UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
Monique, qui dirige une communauté Emmaüs près de Pau, voit revenir son frère Jean, un bon à rien obsédé par l'idée de devenir riche.
Monique dirige une communauté Emmaüs près de Pau. Après plusieurs années d’absence, elle voit débarquer son frère, Jacques, un bon à rien qui n’a qu’une obsession : trouver l’idée qui le rendra riche. Plus que des retrouvailles familiales, ce sont deux visions du monde qui s’affrontent.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Charge déjantée, mais pleine de bons sentiments, contre le capitalisme en général et la «&
"Charge déjantée, mais pleine de bons sentiments, contre le capitalisme en général et la « génération Macron » en particulier, I Feel Good tourne en dérision jusqu’à l’absurde le langage et les codes du monde de l’entreprise 2.0 hérité à la fois de la Silicon Valley et du MEDEF. Difficile de cacher son plaisir de retrouver Jean Dujardin, quelques années après OSS 117, dans un rôle d’idiot sympathique qui se croit génial. Quant à Yolande Moreau, on la retrouve également dans un rôle de campagnarde brute de décoffrage, dans la droite lignée des Deschiens."
Pierre Charpilloz"Qu’ils interrogent l’entropie d’un libéralisme aveugle, rejouent l’héritage de Buñuel ou
"Qu’ils interrogent l’entropie d’un libéralisme aveugle, rejouent l’héritage de Buñuel ou s’enflamment au gré de fous road-movies pour de doux dingues en quête de contact humain, le duo de metteurs en scène a toujours privilégié une forme organique, brute, parfois élégante, mais toujours fragile. Et c’est là la première très belle réussite de I Feel Good : établir une impressionnante avancée dans la maîtrise esthétique de Kervern et Delépine.
Leur mise en scène se fait plus précise, leurs plans plus composés, et leur lumière mieux agencée, dans chacune des images de leur fable cruelle. Nous y suivons Jacques, ahuri total et fasciné par la mystique entrepreneuriale. Incapable de rien concevoir, il est néanmoins convaincu qu’il accouchera de l’idée qui fera de lui le nouveau Bill Gates, le Jeff Bezos frenchie. L'occasion pour Jean Dujardin de livrer sa prestation la plus éclatante et la plus fine à ce jour, numéro de pantomime sous acides qui lui permet d'égrainer les registres de jeu à la manière d'un gymnaste olympique.
Pour accompagner ce dangereux malheureux, recueilli par sa sœur (troublante Yolande Moreau), à la tête d’une communauté Emmaüs, Kervern et Delépine déploient une richesse stylistique qui donne souvent le sentiment d’assister à une œuvre somme. Capables de piocher aussi bien dans leur veine la plus légère, la pulsion familiale et élégiaque de Saint-Amour, ou dans le sourire désespéré qui traversait Mammuth, ils emballent un des films français les plus riches formellement découvert ces derniers mois. Bourré de surprises stylistiques, I Feel Good étonne également par la variété de ses thèmes. Roquette poétique adressée au Macronisme et ses chimères, le scénario ne se contente jamais d’être un tract anarcho-humaniste, et nous embarque au plus près de sa galerie de personnages. Ainsi, la relation entre Jean Dujardin et Yolande Moreau frappe par son intensité, et la grâce découlant de la folie douce qui les ronge."
"C’est l’histoire de deux trajectoires opposées qui ont fini par se croiser. À ma gauche, le duo Kervern-Del&
"C’est l’histoire de deux trajectoires opposées qui ont fini par se croiser. À ma gauche, le duo Kervern-Delépine, chantre d’un cinéma social anar parcouru d’un humour absurde “à la Blier”. À ma droite, Jean Dujardin, incarnation du cinoche du dimanche soir dans sa grande diversité -parodies sophistiquées, comédies plan-plan, drames et polars solides. A priori, rien de commun entre ces trois-là sinon l’envie de se réinventer, d’aller là où on ne les attend pas. C’est patent pour Dujardin qui fait régulièrement le coup de s’inviter chez les grands pour donner un peu plus de relief à sa carrière. Blier (encore lui) et Lelouch n’ont d’ailleurs eu qu’à se féliciter de l’accueillir dans leurs univers singuliers où le trublion s’est glissé avec une aisance de caméléon. Pour Kervern et Delépine, l’enjeu était différent, presque risqué : choisir Dujardin en tête d’affiche n’a pas sur le papier la même signification pour eux que prendre Depardieu ou Poelvoorde dont l’ADN est proche de leurs préoccupations sociétales et artistiques. En clair, Dujardin chez Kervern et Delépine, c’est l’équivalent de Vincent Lindon chez Stéphane Brizé, soit une star installée parmi les anonymes au service d’un discours antisystème parfaitement rôdé par les deux compères grolandais. Ça passe ou ça casse. Dans le cas qui nous intéresse, ça passe drôlement bien."
Christophe Narbonne"Le propos mêle dénonciation du mythe de la réussite individuelle et manifeste pour la beauté intérie
"Le propos mêle dénonciation du mythe de la réussite individuelle et manifeste pour la beauté intérieure. La solidarité de Monique, bonne âme disciple de l’abbé Pierre (Yolande Moreau, planante), se confronte à la psychose libérale de son frère. Car Jacques est malade : en peignoir de bain et mules ou en costard d’occasion, seul sous la pluie, il soliloque, enfilant les formules entrepreneuriales comme des perles absurdes. C’est un grand rôle pour Jean Dujardin. Devenu expert en abrutis, l’acteur donne à son personnage une subtilité pathétique inédite, avec, dans le regard, une fixité inquiétante. Il faut soigner ce type, quitte à s’y mettre à plusieurs. Le choc aura finalement lieu dans un pays de l’ex-Union soviétique, où Delépine et Kervern mêlent les cendres des idéologies au comique le plus gore. Avant une surprise finale, enthousiasmante, qui donne une furieuse envie d’un autre monde…"
Guillemette OdicinoNos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE