
Eric M. Nilsson : "Dans l'aventure du chaos...
...il convient de marcher droit.", explique le documentariste suédois Eric Nilsson dans un français parfai...
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Porté par l'étonnant Mads Mikkelsen, un puissant drame familial signé Susanne Bier ("Open hearts"). Bouleversant!
Jacob Petersen a voué sa vie à la construction d'un orphelinat en Inde. Mais l'établissement est menacé de fermeture. Un donateur, Jorgen, lui demande alors de rentrer au Danemark pour effectuer la transaction financière. Arrivé sur place, Jorgen l'invite au mariage de sa fille qui a lieu le lendemain. Lors de la cérémonie, Jacob comprend que sa présence n'est pas sans raison... Le banquet devient alors le lieu d'un violent règlement de comptes... Porté par l'étonnant Mads Mikkelsen, un puissant drame familial qui a consacré sa réalisatrice, Susanne Bier ("Open hearts") comme l'une des meilleures cinéastes de son pays.
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" Susanne Bier incarne le second souffle du cinéma danois. Fidèle à l'esprit du Dogme, elle poursuit une oeuvr
" Susanne Bier incarne le second souffle du cinéma danois. Fidèle à l'esprit du Dogme, elle poursuit une oeuvre hantée par la question complexe de la morale (...) A l'aide d'une caméra mobile, proche des acteurs, Bier colle au désarroi des personnages confrontés à des choix identitaires brutaux. Avec une intransigeance qui l'honore, elle fuit l'émotion facile pour révéler l'humanité qui sommeille en chacun d'eux."
Christophe Narbonne" La réussite d’After the Wedding tient à l’alliage entre un scénario familial à rebondissemen
" La réussite d’After the Wedding tient à l’alliage entre un scénario familial à rebondissements digne de Fes-ten et un ton mélodramatique qui noie dans les larmes les ressorts trop bien huilés du Dogme. Il est délicat de révéler l’intrigue tant on y avance pas à pas ; qui ne veut pas en ouvrir les tiroirs sautera la parenthèse (un Danois exilé en Inde revient à Copenhague pour débloquer des fonds humanitaires et s’aperçoit que l’homme d’affaires richissime qu’il a en face de lui est marié à son ex, qu’ils ont une fille, qu’elle est en fait sa propre fille, que le businessman est mourant... et qu’il l’a fait revenir au Danemark pour qu’il prenne sa place dans la famille).
Un scénario d’une cruauté qui s’estompe peu à peu tant les désirs de tous s’emboîtent les uns dans les autres. Le brio de Susanne Bier est de savoir exactement où en est chacun dans son trajet affectif, sans contourner les effusions que les coups durs imposent. Les comédiens sont plus que convaincants : la star Mads Mikkelsen en idéaliste amer ballotté par le destin ; Stine Fischer Christensen (déjà éclatante dans Princesse) en petite perle pleureuse ; Rolf Lassgard, génial maître du jeu, ogre malade tirant les dernières ficelles (...) le montage vif saute d’un cadre et d’une échelle à l’autre, enchaînant les inserts (gros plans sur les yeux embués) et les percées en grand angle (décor somptueux de la maison luxueuse). La frontalité s’assume jusqu’au pathos. Le mariage de la fille, le théâtre de la première révélation, a beau ressembler à celui de Festen, les bons sentiments instrumentalisés par Winterberg ne gardent curieusement plus trace d’aucune perversité.."
"Comme dans ses films précédents (Open Hearts et Brothers) et avec le même scénariste, Anders Thomas Jensen,
"Comme dans ses films précédents (Open Hearts et Brothers) et avec le même scénariste, Anders Thomas Jensen, la réalisatrice retrouve ici le thème qui lui est cher de la cellule familiale en plein dysfonctionnement. Cela lui a valu de beaux succès dans son pays, comme dans les festivals (...) un film nerveux, où la caméra traque sans relâche d’excellents comédiens, leur faisant exprimer un jus de haute tenue. En ressort, une étude psychologique où les bons sentiments le disputent au vitriol, quelque part entre Mauriac et Chabrol si l’on veut chercher comparaison chez nous."
Jean Roy" A chaque nouveau film, la Danoise Susanne Bier démontre un peu plus son agilité dans l'art d'emballer un r&eacu
" A chaque nouveau film, la Danoise Susanne Bier démontre un peu plus son agilité dans l'art d'emballer un récit. Avec sa caméra réactive, sensible, elle a vite fait de camper un univers, une atmosphère, et son sens aigu de la direction d'acteurs lui permet de faire surgir, sans effort apparent, des personnages qui tiennent debout et nous entraînent illico dans leur vie en train de basculer... Car Susanne Bier n'aime que les ruptures, les fêlures, les histoires de liens qui se font et se défont, de coeurs qui se brisent et s'épanchent (Open Hearts, 2002), de familles qui se déchirent et se raccommodent (Brothers, 2004). Avec sa façon de tenir le spectateur en haleine en lui racontant les vicissitudes de l'existence, Susanne Bier atteint ici la perfection de son système de cinéma."
Frédéric Straussennonchaloir au sujet de
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