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Peter Parker décide d'abandonner ses activités de justicier masqué pour reprendre une vie normale. Mais le destin en décide autrement.
Peter Parker accumule sans grand succès les petits boulots pour tenter de payer ses études. De plus, son activité de justicier sous le costume de Spider-Man accapare son temps libre, et Mary Jane lui reproche de ne pas prêter attention aux débuts de sa carrière d'actrice. Pour couronner le tout, son patron, J. Jonah Jameson, sous la bannière du Daily Bugle, mène une campagne de presse toujours plus dure contre son ennemi juré, Spider-Man. Devant tant de pression, Peter s'aperçoit qu'il est en train de perdre ses super-pouvoirs. C'est l'occasion pour lui d'abandonner le costume de Spider-Man pour tenter de reprendre une vie normale. Mais Otto Octavius, son mentor et ami, se transforme en terrible docteur Octopus après une expérience ratée...
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"La réussite du premier Spider-Man avait quelque chose de si fragile qu’elle semblait difficile à dupliqu
"La réussite du premier Spider-Man avait quelque chose de si fragile qu’elle semblait difficile à dupliquer. Un blockbuster plus gracieux que puissant, avec des personnages et des situations finement écrits, c’était la gageure de ce film délicat. Spider- Man 2 est supérieur encore. Dans le premier volet, Sam Raimi avait coupé la poire en deux. Une heure de comédie brillante sur les affres de la puberté ; puis une heure contractuelle de film d’action numérique pour ados, où l’auteur s’absente de son film. Cette fois, Raimi tient toutes les rênes. Le marivaudage, l’analyse subtile des doubles discours amoureux de Peter, les gerçures du petit coeur sensible de Mary Jane irriguent le film de part en part, et même les scènes d’action portent la marque de cette inspiration éperdument sentimentale. La plus belle d’entre elles voit le héros décagoulé crucifié à l’avant d’un métro aérien new-yorkais fonçant à grande allure vers un précipice. La catastrophe évitée, les usagers du bolide portent l’enfant-araignée à bout de bras et le déposent au sol, tête renversée et à demi inconscient, mi-Christ en descente de croix, mi-rockstar jetée dans la mêlée de ses fans. La scène d’action se résorbe en pietà extatique, et toujours l’émotion prend le pas sur le spectaculaire. Dans ce nouvel épisode, Peter Parker est déjà Spider-Man. Il a renoncé à sa vie de garçon comme les autres (girlfriend attitrée, réussite universitaire) pour passer ses nuits à régler les problèmes de la cité. Mais contrairement à Batman, son quotidien n’est pas celui d’un milliardaire oisif pour qui l’exercice de la justice serait un sport de riche, entre la chasse à courre et les croisières en yacht. Crapahuter la nuit entre les buildings à la poursuite de tout ce que New York compte de malfrats ne nourrit pas son homme. Le jour, Peter Parker livre des pizzas pour payer ses études. Cette veine inattendue de réalisme social est le premier attrait de Spider-Man 2. Peter loge dans un appart d’étudiant miteux dont le propriétaire le harcèle parce qu’il n’arrive pas à payer son loyer, se fait virer des multiples boulots au noir qu’il accumule, n’arrive pas à vivre de ses piges de photographe. La survie économique est un vrai souci. C’est Ken Loach en comic-book. Pour vivre à Manhattan aujourd’hui, il faut donc être plus qu’un super-héros. Le film va étonnamment loin dans sa façon de miner la féerie cartoonesque par des détails prosaïques, envoyant Peter nettoyer son costume au lavomatic (il déteint et pourrit ses T-shirts) ou le faisant redescendre du toit par l’ascenseur (comme un con), quand une petite crise d’identité met en veilleuse ses pouvoirs. C’est le noeud de ce nouvel opus : l’araignée somatise. Après la puberté, c’est le spectre de l’impuissance qui mine Peter. Et si soudain plus aucun jet blanchâtre ne sortait de son membre ? La drôlerie, le soupçon d’insolence libertaire du film tiennent à ce que cette faillite de la puissance soit davantage une chance qu’un drame. L’inconscient de Peter ne voulait pas de tout cet héroïsme. De savoureuses saynètes (illustrées par Raindrops Keep Falling on My Head de Burt Bacharach) le voient tout guilleret profiter de la vie débarrassé de l’harassante question de la responsabilité. Bien sûr, avant la fin, il renfile son masque. Mais jusqu’au bout le film prend pas mal de latitude avec les règles du genre. Notamment avec celle qui veut que ce type de sequels restaure toujours la même situation d’arrivée. On ne dira rien de la fin, mais elle fait voler en éclats l’alternative que posait le premier épisode. Spider-Man est un héros souple. Il ne connaît pas de loi d’airain, change d’avis et de vie d’un épisode à l’autre, et n’a pour seul principe que sa propension spontanée à faire le bien. La confrontation à une parole de Loi, à une figure de père, c’est la lourde problématique de son meilleur ami, Harry (James Franco), dont le fantôme paternel (Willem Dafoe) réclame toujours la vengeance. L’oedipe, c’est ce qui rend lourd, irascible, contraint – comme Harry. Orphelin par nature, teenage éternel toujours au plus proche de son désir, Spider-Man, lui, décolle, virevolte. Sa toile pousse par le milieu. Et les films de Sam Raimi s’élancent comme lui, avec une légèreté souveraine."
La Rédaction"Comme dans de nombreuses suites, Sam Raimi recentre l'histoire autour des personnages en approfondissant les acqui
"Comme dans de nombreuses suites, Sam Raimi recentre l'histoire autour des personnages en approfondissant les acquis du premier film (rappelés au cours du superbe générique) et fait ainsi grimper l'intensité dramatique de son récit vers les sommets. Dans la grande tradition des comic books originels, Spider-Man, Dr Octopus, mais aussi Mary-Jane (actrice-star) et Harry Osborne (héritier de la fortune de son père) sont, au-delà des masques qui les rendent exceptionnels, des êtres humains devant faire face à des tragédies vieilles comme le monde : désir de vengeance, amour impossible, perte d'un être cher...
En cela, Spider-Man 2 n'est pas une banale suite contant l'affrontement entre les héros et des méchants interchangeables, mais le récit des interactions entre ces personnages et de leurs questionnements internes. Dès lors, il n'y a pas de ligne directrice stricte dans le scénario, qui rebondit en toute liberté d'un personnage à l'autre, et s'octroie ainsi le droit de se désintéresser du Dr Octopus pendant près d'une heure, ou encore de remiser le costume de Spider-Man au placard en plein milieu du film pour se concentrer sur Peter Parker.
L'évolution de ce dernier par rapport au premier film est proche de celle de Ash dans Evil Dead 2 : souffre-douleur de la Terre entière, transformé en punching-ball humain par son ennemi, tandis que sa vie privée se désagrège autour de lui, il lui faudra accepter de faire les sacrifices nécessaires afin de devenir le héros qu'il peut et qu'il se doit d'être. Cette remise en question du statut de super héros, associée à un retour aux racines du mythe qui l'entoure, est une surprise de taille pour un film dont le budget avoisine les 200 millions de dollars.
Surtout que la démarche de Sam Raimi n'est pas cynique, mais au contraire honnête et humaniste : il sublime la notion de super héros en l'ancrant dans le monde réel, alternant avec une aisance confondante touches d'humour (Spider-Man pris pour un fan au costume particulièrement réussi, par exemple) et scènes à la portée émotionnelle énorme (la scène du métro aérien et sa conclusion aux résonances christiques).
Sam Raimi n'oublie pas pour autant son méchant, qui se doit d'être à la hauteur du héros. S'en donnant à coeur joie sur les effets visuels et sonores, et aidé par un Alfred Molina déchaîné au point de voler toutes les scènes dans lesquelles il apparaît, il construit un Dr Octopus à la présence tétanisante, et qui s'intègre parfaitement au récit et au développement du thème central de la saga Spider-Man depuis le premier film, à savoir le sens du devoir et les responsabilités liés au pouvoir. Avec une telle qualité à la fois formelle et d'écriture, l'affrontement entre ces deux titans atteint des sommets. "
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