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Madame Bourgeois est une femme politique connue. Un jour, elle reçoit une vidéo pornographique où figure son fils.
Madame Bourgeois est une femme politique connue. Un jour, elle reçoit une vidéo pornographique où figure son fils. Ayant peur d’être compromise dans cette affaire à cause de sa célébrité, elle décide d'engager une détective privée. Cette dernière aura pour mission de découvrir l'identité du maître-chanteur
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L'idée d’intégrer un film « porno » à une série noire, et celle d’accorder aux femm
L'idée d’intégrer un film « porno » à une série noire, et celle d’accorder aux femmes les rôles des héros représentent une rupture de ton et de genre assez drôle pour qu'on en parle sans trop d'alibis culturels, ni de complexes. Le public français n'ayant vu encore qu'une infime partie de l'énorme production « porno » qui déferle aux États-Unis et dans les pays Scandinaves, il nous fallait bien rattraper ce retard, et faire mieux que les maîtres. Le scénario de Paul Vecchiali et de Noël Simsolo est un peu le négatif de Femmes, femmes, cet admirable étude sur la mélancolie des comédiennes manquées. Une ironie mordante inspire les personnages, leur comportement, et les répliques : l'héroïne, prenant la revanche d'un demi siècle d'humiliations dans l'histoire de la femme-objet, joue ici les Humphrey Bogart, et domestique les braves mâles. Myriam Mezières, se lance ainsi dans un Paris où les fils sont tissés par les femmes, à la recherche d'un énergumène dont les frasques semblent gêner la carrière politique de sa mère, incarnée par l'étonnante Hélène Surgère.
« Change pas de main » est une sombre affaire où l'on passe du climat des complots de l'O.A.S. aux règlements de comptes des boîtes de nuit, le tout filmé à la fois avec le luxe dépravé cher à Melville, et le surréalisme délirant des bandes dessinées américaines. De toute évidence, on nous demande de sourire, et d'accorder de temps à autre aux auteurs le mérite d'un trait cinglant, et d'un certain talent démystificateur. Ni Vecchiali, ni Simsolo ne se prennent au sérieux : il serait malencontreux de leur refuser notre complicité alors qu'ils sont conscients du côté « Kitsch », et volontairement « bidon » de ce film pour rire...
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