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Amel, jeune photographe de Tunis, commence une nouvelle série sur les garçons des rues. Elle les regarde frontalement, sans craindre le scandale.
Amel est une jeune photographe de Tunis. Quand elle perd son mari, sa vie bascule. Encouragée par son beau-père, elle reprend goût à la vie en photographiant des garçons de la rue. Sans craindre d'être scandaleuse, elle fait le choix de regarder les hommes comme les hommes regardent les femmes.
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"Elle est là, la petite différence, le problème de cette société tunisienne presque en phase avec la modernité : une relation pas toujours t
"Elle est là, la petite différence, le problème de cette société tunisienne presque en phase avec la modernité : une relation pas toujours très saine avec la sexualité. Bien sûr, pas de Charia répressive ou d’interdiction formelle dans ce pays nouvellement “libre“. L’expo d’Amel, aussi érotique soit-elle sera autorisée par le gouvernement (“tant qu’il n’y a pas de sexes en érection, ça va“, comprendra-t-on dans le film). Mais le malaise est plus induit dans la société tunisienne que nous montre Mehdi Ben Attia. Il traine, comme un vieux rhume. Et à l’origine de ce malaise, dont nos nobles sociétés occidentales ne sont pas plus dépourvues, c’est la peur. La peur des hommes pour les femmes. De ne pas plaire, de ne pas être aimé. À cette peur irraisonnée, une même réponse, la répréhension, dont seules les modalités varient, qu’elle soit prononcée par la voie de l’Etat, de petits loubards au coin d’une ruelle ou d’un vieil intellectuel. L’interdiction, l’obligation et la violence.
Mais presque sans le savoir, sans en faire un combat, Amel résiste. Et à cette peur dangereuse, elle ne répond ni par la soumission, ni par la violence, mais par l’art. Une femme, photographiant de jeunes tunisiens, nus et heureux, offrant au passage une vision apaisée de la sexualité. L’air de rien, le film de Mehdi Ben Attia est formidablement politique. Il contient, en creux, un message : n’ayez pas peur."
"(...) L’Amour des hommes – comme son titre l’indique – se livre à une caressante apologie du corps masculin qui ne confine jamais au voyeur
"(...) L’Amour des hommes – comme son titre l’indique – se livre à une caressante apologie du corps masculin qui ne confine jamais au voyeurisme ou à l’exhibition gratuite. Empruntant un peu à Pier Paolo Pasolini son goût pour l’érotisation des hommes des rues, Mehdi ben Attia privent l’air de rien ces modèles de cette virilité qui assoit habituellement leur domination sociale (à l’exception de l’un d’entre eux qui résistera au dispositif). À l’heure où la Tunisie, fraîchement affranchie d’années de dictature, est menacée par les conservateurs intégristes, le film trouve alors une discrète résonance politique qui n’a pour autant rien d’anodin. Refusant de céder à la démagogie et aux oppositions faciles (Amel ne sera pas pour autant menacée par la morale publique, les seules formes de résistance qu’elle rencontrera seront plus d’ordre personnel), le réalisateur préfère faire passer ses idées en douceur en portant son attention sur les regards et les gestes. Un peu à l’image de cette très belle scène où un jeune homme, torse nu, trahit sa vulnérabilité et sa peur du qu’en-dira-t-on en voulant s’éloigner du balcon mais accepte finalement, sous l’impulsion d’Amel, de revenir dans la lumière, quitte à ce que des voisins l’aperçoivent dans ce drôle d’exercice. C’est dans ces subtils petits détails que la beauté imparfaite de L’Amour des hommes vient se nicher."
Clément Graminiès"L’Amour des Hommes dresse le double portrait d’une femme et d’une artiste. Le soin avec lequel Mehdi Ben Attia met en scène les séances pho
"L’Amour des Hommes dresse le double portrait d’une femme et d’une artiste. Le soin avec lequel Mehdi Ben Attia met en scène les séances photo, l’implication d’Hafsia Herzi dans ce projet écrit pour elle et la manière dont elle s’approprie son personnage, habitent le film d’une douceur sereine mais déterminée. À travers la figure de la photographe, elle-même double de cinéma (combinaison du cinéaste et de son actrice), le film avance à visage découvert dans une Tunisie qui se reconstruit avec une volonté positive.
La bienveillance avec laquelle le réalisateur filme ses acteurs, sa foi affichée dans son personnage principal, la conviction que les femmes peuvent acquérir leur liberté par leur propre volonté, nourrissent un long métrage délicat et audacieux qui, en inversant les regards, en assumant avec Amel son désir des hommes, participe au long changement des mentalités.
De quasiment tous les plans, affichant une détermination sans faille, profondément cinégénique, Hafsia Herzi nourrit Amel d’un mélange d’assurance et de nonchalance naturelle et s’impose avec autorité au milieu d’un casting masculin troublant et contrasté. La réussite de L’Amour des Hommes tient aussi au regard que la caméra porte sur la beauté des corps, l’alchimie mystérieuse de leur langage et la profondeur des âmes qu’ils accueillent."
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