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En vacances sur une île, Hae-won retrouve une amie d’enfance... battue, humiliée, violée par son mari et les habitants. Celle-ci la supplie de l'aider à fuir.
Hae-won est une trentenaire célibataire. Contrainte de quitter Séoul et de prendre des congés, elle se rend à Moodo, une petite île sauvage sur laquelle elle passait ses vacances étant plus jeune. Elle y retrouve une amie d’enfance et la découvre esclave soumise à la volonté tyrannique de ses habitants et à des humiliations quotidiennes. Celle-ci supplie Hae-won de l’aider à s’échapper, mais elle refuse de s’impliquer dans une situation qui s’apprête à basculer dans l’horreur… Présenté à Cannes 2010 lors de la semaine de la critique, Grand prix de Gerardmer 2011, un suspense aux scènes extrêmes qui ont suscité la polémique en Corée. La condition des femmes passée au filtre du thriller gore : un film-choc !
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" ... porté par un génial mauvais esprit et une méchanceté de cartoon, Bedevilled, première œ
" ... porté par un génial mauvais esprit et une méchanceté de cartoon, Bedevilled, première œuvre de Jang Cheol-soo qui fut assistant de Kim Ki-duk, est un film de fou et un pari gonflé qui restera, à n’en pas douter, parmi les moments forts de l'année (...) Bedevilled sautille d'un genre à l'autre, construit minutieusement sa progression dramatique, jusqu'à l'explosion, allégorie d’une société et de ses violences faites aux femmes poussée jusqu’à l’extrême, l’absurde, le fantastico-gore.
Sur le décor ressuscité de L'Ile nue de Kaneto Shindo, coupée du monde et où seul existe le travail de la terre, Bedevilled file droit vers la farce comme le revenge movie, où la folie insulaire rappelle celle de l'Espagnol Les Révoltés de l’an 2000 dont les enfants, comme possédés, massacraient tout adulte passant sur leur chemin. Ici, les hommes sont des bœufs monstrueux, les vieilles devenues complices à force d’être phagocytées, et puis il y a les femmes, surtout une, bonne à se prendre pied, poing et brique dans la figure. P
orté par une énergie volcanique, un goût du grand-guignol, et, en même temps, par une réelle élégance, Jang Cheol-soo fait de Bedevilled un Itchy et Scratchy sur la Isla bonita, jouissif, drôle et tapageur. Jang Cheol-soo a des choses à dire et sait les montrer. Son film, puissant et irrévérencieux, est tranchant comme une serpe."
" Dans la lignée d'Old boy ou de The Chaser, ce premier film magistral (...) confirme le goût prononcé du
" Dans la lignée d'Old boy ou de The Chaser, ce premier film magistral (...) confirme le goût prononcé du cinéma sud-coréen pour les vengeances sanglantes, à tendance perverse de préférence (...) ce film de terreur psychologique bascule du réalisme à l'absurde lors du final le plus barbare qu'on ait vu depuis bien lontemps à l'écran. Jang Cheol-soo a sans doute regardé le Taxi driver de Scorsese en boucle lorsqu'il était petit... On ne va sûrement pas le lui reprocher !"
Jérôme Vermelin" A la fois film de vengeance, drame social, et romance lesbienne, le film suit le parcours de deux amies qui se retrouvent sur l'&
" A la fois film de vengeance, drame social, et romance lesbienne, le film suit le parcours de deux amies qui se retrouvent sur l'île où elles ont grandi (...) Porté par une écriture très précise et une interprétation impeccable, le film est un choc visuel (...) Le cinéaste tenait à situer son film sur une île "pour illustrer le conflit entre la volonté d'échapper à sa condition et l'impossibilité d'y parvenir". Ce qui se passe sur Moodo, notamment la violence faite aux femmes, peut se généraliser à l'ensemble de la société coréenne. Mais le film va plus loin en montrant que les femmes elles-mêmes participent à cet état de fait. "Celles qui ont connu cette épreuve estiment qu'il serait injuste que la génération suivante ne subisse pas les mêmes traitements, explique le réalisateur. Quelque part, elles se sentent récompensées..." Joie de vivre..."
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