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Un couple, marié depuis 10 ans, réalise que laisser partir l'autre pourrait bien être la plus grande des preuves d'amour...
Dana et Arthur, la quarantaine, sont mariés depuis près de dix ans. Mais quelque chose s’est fissuré, à cause de leurs besoins, de leurs croyances, de ce que la vie leur offre, de leurs démons intimes. Un jour, ils devront décider si laisser partir l’autre n’est finalement pas la plus grande des preuves d’amour.
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"La gare et ses mouvements de gens : il y a ceux qui s’embrassent, ceux qui se racontent des souvenirs de voyages, ceux qui se quitten
"La gare et ses mouvements de gens : il y a ceux qui s’embrassent, ceux qui se racontent des souvenirs de voyages, ceux qui se quittent ou se retrouvent ; et il y a Dana qui pleure dans les toilettes. La femme cherche un taxi et, chargée de tristesse, se retrouve dans un véhicule conduit par un homme désagréable, brutal, qui certes ne fait pas honneur à sa profession, mais trahit d’emblée une forme de désarroi personnel. Dana fuit un amour conjugal qui la pèse, dans une ville de Roumanie, au milieu de la nuit. Alors elle demande à ce chauffeur acariâtre de passer cette nuit avec lui, dans son véhicule, au gré des courses qui se présentent.
Après la nuit est un film d’une grande mélancolie. Cette tristesse ne relève pas seulement du destin amoureux de Dana, mais d’un pays tout entier, la Roumanie, qui draine ses âmes en peines nocturnes, dans des paysages urbains austères et froids. Derrière la figure de ce chauffeur de taxi et de cette femme qui voudrait quitter son mari, derrière le mari lui-même, Arthur, le réalisateur, qui présente sa première œuvre cinématographique, révèle un monde de la désolation et de la quête d’un sens à son existence. Marius Oltenau dresse le constat de personnages qui cherchent une raison au bonheur, qu’il s’agisse de la vie amoureuse, sexuelle, professionnelle, ou de l’existence en général, dans un pays en pleine transition économique et sociale. Le film s’écarte de la tradition politique du cinéma roumain, pour s’attarder sur la complexité des relations amoureuses et sexuelles dans le couple. Le réalisateur prend le temps des silences, filmant le quotidien, la ville, la modernité des échanges avec les portables, ou scrutant le désir qui tremble, la peur, et la pesanteur habitant chacun des personnages.
Après la nuit constitue une sorte de récit urbain sur la volonté d’être soi. Le couple traverse peut-être sa dernière nuit où chacun doit cesser de se mentir à lui-même et rendre la liberté à l’autre. Arthur se cherche une identité sexuelle là où Dana, plus lucide, tente de s’imaginer une vie en dehors de son couple. La question homosexuelle est abordée avec beaucoup de pudeur et de fébrilité. De la même manière, le cinéaste décrit la tristesse de Dana et la défection annoncée de son couple avec grâce et délicatesse. Le titre du film apparaît quasiment en fin de récit et on ne parvient pas à déchiffrer l’énigme de la monstruosité. En fait, la véritable monstruosité est celle qui hante les personnages, écartelés entre leur envie de faire couple, leurs valeurs morales et religieuses, et la vérité de leurs désirs. La lenteur du propos n’est jamais pesante et fournit au contraire le temps nécessaire pour décrire la fin d’un amour. La mise en scène refuse la facilité mélodramatique, afin de se centrer sur les deux protagonistes, au bord du vertige.
Il s’agit d’un long métrage sur le non-dit qui étrangle certains couples. Le réalisateur joue avec les tailles de l’écran à la façon de Mommy de Dolan, quand on comprend que les personnages parviennent enfin à la vérité de ce qu’ils sont, et pour eux-mêmes, et pour tous les deux. C’est le jeu sur le silence et l’impérieux besoin de l’autre qui fournissent la matière à ce récit dense et beau."
"C’est une symphonie en trois actes. Une femme, un homme, un couple. Une femme qui demande à un chauffeur de taxi de tourner toute une nuit
"C’est une symphonie en trois actes. Une femme, un homme, un couple. Une femme qui demande à un chauffeur de taxi de tourner toute une nuit devant son immeuble pour fuir ce qui l’attend. Un homme qui passe cette même nuit chez un amant rencontré via une appli de drague. Et un couple, le leur, à la croisée des chemins après dix années gangrenées par la chape de plomb d’une société roumaine poussant à refouler tout ce qui est hors des normes : le rejet de la maternité et la bisexualité en tête. Sur une thématique classique, ce premier long grinçant offre une variation passionnante portée par un remarquable travail formel, tant sur l’image (les deux premières parties en format 1:1 traduisent l’isolement étouffant de ces deux individualités, et la dernière en classique 1:85 pour leurs retrouvailles dans un cadre soudain élargi car laissant place au dialogue) que sur le son."
Thierry Chèze"Au bout de dix ans de mariage, le couple formé par Dana et Arthur se fissure. Manque d’intérêts et de désirs communs, difficulté de plus e
"Au bout de dix ans de mariage, le couple formé par Dana et Arthur se fissure. Manque d’intérêts et de désirs communs, difficulté de plus en plus criante à communiquer ; ils doivent se rendre à l’évidence : leur séparation est la meilleure solution…
Avec ce premier long métrage ultra sensible, le Roumain Marius Olteanu sonde magnifiquement cette déchirure intime, en partie grâce à des choix formels forts. Divisé en chapitres, son film épouse à tour de rôle les points de vue des deux amants, dans les tribulations nocturnes révélatrices de ce que chacun cache à l’autre pour le préserver et garder intacts les souvenirs communs. Utilisant à bon escient un format rare (le « carré parfait »), le cinéaste nous fait ressentir la douleur de la séparation par ce manque d’espace et cette condensation. Avec un sens de la suggestion accompli, il aborde également des sujets sociaux (l’homophobie, la précarisation, l’ancrage des traditions…) qui dessinent en creux un portrait de la Roumanie contemporaine. Parmi les cinéastes de la « nouvelle vague » roumaine, Olteanu est l’un de ceux qu’on a le plus envie de suivre."
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