
Christophe Honoré : " Parler légèrement des choses graves"
Remarqué au festival de Cannes, Dans Paris possède la fraîcheur et la fausse naïveté cinéma de la Nouvelle Vague...
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Les aventures sentimentales de deux frères, et le portrait d'une famille dont la devise serait : "Prends la peine d'ignorer la tristesse des tiens".
Deux frères, les amours provisoires, la dépression... Et le portrait d'une famille dont la devise serait : "Prends la peine d'ignorer la tristesse des tiens". Après deux films graves, et juste avant "Les Chansons d'amour", l'écrivain a ainsi signé, en un tournage express, cette variation légère, portée par l'improvisation, les clins d’œil et les emprunts à la Nouvelle Vague, toute en charme.
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" La légèreté des dialogues, l'humour de la voix off, la modernité des personnages et la sobriété de la mise en scène permettent à ce film
" Dans Paris réussit exactement cela : mobiliser le passé, les souvenirs et les références tout en dégageant une grande vitalité. On y ret
" Dans Paris réussit exactement cela : mobiliser le passé, les souvenirs et les références tout en dégageant une grande vitalité. On y retrouve à chaque coin de chambre ou de rue les échos très repérables d'auteurs tutélaires (Truffaut, Demy, Eustache), mais quelque chose d'organique anime les citations. Ce n'est pas du cinéma « à la manière de », c'est une façon assez nouvelle et tonique de gérer l'héritage.
Même s'il nous ouvre une sorte de musée subliminal, Christophe Honoré fait circuler l'air vif de la fiction au présent. Entre les vacheries que s'envoient Marie-France Pisier et Guy Marchand, parents divorcés et terribles (dans tous les sens du terme), et les pitreries du petit frère Louis Garrel, l'ambiance inaugurale de deuil se réchauffe..."
" Les tourments qui plombent les personnages sont sans cesse bousculés par de grands courants d’air de fantaisie. A la pente descendante de
" Les tourments qui plombent les personnages sont sans cesse bousculés par de grands courants d’air de fantaisie. A la pente descendante des sentiments répond la pente ascendante du cinéma et, malgré la gravité de ses péripéties, Dans Paris procure une ivresse revigorante et une vraie euphorie (...)
... alors Paul accepte de quitter son lit et sa torpeur pour rejoindre son frère. Le film prend dès lors l’allure d’un alerte Monopoly, Jonathan bondissant d’une rue de Paris à l’autre dans l’espoir de tirer Paul de la case Prison de sa dépression. Cette maison, c’est celle du cinéma français, ses figures de père, ses images-fantômes. Paris y devient un réservoir à réminiscences fétichistes : les Invalides de Truffaut, le Saint-Germain d’Eustache, la silhouette de Jean-Pierre Léaud, dont Louis Garrel ne finit pas de ressusciter les facéties géniales. Nul doute que l’origine du film est un sentiment de poids, celui, propre à tout cinéphile devenu cinéaste, de venir après, encombré par tant d’images (...)
Ce sont les fils aînés qui héritent de toute la douleur endeuillée des patrimoines – tel Paul dans Dans Paris, tout entier dans la mortification. Pour les cadets, la question se fait plus légère, et comme son Jonathan frondeur et clownesque, Christophe Honoré caracole dans les cartes postales vitrifiées d’un Paris métamorphosé en musée-cinéma avec une désinvolture et une effronterie juvéniles. Le temps a passé et le culte de la Nouvelle Vague ne tient plus lieu de surmoi inhibant. Les images chéries sont moins révérées que fredonnées avec entrain. Il n’y a peut-être pas d’autres choix que de rentrer s’affronter à ses parents, mais le face-à- face peut prendre un tour amusé et insolent..."
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