UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
Disponible dans l'offre d'abonnement
Disponible dans l'offre d'abonnement
Avec la mort de son ami Alfredo, Salvatore fait ressurgir toute son enfance: la Sicile des années 40 et la salle de cinéma où il a connu ses plus belles années.
Alfredo vient de mourir. Pour Salvatore, cinéaste en vogue, c'est tout un pan de son passé qui s'écroule. Il se remémore son enfance en Sicile à la fin des années 40, l'office où il était enfant de chœur et la salle de cinéma paroissiale, le Cinema Paradiso. Grand prix spécial du jury au festival de Cannes en 1989.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
" Il faut reconnaître que Nuovo Cinéma Paradiso est un film fort agréable, qui réussit particulièrement son coup lors de sa première moitié
" Il faut reconnaître que Nuovo Cinéma Paradiso est un film fort agréable, qui réussit particulièrement son coup lors de sa première moitié : l'enfance du personnage central et sa relation avec un vieux projectionniste irascible dont Philippe Noiret fait une création magistrale (...) Tomatore se tourne vers le vrai cinéma italien populaire des années cinquante. L’impact de I pompieri di Viggiù de Mario Mattoli, avec Toto, ou de Catene de Matarazzo, avec Amedeo Nazzari et Yvonne Sanson, le cinéaste le perçoit avec une finesse souvent aiguë qui fait regretter qu’il n’ait pas étoffé son analyse, quitte à moins jouer sur la corde sensible."
Christian Viviani" ... Le sommet est bien sûr atteint dans la dernière scène, celle des baisers, quand Toto visionne un montage de tous les plans coupés jadi
" ... Le sommet est bien sûr atteint dans la dernière scène, celle des baisers, quand Toto visionne un montage de tous les plans coupés jadis par le curé. Il a les yeux mouillés et la gorge serrée. Et, à vrai dire, nous ne valons guère mieux. Ces moments furtifs de passion sans retenue, ce concentré de bonheur arraché au destin restera, c’est certain, un moment d’anthologie. “ Ne te retourne pas ” avait dit Alfredo. Toto a attendu trente ans pour le faire. Et ça reste douloureux. Parce que la vie, quoi qu’on en dise, c’est plus difficile que le cinéma. Et il est peu aisé d’oublier le temps qui nous ronge pendant que les films, garants d’une jeunesse étemelle, nous renvoient à notre décrépitude tout en nous demandant des comptes sur ce que nous avons fait de notre vie."
Yves Alion" C'était au temps où la magie du cinéma, on la vivait les yeux écarquillés, où le moindre film tirait des torrents de larmes, déclenchait
" C'était au temps où la magie du cinéma, on la vivait les yeux écarquillés, où le moindre film tirait des torrents de larmes, déclenchait des tempêtes de rires et embarquait des salles entières dans des rêves fascinants. Un temps, aussi, où il suffisait d’entrer dans une salle pour que la fête commence. Flash-back. C’est de cet âge d’or qu’un homme se souvient...
(...) Dans ce film qui coule au rythme de la vie quotidienne, la belle histoire d’amitié entre le vieil homme et l’enfant recèle des trésors de tendresse et de sensibilité. Si Cinéma Paradiso n’était que cela, ce serait déjà une remarquable réussite. Mais l’ambition de Giuseppe Tornatore est d’une autre ampleur. C’est la magie du cinéma qu’il met en scène, l’extraordinaire engouement qu’il suscite parmi les habitants du village. La vie, ici, palpite à l’unisson des émotions que les films déclenchent dans la salle et des bouleversements qu’ils provoquent dans l’existence des spectateurs. Si Tornatore a la nostalgie de cet âge d’or, il a la suprême élégance de ne jamais se laisser aller à l’amertume. Certes, l’évolution est inéluctable et le Cinéma Paradiso finira comme des milliers d’autres salles, détruit par les bulldozers et la concurrence de la télévision. Mais avant d’en arriver là, le cinéaste aura magnifiquement cerné ces bonheurs tout simples qui naissent dans une salle quand la lumière s’éteint. C’est souvent drôle, toujours intelligent et, pour tout dire, imparable (...)
Tornatore a retrouvé les secrets du grand cinéma populaire. Un cinéma qui fait la part belle aux personnages, qui les fait aimer — et comment n’aimerait-on pas Salvatore et Alfredo quand ils sont interprétés par un enfant carrément génial, Salvatore Cascio, et un Philippe Noiret extraordinaire de présence chaleureuse ? Un cinéma romanesque, sentimental, où l’on rit, on pleure et on rêve sans arrière-pensée. Comme autrefois."
" Ça commence bien. Très bien. Une étoffe blanche flotte au-dessus de la mer. Travelling arrière : non, ce n'était pas l'un de ces draps q
" Ça commence bien. Très bien. Une étoffe blanche flotte au-dessus de la mer. Travelling arrière : non, ce n'était pas l'un de ces draps que l'on tend dans les salles de patronage en guise d'écran de projection, mais le voilage d'une fenêtre agité par le vent. Une vieille dame téléphone à Rome. Elle cherche son fils, Salvatore, et finit par lui laisser un message : « Alfredo e morto ».
Quand le message lui est enfin transmis, Salvatore (Jacques Perrin) devient tout chose. Ce passé qu'il avait si soigneusement enfoui au fond de lui-même, ce passé fait surface. Dans sa tête. Et sur l'écran. Nous voilà transportés sur la grande place toute blanche d'un village de Sicile, juste après la guerre. A l'église, monsieur le curé dit la messe, assisté d'un tout petit enfant de chœur (Salvatore Cascio) qui s'endort régulièrement au moment d'agiter la clochette. C'est Toto — qu'on n'appelle pas encore Salvatore.
(…) Les deux tiers du film sont un enchantement. Naissance d'une amitié ou comment Alfredo sauva Toto d'un juste châtiment. La chance d'un Napolitain au loto sportif ou comment « Les gens du Nord ont toujours de la chance ». Le certif, ou comment Toto fit chanter son ami Alfredo. (…) On rit, on est ému, on y va même franchement de sa larme quand Alfredo, qui a perdu la vue, arrive dans la cabine de projection, conduit par sa femme. Il vient tenir compagnie au nouveau projectionniste : son ami Toto, qui est encore si petit qu'il grimpe sur une caisse pour charger l'appareil. Les temps ont changé. Le Napolitain — grâce au loto — a pu racheter le Paradiso incendié et le remettre à neuf. Les spectateurs, ravis, découvrent qu'on peut s'embrasser sur l'écran. La pellicule ne s'enflamme plus. Mais les joies du projectionniste sont toujours les mêmes : entendre le public rire ou pleurer.
(…) Il faut beaucoup d'années d'absence pour retrouver intacts ses souvenirs. Toto, dans son âge mûr, les retrouve. Tornatore aussi. Car c'est sa propre histoire qu'il nous conte. Et ce film (son deuxième : le premier, Il Camorresta, est encore inédit en France), il l'a tourné dans son village natal. La morale en est la même, exactement la même, que celle de Splendor d'Ettore Scola : le cinéma enseigne à la fois la tolérance, le respect du voisin et l'amour de la vie. Un amour fou, puisqu'on ne se contente pas de sa propre vie, mais qu'on en vit par procuration des centaines et des centaines d'autres."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE