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Un enfant venu de l'espace découvre qu'il dispose de superpouvoirs et les utilise pour se venger des personnes qui l'ont persécuté.
Une nuit, Tori et Kyle Breyer recueillent un bébé, Brandon, venu de l'espace. Le couple élève l'enfant comme s'il était le sien. Devenu adolescent, il devient le souffre-douleur de ses camarades de classe. Brandon découvre alors qu'il dispose de pouvoirs extraordinaires. Il en profite pour faire du mal à ceux qui l'ont persécuté, comme l'employée de la cantine. Il provoque même un crash d'avion. L'étau se resserre autour de lui, mais Tori refuse de voir ce qu'est en train de devenir son fils. Selon elle, il y a encore du bon en lui. Mais bientôt, Brandon s'attaque à sa propre famille...
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"Brightburn : L'Enfant du mal est une histoire de famille. Le scénario a été écrit par Brian Gunn et M
"Brightburn : L'Enfant du mal est une histoire de famille. Le scénario a été écrit par Brian Gunn et Mark Gunn, le frère et le cousin de James Gunn, qui en est donc producteur. Celui-ci retrouve Elizabeth Banks, l'héroïne de Horribilis, son joyeux film d'horreur sorti en 2006. Révélé par le film fauché The Hive, et ami du réalisateur des Gardiens de la Galaxie (il y a un minuscule rôle), David Yarovesky a été choisi comme réalisateur. Et Michael Rooker, grand fidèle de James Gunn, a droit à une apparition, tandis qu'un clin d'œil est adressé au personnage de Rainn Wilson dans Super.
L'autre famille, c'est celle des super-héros. Alors que James Gunn cumule actuellement The Suicide Squad chez DC et Les Gardiens de la galaxie 3 chez Marvel, il est ici sur le siège arrière d'une version bien moins grand public, qui explore une idée amusante : et si un super-héros comme Superman se crashait sur Terre, pour non pas devenir une figure bienveillante, mais une menace absolue ? Les parallèles avec le célèbre super-héros ne manquent pas dans Brightburn (petite ville, petite ferme, petit miracle), qui profite de son budget serré (une dizaine de millions) pour offrir un petit spectacle méchant et sanglant.
Et malgré une formule un peu classique qui plombe la première partie, Brightburn : L'Enfant du mal marque des points à mesure que ce Brandon vire au monstre, et que le film assume son idée machiavélique.
Brightburn : L'Enfant du mal commence tout doux, et trop doux même. En évacuant très vite la situation initiale (un objet se crashe dans une forêt et un couple y trouve un enfant pas comme les autres), le film se concentre sur les prémices du cauchemar à venir. Réveil soudain d'une force tapie dans l'ombre, puis premiers signes, premiers doutes, premiers incidents... Le parcours est balisé et malgré le soin apporté aux personnages des parents, pour leur éviter d'être emmurés dans de mauvais clichés aimants et naïfs, le scénario traîne un peu. Le spectateur est trop habitué à ce type de schéma pour se sentir ailleurs qu'en territoire conquis.
Elizabeth Banks et David Denman sont très solides, et le jeune Jackson A. Dunn incarne avec talent ce môme des enfers. Leurs partitions ont beau être attendues, et les rôles écrits sans grand éclat, ils portent le film même dans ses passages les plus scolaires. De quoi patienter jusqu'à ce que le film décolle, tout comme ce Brandon qui se découvre des facultés extraordinaires. Le crescendo vers la violence, la destruction et le chaos est alors un pur petit plaisir, et à mesure que le petit héros vire vers le noir, Brightburn gagne en force et en personnalité.
Un œil, une mâchoire ou un crâne deviennent les réceptacles d'une violence parfaitement réjouissante et assumée, qui justifie bien le Rated R du film. Et c'est parce qu'il refuse avec beaucoup de malice de tomber dans la gentillesse et la politesse vis-à-vis de ses personnages, que Brightburn emporte peu à peu, jusqu'à enfoncer le clou dans le cercueil de l'espoir à la fin.
David Yarovesky est particulièrement adroit à ce petit jeu de massacre contrôlé. S'il n'évite pas certains effets faciles et trop appuyés, le réalisateur prend un malin plaisir à jouer avec la figure d'un mini super-héros tordu et imprévisible, dont l'étendue des pouvoirs et la soif de sang restent floues. De son costume digne de l'épouvantail de Batman à ses yeux tueurs à la Superman, il filme Brandon comme une menace d'autant plus étrange qu'elle semble menée par la curiosité et la perversité. L'effroi le dispute au rire jaune face à certaines images ou situations.
Yarovesky soigne aussi l'iconographie du monstre dans une poignée de plans très soignés, où sa présence dans le cadre (notamment dans les airs) impose sa stature potentiellement terrifiante, comme un fantôme venu semer l'horreur sur Terre.
Le résultat est d'autant plus séduisant qu'il a coûté relativement peu (entre 7 et 12 millions selon les sources), soit des miettes dans le paysage hollywoodien. Hormis quelques plans aux effets approximatifs, Brightburn en tire profit et ménage ses efforts, utilisant le hors-champ et le montage pour masquer les coutures. David Yarovesky a un vrai sens du gore, du suspense et du spectacle, ce qui lui permet d'emballer un climax très efficace, où il se joue parfois avec brio des attentes du spectateur, et s'amuse avec ses décors.
C'est bien dans cette dernière ligne droite que Brightburn brille d'un petit feu diabolique et irrésistible, offrant une alternative fort amusante aux super-héros devenus un pur produit familial, voire lisse. Détourner cette figure n'a rien de nouveau (les comics se sont amusés avec depuis des décennies), mais foncer dans le tas et ouvrir les portes d'un univers si intrigant a de quoi redonner le sourire. Ce modeste Brightburn tombe donc à pic."
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