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Le Riot Club est réservé à l’élite de la nation. Miles et Alistair, deux étudiants en première année, ne reculeront devant rien pour en faire partie...
Le Riot Club est réservé à l’élite de la nation. Ce cercle très secret d’Oxford fait de la débauche et de l’excès son modèle depuis 3 siècles. Miles et Alistair, deux étudiants en première année, ne reculeront devant rien pour avoir l’honneur d’en faire partie...
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" Cette histoire vraie a inspiré une pièce de théâtre, Posh, écrite par une jeune Anglaise, qu'a transposée à l'écran la Danoise Lone Scher
" Cette histoire vraie a inspiré une pièce de théâtre, Posh, écrite par une jeune Anglaise, qu'a transposée à l'écran la Danoise Lone Scherfig. Qui pose un regard mordant sur la bonne société british... Jamais théâtral, le film, tout en vivacité, est conçu comme une série d'étapes symboliques : une suite de bizutages subis par deux nouveaux venus, l'un très grand-bourgeois, l'autre pas vraiment de la haute... Dans cette première partie, la cinéaste accompagne l'agréable allégresse de ce nouveau Cercle des poètes disparus, où l'on hurle « Carpe fucking diem ! » avant de vomir son champagne sur le capot d'une voiture de sport.
Tout en jouant sur la séduction de ses jeunes comédiens (notamment Max Irons, fils de Jeremy), la réalisatrice laisse percer une dureté inquiétante. Surtout dans la seconde partie, lorsque le Riot Club se réunit pour un nouveau banquet... On évoque, alors, le souvenir de Festen (1998) : Lone Scherfig met à profit les leçons du Dogme — mise en scène proche du reportage en direct — pour orchestrer un règlement de comptes entre classes sociales. Sa critique du pouvoir et de l'argent, seules valeurs du Riot Club, en définitive, prend une dimension concrètement contestataire, et réjouissante. "
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