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Sofia Coppola

Sofia Coppola

Pour fêter l’arrivée de Priscilla sur UniversCiné, notre équipe pédagogique s’est réunie pour échanger sur le cas de l’élève Sofia Coppola et rendre son bulletin de notes. 

Inspirée par le roman comme par le fait divers, par l’Histoire comme par son histoire, le travail de la cinéaste se caractérise avant tout par le prisme féminin de ses récits. De l’interminable plan fixe sur la culotte rose transparente de Scarlett Johansson au regard caméra licencieux de Kirsten Dunst, la réalisatrice s’attache à confier le premier rôle aux épouses, aux reines, aux adolescentes… En un mot, aux femmes.

 

Mars Express :

Mars Express :

Premier long-métrage de Jérémie Périn, co-écrit avec Laurent Sarfati, Mars Express emprunte autant aux codes de hard SF qu’à ceux du film noir. S’appuyant sur des références foisonnantes pour mieux les transcender et inventer un univers riche, Mars Express interroge notre rapport à la science, au progrès et à notre humanité.

Jérémie Périn (réalisateur et co-scénariste) et Laurent Sarfati (co-scénariste) nous expliquent le processus de création de ce long-métrage, tout au long des quatre années de travail nécessaires à la réalisation de ce petit bijou d’animation française.

 

PAST LIVES VS LA LA LAND

PAST LIVES VS LA LA LAND

C’est bien connu : les histoires d’amour finissent mal (en général). Et même si ce n’est pas exactement le cas de Past Lives : Nos vies d'avant et de La La Land, les films de Celine Song et de Damien Chazelle explorent d’autres voies que celle du traditionnel happy end, dans lequel le couple triomphe de tous les obstacles pour finir ensemble, vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants.

Qu’il s’agisse de Mia et Sebastian, aspirants artistes voulant réussir à Los Angeles ou des anciens amoureux d’enfance coréens Nora et Hae Sung qui se retrouvent 24 ans plus tard à New York, tous vécurent heureux certes, mais séparément. À l’occasion de l’arrivée de Past Lives : Nos vies d'avant sur UniversCiné, retour sur deux films qui déconstruisent la comédie romantique, pour la rendre plus réaliste.

L'art du crime

L'art du crime

Maître de l’horreur, du giallo, de la peur, tous ces qualificatifs sont justes pour caractériser Dario Argento. Son ample filmographie composée de chefs-d'œuvre comme Les Frissons de l’angoisse, Suspiria ou Ténèbres, aura permis au cinéaste italien d’être l’un des dignes représentants du cinéma de genre. Trauma, Le Syndrome de Stendhal, Le Sang des Innocents et The Card Player, font quant à eux partie d’une période mal aimée de la carrière d’Argento. Encore peu étudiés, ces longs-métrages des années 1990 et 2000 attestent, malgré certaines imperfections, les terrains d’expérimentation d’un metteur en scène investissant l’horreur comme un lieu de réflexion sur l’art. En filmant des meurtres, le réalisateur fonde une pensée du crime équivalente à celle d’un artiste accomplissant une œuvre, pleine de tranchant mais non sans une certaine logique de mise en scène.

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TOP PAOLO SORRENTINO :

TOP PAOLO SORRENTINO :

Héritier revendiqué de Fellini, grand habitué du festival de Cannes, Paolo Sorrentino est autant apprécié que critiqué pour sa mise en scène grandiose de l’intime, traversée de fulgurances, de visions oniriques et de moments de grâce. De son premier long-métrage, L’Homme en plus, à Silvio et les autres, la filmographie de Sorrentino trace en filigrane un portrait - à charge - de l’Italie au fil des décennies, à travers des figures politiques (Silvio Berlusconi, Giulio Andreotti) ou d’autres, plus anonymes.
La plupart de ses personnages, figures masculines vieillissantes, ont en commun leur vision désabusée du monde et de ceux qui le peuplent. En pleine crise existentielle, tous se retrouvent face à leurs gloires et leurs amours passées, face au temps qui file, et surtout, face à celui qui reste.
À l’occasion de l’arrivée de La Grande Bellezza et Youth à l’abonnement sur UniversCiné, retour sur vingt ans de carrière, en huit films.

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How to have sex :

How to have sex :

En seulement trois ans, Molly Manning Walker s’est imposée comme l’une des représentantes majeures de la nouvelle génération de réalisatrices britanniques, aux côtés de Charlotte Wells (Aftersun), Charlotte Regan (Scrapper), Rose Glass (Saint Maud) ou encore Charlotte Colbert (She Will).
Après plus de dix ans à travailler comme directrice de la photographie, son premier long-métrage, How to have Sex, a remporté le prix Un certain regard à Cannes 2023. Trois ans plus tôt, son court-métrage Good Thanks, you? avait déjà été présenté à la Semaine de la critique.
D’un film à l’autre, la réalisatrice explore les mêmes thématiques : la question du consentement, l’agression sexuelle et la gestion du traumatisme, l’après. Tout en restant toujours au plus près de ses personnages féminins.

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Predator vs Oncle Boonmee

Predator vs Oncle Boonmee

Predator et Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) sont deux films que tout oppose. Gonflé à la testostérone, le blockbuster américain met en scène l’affrontement d’un alien monstrueux et d’un commando surentraîné mené par Arnold Schwarzenegger, tandis que la fiction thaïlandaise raconte le voyage dans le passé d’un homme sur le point de mourir après sa rencontre avec les fantômes de ses proches. Malgré leurs cinémas radicalement différents, les réalisateurs John McTiernan et Apichatpong Weerasethakul ont communément investi la jungle dans le but d’y faire apparaître des monstres. Le Predator d’un côté, extraterrestre démoniaque prêt à tout pour tuer alors que de l’autre côté, des gorilles aux yeux rouges sont tantôt les réincarnations des êtres du passé, tantôt les compagnons de route des hommes. Deux regards que tout semble séparer, mais qui ne dissimulent pas certaines fascinations et préoccupations communes.

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