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Élise et Didier sont amoureux malgré leurs différences religieuses et philosophiques. Mais quand leur fille tombe malade, leur relation est mise à l'épreuve.
Didier et Élise vivent une histoire d'amour passionnée et rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de Bluegrass Country et vénère l'Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle naît une fille, Maybelle. Apprenant que leur fille développe un cancer, le couple se métamorphose...
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"Après La Merditude des choses en 2009 qui avait eu quelques retentissements au moment de sa sortie, le belge Felix V
"Après La Merditude des choses en 2009 qui avait eu quelques retentissements au moment de sa sortie, le belge Felix Van Groeningen revient sur les écrans par là où on ne l'attendait pas : le mélodrame familial et musical avec enfant malade. Mais si le postulat de départ évoque furieusement La Guerre est déclarée, le réalisateur flamand ne verse pas dans la même veine bobo/pop de Valérie Donzelli mais décrit une véritable épopée intime où viennent se percuter la romance, le sexe, la marginalité, la musique, les affres de la maladie et la confrontation avec la mort. Et ce, sans jamais laisser un temps de répit au spectateur qui vie quasi-fusionnellement au rythme des comédiens.
Construisant son film comme un aller-retour entre les différents crescendo émotionnels que cette famille hors du commun va traverser, Felix Van Groeningen dessine sa narration non pas de manière artificielle comme on a pu l'entendre mais de la manière la plus intelligible qui soit, comme si conscient et inconscient fusionnaient en parfaite harmonie. Cette alternance de drame et d'allégresse, tel un rollercoaster émotionnel, ne saurait fonctionner sans les deux comédiens fabuleux que sont Johan Heldenbergh et Veerle Baetens, justes et crédibles, tant dans leurs moments de simple allégresse que dans leurs excès, physiques et psychologiques. Pas de pathos avec "feel good attitude" de La Guerre est déclarée, ici la maladie est moche, la vie de famille peut être éprouvante, l'amour ne peut pas tout, mais les caractères incarnés et les émotions traversées dépassent la simple trivialité pour atteindre une forme de maturation métaphysique.
Film musical en plus, Alabama Monroe est pétri de références culturelles envers une Amérique complètement mythifiée par ses protagonistes principaux, amateurs et musiciens émérites de bluegrass (et ce n'est pas un hasard si Johan Heldenbergh est vraiment le leader du groupe country The Broken Circle Bluegrass) dont les mélodies si particulières accompagneront les divers épisodes de cette vie de famille au fil du rasoir, sans en édulcorer les moments les plus durs et en évitant de faire dans le pastiche convenu. Et quand le film prend des accents militants sur un certain point, ce virement idéologique ne nuit en rien au drame personnel mais au contraire lui confère une forme d'universalité qui transcende les barrières de la souffrance consentie vers une révolte consciente et libératoire, même si celle-ci aura des conséquences pénibles.
Mélodrame lacrymal mais en rien caricatural et encore moins empesé, Alabama Monroe est une pure merveille cinématographique, un film éprouvant mais jamais gonflant, maîtrisé tout en parvenant à ménager de pures appartés poétiques, habité par des personnages de chair et de sang qui sauront vous toucher par leur intensité communicative, et dont les derniers moments vont quelque peu vous hanter, une fois le générique et la musique terminés."
"Après deux longs métrages qui n’avaient pas dépassé les frontières belges, Felix Van Groenin
"Après deux longs métrages qui n’avaient pas dépassé les frontières belges, Felix Van Groeningen trouvait pour la première fois le chemin des écrans français en 2009 avec La Merditude des choses. Cette comédie dramatique, qui eut son petit succès dans l’Hexagone (116 000 entrées au terme de sa carrière), narrait les mésaventures de Gunther Strobbe, un jeune garçon coincé dans une famille de marginaux régulièrement alcoolisés. Avec Alabama Monroe, son quatrième long métrage, le réalisateur change complètement de registre. Soit l’histoire de Didier (Johan Heldenbergh, déjà à l’affiche de La Merditude des choses), leader du groupe Broken Circle Bluegrass, d’Elise, jeune tatoueuse qui en devient la chanteuse, et de leur fille Maybelle, à qui on découvre un cancer alors qu’elle n’a que six ans. Si le pitch fait rapidement penser à La Guerre est déclarée, où Valérie Donzelli et son ancien compagnon Jérémie Elkaïm « revivaient » la maladie de leur fils sur fond d’électro/pop, le traitement est ici bien différent. Histoire d’amour fusionnelle, drame familial, combat contre la mort... Alabama Monroe brasse les thèmes et les registres – feel good movie, drame… - avec brio. Plutôt que de bâtir son récit de façon linéaire – l’option retenue jusqu’au premier montage –, Félix Van Groeningen a décidé de le déconstruire, rendant l’histoire d’autant plus forte. Durant la première moitié du film, le réalisateur dévoile ainsi, parallèlement, le combat de Didier et Elise contre la maladie de Maybelle, la construction de leur couple à travers des moments triviaux mais chargés en émotion et les premières années de vie de leur fille avant qu’elle ne tombe malade. En alternant entre tristesse et allégresse, le cinéaste parvient à élaborer des séquences d’une rare intensité émotionnelle. Le charme de ses deux interprètes principaux, formidables de justesse et d’honnêteté, y est bien sûr pour beaucoup.
L’une des (très) bonnes idées du film tient dans le choix de sa BO, exclusivement composée par le groupe belge The Broken Circle Bluegrass – dont le leader n’est autre que Johan Heldenbergh. Un choix inattendu qui s’avère rapidement essentiel à la démarche de Félix Van Groeningen : raconter une histoire infiniment triste sans jamais tomber dans le misérabilisme ou le hold up sentimental. Le bluegrass, style musical au croisement de la country et du blues, devient ainsi un moyen de « désamorcer » les séquences dramatiques, sans pour autant les priver de leur émotion. Au fur et à mesure des épreuves traversées par les deux protagonistes, la BO évite au film de sombrer dans une mélancolie trop appuyée – une prouesse au vu du sujet, hautement éprouvant – en privilégiant toujours l’espoir au défaitisme. Une ode à la vie, en quelque sorte. Pour autant, Félix Van Groeningen ne cherche jamais à édulcorer la réalité. La maladie de Maybelle est montrée de façon concrète (fatigue chronique, traitements à répétition, perte de cheveux…) ; l’impuissance de Didier et Elise, qui finit par mettre en danger leur couple, jamais passée sous silence. Souvent éprouvant, toujours émouvant, Alabama Monroe est de ces films qui continuent à vous habiter bien après les avoir découverts. Ne le ratez pas."
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