
Anaïs Barbeau-Lavalette : " La guerre n'appartient pas qu’aux autres"
Sur un scénario inspiré de sa propre expérience, la réalisatrice aborde différents points de vue autour du confl...
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Dans un camp de réfugiés palestiniens, Chloé, sage femme québécoise, rencontre la guerre et ceux qui la portent. Des rencontres qui la bouleversent...
Dans un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, Chloé, jeune sage femme québécoise accompagne les femmes enceintes. Entre les checkpoints et le mur de séparation, Chloé rencontre la guerre et ceux qui la portent de chaque côté : Rand, une patiente avec qui elle va rapidement se lier d'amitié et Ava, jeune militaire, voisine de palier en Isarël. A leur contact, Chloé va progressivement remettre ses repères en question. Certains voyages font voler en éclats toutes certitudes. Pour Chloé, Inch'Allah est de ces voyages-là.
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" Ce n'est pas notre guerre? Et pourtant. Anaïs Barbeau-Lavalette a réussi son pari cinématographique et humaniste. Inch'Allah, film multi-r
" De quoi se nourrit la haine ? La neutralité est-elle tenable ? La passivité peut-elle confiner au crime ? Comment devient-on martyr ? La r
" De quoi se nourrit la haine ? La neutralité est-elle tenable ? La passivité peut-elle confiner au crime ? Comment devient-on martyr ? La réalisatrice répond à l’ensemble de ces questions dans ce film qui, sans évacuer le rire ni la poésie, flambe d’une violence sèche, élabore des plans marquants (travelling sur des Palestiniens alignés à la madrasa) et confirme après Incendies, de Denis Villeneuve, toute l’ambition des cinéastes québécois."
Sophie Grassin" La force du film, et son honnêteté, est de s'en tenir jusqu'au bout au seul point de vue de l'héroïne. C'est avec elle, à son rythme, que
" La force du film, et son honnêteté, est de s'en tenir jusqu'au bout au seul point de vue de l'héroïne. C'est avec elle, à son rythme, que l'on s'enfonce dans le bourbier ; que l'on découvre les files d'attente aux postes de contrôle, puis la décharge fangeuse où les enfants du camp ramassent ce qui peut l'être. Ce regard d'étrangère, la Canadienne Anaïs Barbeau-Lavalette l'assume pour mieux en souligner l'impossible neutralité. Rentrer du boulot comme si de rien n'était, les chaussures rouges encore du sang d'un gamin écrasé, le jour même, par un char ? Au diable le politiquement correct : plutôt que de renvoyer prudemment les belligérants dos à dos, la cinéaste se collette avec la violence de l'occupation. Voir cette séquence d'une brutalité inouïe, où le frère de Rand, en larmes, tente l'impossible — y compris la connivence footballistique — pour amadouer le jeune soldat refusant l'accès de l'hôpital à sa soeur qui accouche.
A mesure que Chloé s'effondre de l'intérieur, l'atmosphère autour d'elle devient irrespirable. Insidieusement, telle une fièvre mortifère, la guerre gagne du terrain, colonise les esprits jusqu'à les aliéner, dévastant au passage certitudes et bonnes intentions. Caméra à l'épaule, images fragmentées, plans serrés sur les visages terribles de la marmaille des camps. On ne peut plus fermer les yeux, nous voilà nous aussi pris dans l'étau, témoins impuissants d'une accumulation de souffrances. Ce tragique engrenage poussera un personnage à commettre l'injustifiable. Mais, au coeur même de sa noirceur, Inch'Allah porte cependant un espoir : que des hommes, par leurs décisions, évitent un jour à d'autres de pactiser avec le diable quand ils croient accomplir « la volonté de Dieu »"
" La réalisation nerveuse, donne à ce drame le réalisme d'un documentaire, jusqu'au choc du dénouement final."
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