, Oufkir le ma­chiavélique 1

Mêlant ainsi le vrai et l'Ima­ginaire, les auteurs du film ont curieusement — et c'est le deuxième point de vue, qui, sans doute, vaudra à L'Attentat un succès mérité — réalisé l'œu­vre la plus explosive du cinéma français : jamais encore les re­lations de la police et du pou­voir, les complicités à tous les échelons, les manipulations sor­dides, jusque dans les couloirs de la maison de l'ORTF, et dans un pays qui n'a plus rien, comme dans Z, de my­thique — il s'agit bien de la France—, n'ont été aussi claire­ment dénoncées.

On ne peut, dès lors, tenir ri­gueur au film d'être un peu trop brillant et incontestablement commercial. C'est, au contraire, une réussite de plus."

Annie Coppermann
Pariscope

" « C'est une série noire que vous me racontez », dit un personnage du film de Boisset. Cela en est une, en eff

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Pariscope

Pariscope

à propos de

L'Attentat

" « C'est une série noire que vous me racontez », dit un personnage du film de Boisset. Cela en est une, en effet, mais une série noire qui rend blême. Elle fait peur comme la vérité (...)

Le réalisateur, il a 33 ans. Sa mise en scène lui res­semble car elle est sincère, séduisante, dynamique et a du punch. Dès son pre­mier film,  Les Jardins du diable, génlalement rebaptisé Coplan sauve sa peau, Boisset gagne l'estime des ciné­philes qui, comme lui, ont la passion des films d'action et des grands maîtres du genre (...) Avec L'Attentat, aujourd'hui, Boisset confirme l'Impression que parmi les réalisateurs de la récente couvée, il est un de ceux qui sache le mieux montrer ce qu'il a à dire et l'interprétation, ici encore, est un élé­ment majeur de l'impact du film..."

José Maria Bescos, 09/10/1972
Avis
1 juin 2025
au sujet de L'Attentat
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PATRICE au sujet de L'Attentat
8 janv. 2023
Un assez bon polar avec un environement politique courageux. 
Vincent au sujet de L'Attentat
14 sept. 2022
Le film a l'air bien mais j'ai eu du mal avec la qualité du son, pourtant j'ai des encientes. Pas grave, et la plateforme est très bien 

PATRICE au sujet de

L'Attentat

Un assez bon polar avec un environement politique courageux.

Vincent au sujet de

L'Attentat

Le film a l'air bien mais j'ai eu du mal avec la qualité du son, pourtant j'ai des encientes. Pas grave, et la plateforme est très bien

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