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Londres, années 30. Julia est une actrice de théâtre célèbre depuis de longues années. Mais la concurrence de la nouvelle génération se fait sentir...
Londres, dans les années 30. Célèbre actrice de théâtre depuis de longues années, Julia voit arriver la concurrence de la nouvelle génération. La vie qu'elle s'est construite menace de se briser... Une très élégante adaptation du roman de Somerset Maugham, "La Comédienne" qui valut à Annette Bening le Golden Globe de la meilleure actrice et une nomination aux Oscars.
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"(...) L'intrigue est à l'image de l'oeuvre originale, pétillante et bourrée de rebondissements th&eac
"(...) L'intrigue est à l'image de l'oeuvre originale, pétillante et bourrée de rebondissements théâtraux. Et dans le rôle de l'actrice flamboyante, Annette Bening très convaincante, aux côtés d'un Jeremy Irons plutôt inspiré dans le rôle du mari cocufié. (...)"
Yara De Lima" Istvan Szabo, réalisateur du Colonel Redl et de Mephisto, nous offre en cadeau de fin d'année un film brillant et
" Istvan Szabo, réalisateur du Colonel Redl et de Mephisto, nous offre en cadeau de fin d'année un film brillant et subtil.
En cette fin de septembre 1938, Neville Chamberlain, droit dans ses bottes, et Edouard Daladier, conscient tout de même d’avoir été berné, lâchent les Sudètes au Reich. Pendant ce temps-là, Julia Lambert se mire en ses miroirs. « Adorable Julia » (Annette Bening) : elle a besoin de s’aimer pour être adorée, et vice-versa. Cela ne l’empêche pas de douter. Actrice-vedette de théâtre, elle a la quarantaine incertaine. Elle se sent menacée. De jeunes comédiennes piaffent d’impatience dans les coulisses et les hommes jusqu’ici prêts à se damner pour elle sont distraits par les froufrous des donzelles.
Julia doit être rassurée. Mais par qui ? Son mari, directeur du théâtre (Jeremy Irons) ? Sûrement pas. Le narcissisme de l’un se nourrit de celui de l’autre et la gloire de l’une rejaillit sur leur prospérité commune. Alors, ce sera le rôle, ou plutôt la fonction, d’un Julien Sorel yankee avec lequel elle vit une passion charnelle. La guêpe, plutôt fine, comprend vite les intentions inavouées du gigolo d’outre-Atlantique. Blessée par le complot ourdi contre elle, Julia se cabre et sonne la charge d’une victoire assurée... Dans ce huis clos entre tréteaux et salons, tout n’est qu’ambition et appétit de pouvoir, amour et haine de soi, séduction et tromperies, faux-semblants et cynisme.
Bref, Adorable Julia parle de la vie de tous les jours. Avec élégance, raffinement, rapidité. On ne sait pas toujours si l’on est au théâtre ou dans la vraie vie. Pour Szabo, c’est la même chose. Le film est une adaptation au cordeau de La Comédienne (1937), un roman de W. Somerset Maugham (1874-1964), cet Anglais francophile nourri de Jules Renard, coqueluche du West End londonien avant-guerre.
Deux acteurs qui ont fait leurs premières aimes au théâtre, Annette Bening, et Jeremy Irons (à la Royale Shakespeare Company) dominent cette comédie qui a la subtilité d’un Lubitsch. On doit le scénario au redoutable RonaldHarwood( Le Pianiste et Oliver Twist, de Polanski). Et si l’ambiance n’est pas sans rappeler deux autres grands films - Retour à Howard’s end et Les Vestiges du jour - ce n’est pas pour rien. On la doit, à chaque fois, à Luciana Arrighi, décoratrice sourcilleuse, qui, pour le tournage en Hongrie a fait venir spécialement de Londres des poignées de porte et des interrupteurs de l’époque. Comment ne pas faire un beau film avec de si délicates attentions ?"
« Le théâtre est la seule réalité, tout le reste n’est que fantasme. » Habituée &agrav
« Le théâtre est la seule réalité, tout le reste n’est que fantasme. »
Habituée à cette phrase ressassée par son ancien professeur de théâtre, Julia Lambert (Annette Bening), comédienne célèbre du Londres des années 1930, ne sait plus « être » Julia. Elle joue constamment et suit, dans la vie comme sur les planches, les indications de son vieux maître de théâtre qui ne se prive pas d’apparaître, telle sa conscience, dans les moments les plus importants de sa vie. À 45 ans, la grande actrice endosse un rôle à chaque fois différent pour séduire son mari, son amant, ses amis, son public. Quand une jeune première menacera de tout lui voler, Julia devra tomber le masque pour reconquérir son talent, sa gloire, ceux qu’elle aime... et pour se retrouver.
Adaptant le roman La Comédienne de Somerset Maugham, interprété au théâtre en 1986 par Danielle Darrieux, Istvan Szabo signe un film fort, mêlant humour et drame et offrant à Annette Bening un merveilleux rôle de femme vulnérable et passionnée.
Nommée aux Oscars 2005 et récompensée d’un Golden Globe pour cette interprétation, l’actrice dévoile tout son talent, passant du rire aux larmes, rapide comme du vif-argent. Elle charme le spectateur, admiratif et troublé par ce personnage attachant, en prise aux doutes mais prêt à tout.
Beau portrait de femme et d’actrice, Adorable Julia utilise aussi le théâtre comme métaphore pour dénoncer les faux-semblants et l’obsession de l'apparence. Fiction et réalité sont étroitement mêlées au point que Julia, habituée à jouer dans sa vie, se révélera finalement sur scène. Les somptueux costumes et décors ont plus qu’un rôle esthétique. Les nombreux miroirs montrent le souci que Julia a de plaire et aident à tomber les masques en confrontant chaque personnage à sa vraie nature. L’un des costumes aura également un rôle déterminant lors d’un dénouement plus qu’enthousiasmant.
Bénéficiant d’un scénario solide, d’une reconstitution soignée et d’excellents seconds rôles, dont Jeremy Irons en mari-producteur, le film ne pâtit que d’un titre français mièvre. L’intitulé original (Being Julia, « Etre Julia ») traduisaitbien mieux tout l’enjeu de ce long métrage, ou comment une actrice pourra cesser de jouer sa vie pour enfin « être ». D’autant plus que Julia, usant de séduction, de roublardise et même de cruauté, n’est pas toujours si adorable... mais tellement craquante."
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