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À la fin du Moyen-Age, deux sœurs dont la mère a été accusée de sorcellerie trouvent refuge dans les montagnes chez un paysan veuf et père d'un petit garçon.
À la fin du Moyen-Age, la mère de la jeune Margit et de sa sœur aînée Katla est brûlée pour sorcellerie. Leurs vies étant en danger, les deux jeunes filles ne peuvent plus rester au village et doivent fuir dans les montagnes. Johann, un paysan veuf qui élève son petit garçon Jonas, les recueille. Margit et Jonas deviennent très vite amis. De son côté, Katla jette un sort à Johann pour qu'il tombe amoureux d'elle. À cause de cela, Jonas déteste profondément Katla. Pendant ce temps, Margit, qui voit des apparitions de sa mère défunte, trouve refuge dans un univers mystique... Inédit pendant 30 ans, après sa présentation à Sundance, le film constitue la première apparition de la toute jeune Björk au cinéma.
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"Etrange film, en noir et blanc, qui date de 1990, et qui est resté dans un placard pendant vingt-neuf ans. Dans un Moyen Age de
"Etrange film, en noir et blanc, qui date de 1990, et qui est resté dans un placard pendant vingt-neuf ans. Dans un Moyen Age de légende, deux sœurs, Margit et Katla, se mettent sous la protection de Johann, un veuf, leur mère ayant été brûlée pour sorcellerie. Le fils de Johann, Jonas, tente de séparer son père de Katla, et les relations virent à l’aigre. Mais le fantôme de la sorcière réapparaît… Dans l’ombre de Bergman (« le Septième Sceau »), la réalisatrice américaine Nietzchka Keene promène une caméra poétique sur des paysages austères, des visages durs, des cieux lourds. C’est beau, angoissant et très dépouillé, avec la première apparition de Björk (22 ans). Inspiré d’un conte de Grimm, ce film, tourné en 1987, a été projeté dans des festivals, mais, inexplicablement, il est tombé dans l’oubli et n’était jamais sorti en France. Une fascinante découverte. "
François Forestier"Katla et sa jeune sœur, Margit, n’ont qu’un seul souhait : vivre en paix, auprès d’un homme auque
"Katla et sa jeune sœur, Margit, n’ont qu’un seul souhait : vivre en paix, auprès d’un homme auquel elles pourront offrir un enfant. Mais les choses se passent rarement comme on les souhaite, au point que la jeune femme Katla, esseulée, doit commettre un acte de sorcellerie pour obtenir les grâces d’un homme. Ce dernier est veuf, père d’un enfant. Sa femme, décédée, a été elle-même brûlée pour faits de sorcellerie. Le récit pourrait se résumer à ces quelques phrases, mais Quand nous étions sorcières est bien plus que cela. C’est tout à la fois une histoire champêtre à la manière de George Sand, un essai fantastique inspiré d’une nouvelle de Maupassant ou la transcription toute personnelle d’un conte des frères Grimm.
Le film dégage dès les premières images une sorte de langoureuse fascination. Evidemment, la présence de Björk, toute jeune, n’y est pas pour rien. La chanteuse égrène du bout des lèvres des récits pour enfants, parfois à peine chantés, et on reconnaît la force mélodique des titres à venir de la célèbre chanteuse. Le timbre de la voix est frémissant, et on pense tout naturellement au rôle incroyable qu’elle occupait dans le film de Lars von Trier, à travers ce visage candide et merveilleux qu’elle offre au spectateur. Elle incarne Margit qui n’est que bonté et naïveté. Elle nous ramène quelques décennies en arrière, où l’on condamnait les femmes accusées de sorcellerie, dont la science nous révélera plus tard qu’elles souffraient d’hallucinations sonores et visuelles que l’on rencontre chez des patients schizophrènes.
Le film irradie de beauté. Si les images ont été restaurées, il faut saluer le travail minutieux sur la lumière et la photographie, entrepris par Nietzchka Keene, réalisatrice en son temps, hélas décédée. Les personnages évoluent dans des décors naturels somptueux, où la montagne côtoie les bords agités de la mer. Le film cultive un art de l’esthétique rare dans le cinéma moderne, tout en ne négligeant pas les dialogues et l’intérêt pour le récit. En effet, trop souvent, le cinéma scrupuleux de défendre une esthétique de l’image avant tout, se centre sur les effets en mettant de côté le scénario. Ici, tout est pensé. La mise en scène est précise, en recherche permanente d’une harmonie entre la nature très présente, le jeu des comédiens et la lumière. Quand nous étions sorcières est un film à l’esthétisme sublime dont on perçoit à chaque instant, le travail incroyable de la réalisatrice pour donner chair à ce conte.
Enfin, on ne peut pas terminer cette critique sans saluer l’extraordinaire modernité de ce film de 1990. Quand nous étions sorcières parle déjà du statut de la femme en Europe ou ailleurs. Les femmes sont consignées au rôle de mères de famille ou de domestiques, et de sorcières quand elles décident de leur destin et de leur liberté. Néanmoins, Nietzchka Keene ne choisit pas un ton misérabiliste ou froidement dénonciateur. Elle montre, à travers ce récit universel et intemporel, que l’émancipation féminine n’est pas un moindre mot dans nos sociétés contemporaines. Elle dénonce aussi avec pudeur le sort qui était réservé aux malades mentaux â une certaine époque, comme si, en substance, le droit à la différence, encore aujourd’hui, était encore loin d’être une évidence."
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