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Richard Frost tombe s'éprend d'une call-girl. En rentrant, il annonce à sa femme Maria son intention de divorcer. Quant à elle, est séduite par un jeune homme.
Richard Frost, un homme d'affaires, tombe sous le charme d'une call-girl, Jeannie, au cours d'une soirée arrosée. En rentrant chez lui, il annonce à sa femme Maria son intention de divorcer et retourne auprès de Jeannie. Maria est quant à elle séduite par Chet, un jeune homme rencontré en discothèque.
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" Cassavetes enregistre sans discontinuer les corps-à-corps de ses cobayes consentants, tous offerts à la caméra sans fausse pudeur. Faces n
" Cassavetes enregistre sans discontinuer les corps-à-corps de ses cobayes consentants, tous offerts à la caméra sans fausse pudeur. Faces ne donne pourtant rien à voir d’ostensiblement sexuel, mais la crudité des dialogues, la sensualité des empoignades, l’abandon absolu des corps, désinhibés par la fatigue et l’alcool, littéralement en transe, rendent le film extraordinairement impudique. Jamais alors le cinéma américain ne s’était approché d’aussi près des soubresauts de l’âme et des errances charnelles, de l’angoisse existentielle montrée sous son jour le plus cruel, dépouillée de tout sens, de toute raison d’être. Tels des pantins bruyants et désarticulés, les personnages de Faces s’agitent dans tous les sens, se cognent les uns aux autres, sans savoir pourquoi. Cassavetes filme des êtres humains pris en flagrant délit de désarroi. "
Fabien Reyre" ...Lynn Carlin est superbe. Les yeux étonnés dans un visage adolescent, elle accompagne en mesure la musique du maestro Cassavetes, les ch
" ...Lynn Carlin est superbe. Les yeux étonnés dans un visage adolescent, elle accompagne en mesure la musique du maestro Cassavetes, les changements brusques d’ambiance, les moments où le vin devient vinaigre (...)
Tournage étrange tenant autant de l’expérience de vie en communauté que de la fabrication d’un film. Sur le plateau, tout le monde est fauché et doit se contenter de sandwiches et de spaghettis. Gena Rowlands est enceinte. Cassavetes prépare les scènes, mais pas vraiment les plans. Il pense un moment changer de chef-opérateur chaque jour, comme ça, histoire de tenter quelque chose de nouveau. Al Ruban, son directeur photo, un des rares pros du plateau, s’y oppose. Seymour Cassel, dans un entretien avec Thierry Jousse pour Les Cahiers du cinéma, rappelle que le film a été préparé de façon originale : « Nous avons répété pendant deux semaines comme pour une pièce dé théâtre; d'abord le premier acte, puis le second. Nous avions commencé à tourner et, comme l'action se passait la nuit, nous filmions à partir de 19 heures, la plupart du temps dans la maison de John et Gena. Nous répétions d'abord un peu, puis nous tournions toute la nuit. Quand John Marley, l'acteur principal, trouvait un rôle pour gagner de l'argent. nous arrêtions le tournage. II faisait du théâtre et de la télévision. Le tournage a duré six mois ». Cassavetes a aussi décidé de tout filmer, même si le résultat doit durer dix heures. Le plus souvent, il n’arrête la prise que quand il n’y a plus de film dans la caméra (...)
C'est l’occasion de découvrir la bande de visages réunis en 1964 devant une caméra mobile et inquisitrice. De voir le temps de l'explosion-implosion d’un couple de cadres supérieurs, de quelques virées nocturnes et beuveries désespérées, comment réagissent les rides de John Morley, la physionomie étonnée, lisse et secouée de Lynn Carlin, la trogne de Seymour Cassel. le sourire crispé de Val Avery. Et surtout, le visage inoubliable de Gena Rowlands..."
"Il était une fois un type qui aimait le théâtre par-dessus tout et c’est pourquoi il est devenu cinéaste. Absurde ? Non : logique. Du moins
"Il était une fois un type qui aimait le théâtre par-dessus tout et c’est pourquoi il est devenu cinéaste. Absurde ? Non : logique. Du moins pour Cassavetes. Car ce qui le passionne, c’est de lire sur les visages. Et il est plus facile de surprendre une expression à l’écran grâce à un gros plan, qu’à la scène, à l’aide d’une lorgnette. Faces — son titre l’indique — c’est, poussée à son paroxysme, l’obsession des visages. Cassavetes les filme donc de tout près, à plusieurs caméras, au cours de plans séquences pour que ses comédiens puissent jouer en continuité — comme au théâtre. Et comme ils ne cessent presque jamais de bouger, ces comédiens, nous voilà emportés dans un mouvement perpétuel qui finit par créer une sorte d’angoisse. L’angoisse même éprouvée par les personnages. Car s’ils s’agitent tant, les pantins dérisoires de Faces c’est précisément pour échapper à un malaise existentiel. (...)
A la différence des films qui vont suivre, Faces est presque totalement désespéré. L’alcool n’y aide pas seulement à accepter (comme dans Husbands) l’idée de la mort. Il fait plus : il la rend possible, supportable, désirée. Et, surtout, il ne console pas de l’échec de l’amour fou (comme il le faisait dans Love Streams) : l’amour fou, ici, n’existe pas. (...)
Cent cinquante heures de pellicule, six mois de tournage caméra à l’épaule, quatre ans de montage : Faces, réduit à 2 h 09, se déroule en un peu plus de vingt-quatre heures. La première partie est filmée dans un tourbillon ; la seconde, un peu plus calmement. Et une véritable intrigue remplace les sublimes divagations d’ivrognes."
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