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Un animateur-vedette voit sa carrière brisée quand, pensant être hors antenne, il dit ce qu’il pense d’un sénateur. Une amère critique du rêve américain.
Un vagabond est sélectionné par une émission de télévision et devient animateur vedette. Son ascension fulgurante est brisée par son cynisme qui éclate au grand jour lorsque, pensant être hors antenne, il dit ce qu’il pense d’un sénateur. Ecrite par Budd Schulberg, une très amère critique du rêve américain mise en scène par l'un des plus brillants auteurs de l'Hollywood fifties, Elia Kazan ("Sur les quais", "Un Tramway nommé désir").
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" En 1957, Elia Kazan proposait déjà une sévère critique de "l'American way of life" qui trouvera plus tard une force accrue dans L'Arrangem
" En 1957, Elia Kazan proposait déjà une sévère critique de "l'American way of life" qui trouvera plus tard une force accrue dans L'Arrangement. Il y dénonce les méthodes publicitaires par lesquelles on fait et on défait un homme, sans aucun souci de son devenir, pour les seules nécessités politiques du moment. Elia Kazan, avec une virulence lyrique, attaque tous azimuts : la télé, les ligues de moralité, les magazines à scandale et certaines pratiques journalistiques..."
Alain Carbonnier" Elia Kazan nous offre le premier grand film contre la démagogie dans toutes ses formes et dans tous ses domaines. Un Homme dans la foule,
" Elia Kazan nous offre le premier grand film contre la démagogie dans toutes ses formes et dans tous ses domaines. Un Homme dans la foule, que je tiens pour une grande et belle oeuvre dont l'importance dépasse le cadre de la critique cinématographique, a vivement déplu au public français parce qu'il se situe aux antipodes de Sur les quais et qu'il attaque aujourd'hui ceux-là mêmes qu'on flattait hier."
François Truffaut" Le héros de Schulberg Kazan est, de leur propre aveu, un "mélange de Will Rogers, James Dean, Arthur Godfrey, Huey Long et Billy Graham".
" Le héros de Schulberg Kazan est, de leur propre aveu, un "mélange de Will Rogers, James Dean, Arthur Godfrey, Huey Long et Billy Graham".
Il est symptomatique de trouver dans cette liste un cow boy pontifiant à la philosophie démagogique, un jeune acteur inculte, mais dévoré par l'ambition, un commentateur politique bonasse qui s'encanaille auprès de son public en jouant du banjo et en patinant sur roulettes, un prêtre canon qui épilepsise les fidèles en les couvrant d'insultes, enfin, last but not least, un dictateur...
A ceux qui trouvent exagérée la carrière politique de Lonesome Rhodes, puis sa plongée spectaculaire, on rappellera l'éducation historique du général Eisenhower par l'acteur Robert Montgomery, les procès Kefauver qui furent télévisés et le torpillage de McCarthy par le commentateur Ed Murrow...
Dans la plupart des films à controverse que nous offre Hollywood, le sujet supplée à l'effet plastique... Mais chez Kazan, le sujet sait devenir pretexte : le récit est plein d'inventions, et les morceaux de bravoure se succèdent... et font évoluer le film de la flânerie mississipienne au pandemonium expressionniste."
" Un homme dans la foule est sans doute le plus beau et le plus dur des films de Kazan. C'est aussi le plus violent réquisitoire que l'ont a
" Un homme dans la foule est sans doute le plus beau et le plus dur des films de Kazan. C'est aussi le plus violent réquisitoire que l'ont ait prononcé au cinéma contre les moeurs de la publicité et de la télévision et contre une extrême droite américaine où le patriotisme, le puritanisme font bon ménage avec le mépris de l'homme, la dissolution, l'arrivisme."
Jacques Doniol-Valcroze" A Face in the Crowd développement scénaristique de la nouvelle Your Arkansas Traveller de Budd Schulberg ressemble comme un frère "triplé
" A Face in the Crowd développement scénaristique de la nouvelle Your Arkansas Traveller de Budd Schulberg ressemble comme un frère "triplé" aux deux premiers enfants du romancier, les célèbres What makes Sammy run et The harder they fall : même schéma narratif (le destin abusif d'un colosse aux pieds d'argile), même jugement moral timidement incarné par un observateur lucide, même amertume, même humour sauvage, même dynamisme incontrôlable, même rapidité.
Il suffisait pour faire brûler tout cela sur un écran d'un metteur en scène capable d'allier le brillant de Panique dans la rue, le grinçant de Baby Doll et l'ampleur de Viva Zapata. Il suffisait d'Elia Kazan, certes, mais d'un Kazan débarrassé des pensums, généreux ou non, de la grosse machine hollywoodienne, les Gentleman's Agreement et les Sea of Grass.Tourné en quatorze semaines dans les vieux studios VItagraph de la Côte Est, Un homme dans la foule est une chasse perpétuelle, et fructueuse, à la fébrilité spontanée.
Patricia Neal a décrit, dans Films and Filming, les méthodes de travail du maître. Kazan fait peu répéter, mais tire beaucoup de prises (...) puis il choisit dans ces prises de spontanéité toute fraîche, mais qui va s'émoussant, les mments les plus vrais, les plus criants, de simples éclairs aprfois. D'où un montage souvent court dans les moments intenses mais soutenue, de "sur le vif" survolté, de naturel atteint de fièvre.
Et puis il y a, entre ces pandémoniums de frénésie hurlante, les trous d'ombre de l'accalmie, les moments où un ange passe (...) ici, c'est Patricia Neal (...) Ces mouvements violents et contradictoires de la cyclothymie, Kazan ne les fait pas seulement succéder à l'intérieur de ses films , mais dans l'oeuvre même, d'un film à l'autre (...) Mais ce va-et-vient incessant du trépidant au relaxé, du hot au cold , est moins peut-être une névrose que le silgne inhabituel d'une impérieuse vitalité. Il reflète la vie de l'Amérique toute entière. Il retrouve la vieille alternance des arts charnels, instinctifs et sanguins, tel le jazz... "
" Tournée à l'énergie, cette parabole-là (un guitariste de province transformé en vedette mégalomane de la naissante télévision) ne s'embarr
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