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Se laver, s'habiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus faire à son arrivée dans un centre de rééducation suite à un grave accident.
Se laver, s'habiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus faire à son arrivée dans un centre de rééducation suite à un grave accident. Ses nouveaux amis sont tétras, paras, traumas crâniens... Bref, toute la crème du handicap. Ensemble ils vont apprendre la patience. Ils vont résister, se vanner, s'engueuler, se séduire mais surtout trouver l'énergie pour réapprendre à vivre. Patients est l'histoire d'une renaissance, d'un voyage chaotique fait de victoires et de défaites, de larmes et d’éclats de rire, mais surtout de rencontres : on ne guérit pas seul...
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"Un séjour de longue durée à l’hôpital n’est pas de prime abord réjouissant. Il peut tou
"Un séjour de longue durée à l’hôpital n’est pas de prime abord réjouissant. Il peut toutefois le devenir, par les rencontres avec les patients, le contact avec le personnel hospitalier - médecins, infirmiers/infirmières, administrateurs… Avant de devenir Grand Corps Malade, son nom de scène, Fabien Marsaud eut un grave accident entraînant une tétraplégie partielle qui l’obligea à séjourner plusieurs mois à l’hôpital. Il en gardera un souvenir ému qui lui donnera un nom d’artiste, le poussera à écrire un livre et aujourd’hui à réaliser et sortir un film.
Le sujet médical est une constante de la création artistique depuis l’Antiquité, puis notamment Molière. La littérature, suivie par la production audiovisuelle, a abondamment traité le sujet dans de nombreuses séries, d’"Urgences" à "La Clinique de la Forêt noire", et pléthore de films, de "Knock" (d’abord une pièce de théâtre), à "Hypocrate". Cette fascination pour le sujet médical et/ou hospitalier traduit l’humanité qu’il y a derrière, dans la fragilité de la personne humaine et l’investissement des praticiens à y pourvoir. "Patients" n’y déroge pas, avec en plus un discours sur le handicap, la solidarité entre les malades, mais aussi le vécu plus ou moins traumatique inhérent, voire les conflits adjacents.
De dramatique, le destin de Ben - l’alter égo de Fabien Marsaud/Grand Corps Malade - verse dans une bonne humeur inattendue, tant ses réactions face à l’adversité prêtent à rire. Tout comme son contact avec le personnel hospitalier et les autres "tétras", "paras", "traumas crâniens" qui l’entourent. Tous ont des personnalités bien trempées, et se prêtent à des échanges savoureux, plein d’humour et de réparties. Si "Patients" n’est pas une comédie, l’on y rit beaucoup, sans que les émotions, plus intimes, soient négligées. Le réalisme du film va à son bénéfice et la mise en scène n’a rien d’hésitante. Elle joue d’inventions renouvelées, notamment dans les cadrages, à hauteur des malades, de leurs déplacements endigués par la maladie, et de leurs efforts.
Quiconque a passé un long séjour à l’hôpital se retrouvera dans "Patients". Dans la véracité de ses anecdotes, la qualité d’écoute, la vraie compassion, l’humanité qui s’y développent. Dans les amitiés qui s’y nouent et le dévouement du personnel hospitalier, aussi. Avec, comme Ben dans le film, et d’autres, le sentiment de quitter l’établissement à regret. Comme c’est le cas à la vision de "Patients", avec lesquels l’on passerait bien encore un peu de temps."
"Casse-gueule de se raconter à nouveau, lorsque l’on est auteur et slameur reconnu. Et qu’on a déjà t
"Casse-gueule de se raconter à nouveau, lorsque l’on est auteur et slameur reconnu. Et qu’on a déjà témoigné d’un moment essentiel de son parcours atypique dans un livre, Patients, paru en 2012 aux Éditions Don Quichotte. Mais le défi et le renouveau font partie intrinsèque de la vie et de la création de Fabien Marsaud, alias Grand Corps Malade. Ce nom de scène justement, qui trouve tout son sens originel avec ce récit d’un grand garçon à la carcasse brisée, qui se recolle en un avec la vie. Judicieuse idée de donner un autre prénom au héros du film, Ben. On est ici dans une fiction, et il faut accrocher à un personnage incarné par un acteur. Et ça marche.
Vu notamment chez Louis Julien Petit dans Discount et Carole Matthieu, et chez Emmanuelle Bercot dans La Fille de Brest, Pablo Pauly a la tâche délicate de se glisser dans la peau de celui que Grand Corps Malade fut, qui plus est devant sa caméra. Avec précision et sans esbroufe, il réussit une composition tout en finesse. Intérieure, forcément, car la plupart du temps immobilisé physiquement, avec comme moyen d’expression le visage, le regard, la voix. Puis le corps, progressivement, gagne en mouvement. Composition extérieure finalement, car l’enveloppe, même figée, donne à voir, exprime, témoigne. Qu’il soit alité, assis dans un fauteuil, ou qu’il tombe, et retombe.
Mehdi Idir et Grand Corps Malade misent sur une caméra subjective initiale, et la carte de l’immersion par identification totale fonctionne. Puis l’axe se déplace, pour faire voir celui par les yeux duquel on voyait jusque là, dans l’environnement de son recouvrement. Pari gagné de faire adhérer le spectateur à un lieu unique, souvent fermé, et à une intrigue réduite. Mais l’écriture est riche. Les micro-événements ont leur importance, et gagnent en sens avec leur répétition, qui s’enrichit chaque fois des liens tissés et de l’attention portée à l’Autre : soins, ateliers, exercices, visites, repas, échanges. Les enjeux de survie, d’amélioration physique, de cap mental et d’affects transcendent la peinture réaliste.
Chaque personnage vient d’un être réel que Fabien a côtoyé durant son année de rééducation. Soufiane Guerrab, Moussa Mansaly, Nailia Harzoune et Franck Falise transmettent une humanité forte à leur version des autres patients, face aux soignants bienveillants (Yannick Renier, Dominique Blanc) et foutraques (Anne Benoît). Pas de visée tire-larmes, mais une option plein cap sur l’énergie et sur l’autostimulation. La croyance dans son être entier pour Grand Corps Malade, qui raconte la réincarnation et la reconquête de soi-même. Lui qui aura quarante ans cette année. Une corde de plus à son arc de funambule."
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