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Claire arrive à Versailles et cherche désespérément la rue Carnot. Arnaud l'attend pour un dîner en tête. Mais les imprévus s'accumulent...
Un jeune Versaillais invite une jeune Parisienne à dîner chez lui. Après avoir mis les petits plats dans les grands, Arnaud s'aperçoit alors que Claire, son invitée, est arrivée et qu'il a oublié un détail très grave qui risque de compromettre sa soirée.
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" Bruno Podalydès est un malin. Son Versailles rive gauche pourrait s’entendre comme une métaphore du "premie
" Bruno Podalydès est un malin. Son Versailles rive gauche pourrait s’entendre comme une métaphore du "premier film" : à partir d’une situation simple — un homme et une femme dans un appartement —, comment faire avancer un scénario ? La réponse est dans l'étude de caractères : c’est parce qu’Arnaud est un garçon timide, maniaque, bien-séant et tout compte fait, extrêmement compliqué, que le scénario va pouvoir s’emballer...
En cela, Podalydès ne fait que s'inscrire dans la tradition d’un classicisme français, proche d’un Rohmer pour la géographie sentimentale, d’un Truffaut pour la maîtrise de l’espace. Il y ajoute une verve comique qui ne tient qu'à lui.
Et à ses acteurs. Denis Podalydès -son frère — et Isabelle Candelier forment un couple épatant. Progressivement envahis par des fâcheux de tout acabit, leurs personnages, émouvants de maladresse, semblent tellement faits pour s’entendre qu’on accueille la pirouette finale du scénario avec un espoir amusé."
" Parti sur une banale et finalement navrante affaire de drague, Versailles rive gauche se termine quarante-sept minutes plus tar
" Parti sur une banale et finalement navrante affaire de drague, Versailles rive gauche se termine quarante-sept minutes plus tard sur la résolution d’une équation à plusieurs inconnues: comment faire entrer un maximum de personnages dans un minimum d’espace? L'espace mini : un appartement riquiqui où vit le jeune Arnaud dragueur. Les personnages maxi (...). En tout quinze personnes, ou plus exactement quinze prénoms dont la valse colle un fameux vertige.
Dans la vie, cette intrigue ne dépasserait pas le stade potache d'un pari un peu stupide et d’un suspense limité: vont-ils y arriver? Dans un film c'est évidemment beaucoup plus passionnant, ne serait-ce que techniquement : mais où diable ont-ils réussi à fourrer la caméra? De fait, Bruno Podalydes pose et résoud son énigme avec des moyens strictement cinématographiques. Dans le ciel de ses réferences, une étoile obligatoire: les Marx Brothers et la fameuse scène d'Une nuit à l’Opéra où dans une cabine de bateau transite un troupeau d'humains. (...) il y a dans Versailles rive gauche une cavalcade de citations, elles, en revanche, tout à fait désirées. En vrac: Tintin (surtout le Lotus bleu et l'Etoile mystérieuse), Balzac (la Peau de chagrin), Truffaut (les 400 Coups), Renoir (le Carosse d’or), la moussaka (surgelée), les globes terrestres (lumineux), bref toute une série de collections qui semblent éparpillées dans le film comme autant de grigris pour le protéger. Mais de quoi?
De nous? De lui? De ses audaces? De sa timidité? Comme si Podalydes avait besoin avant de se lancer d’attacher sa ceinture en forme de connivence : un univers supposé commun à toute une génération, la sienne, une "culture" instruite de BD et de cinéphilie.
(...) Il n’est pas rien par exemple, et même gonflé, et en tout cas hilarant que dans la géographie encombrée de Versailles rive gauche la région vedette soit le fameux petit coin : les chiottes, à la fois comme valeur refuge, cabinet de lecture, commodité de la conversation, lieu d’aisance et sorte de caca ex machina qui régie la circulation des affects ambiants."
"Le bouche à oreille avait beaucoup couru dans les rues de Cannes à propos de ce film : "47 minutes, pas une d
"Le bouche à oreille avait beaucoup couru dans les rues de Cannes à propos de ce film : "47 minutes, pas une de plus... Un budget de misère... Ça ne raconte rien... Enfin, rien de plus qu’une soirée ratée... C'est tordant ! On se régale... " Tous ceux qui me parlaient de Versailles Rive gauche avaient le regard allumé, celui qui ne trompe pas. (...)
A partir d’un argument très mince, Bruno Podalydès renoue d’emblée, pour son premier film, avec l’esprit de Jacques Becker, dans Rue de l’Estrapade, ou celui de Truffaut, dans la série des Doinel, celui de l’observation juste, enjouée et forcément drôle, sans que le comique soit jamais sollicité pour lui-même. Chacun des intrus qui pénètrent dans le petit appartement est aussitôt croqué, épinglé, mais nullement caricaturé. Le ton choisi est celui de l’esquisse ou de la nouvelle. En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, les notations fusent, les caractères se dessinent, les émotions se font jour. Mais rien n’est souligné ni arrêté. Le charme de Claire, comme son nom l’indique, est transparent, mais elle emporte avec elle le mystère de ses sourires et, plus encore, celui de ses vrais désirs.
Le film est à l’image de cette fort prometteuse interprète, énigmatique et délicieux. Oui, c’est vrai, on se régale !"
" «Tu as trouvé facilement ? », demande Arnaud. « Oui, oui », répond Claire, que l'on vient
" «Tu as trouvé facilement ? », demande Arnaud. « Oui, oui », répond Claire, que l'on vient de voir errer dans les rues de Versailles. Le premier d'une série de petits mensonges (dont certains d'inspiration scatologique), qui mènent aux quiproquos, qui mènent à la catastrophe : Claire ne passera pas la nuit avec Arnaud. Ces petits mensonges sauvent la face et le vernis de cette microsociété de "fils de", dont l'énergie est essentiellement accaparée par le paraître : les habitants de Versailles rive gauche.
Bruno Podalydès est né à Versailles rive gauche. Il y vit toujours. Il a choisi de réaliser son film dans un appartement, lieu de tous les plaisirs de ces jeunes gens puisqu'ils y organisent, certains samedis soirs, ces soirées habillées où l'on n'entre que précédé d'une particule et qu'on appelle rallyes. Mais son appartement est bien trop petit pour y caser tous ces noms à rallonge. S'inspirant des Marx Brothers (la cabine de bateau) ou de Jerry Lewis (limousine ou ascenseur), le pari de Podalydès était de faire entrer dans ce mouchoir de poche et, par extension, dans l'oeil de sa caméra, le plus de monde possible. Toute une troupe de fâcheux qui vont sacrifier le tête-à-tête de Claire (Isabelle Candelier) et Arnaud (Denis Podalydès, le frère du réalisateur) sur l'autel de l'amitié. Pari réussi, à coups de prouesses techniques servies par des plans-séquences savants. Cela au service de dialogues simples et pertinents, dits par des comédiens aussi talentueux qu'inconnus (mention très spéciale à Ariane Pirié, qu'un rallye trop arrosé a laissée malade sur le bord de la route). C'est très drôle et, en plus, c'est court : 50 minutes. Ce premier film a déjà été récompensé aux festivals de Clermont-Ferrand, Chamrousse et Cannes (section Cinémas en France)."
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