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Un soir d'Halloween, Lucie et deux amis décident de pénétrer dans la mystérieuse maison d'une ancienne professeur de danse classique plongée dans le coma.
Avec deux amis, Lucie pénètre, une nuit d'Halloween, dans la mystérieuse demeure d'une ancienne professeur de danse classique plongée dans le coma. La maison renferme un secret qu'il est peut-être imprudent de vouloir percer... Après leur premier essai horrifique ("A l'intérieur", présenté à Cannes à la semaine de la critique), les deux cinéastes persistent avec un nouveau film de genre stylé. Un ambitieux conte fantastique au féminin.
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Quelques années après le choc frontal et gorasse d'À l'intérieur, les duettistes de l'horreur made in France Alexandre Bustillo et Julien Ma
Quelques années après le choc frontal et gorasse d'À l'intérieur, les duettistes de l'horreur made in France Alexandre Bustillo et Julien Maury reviennent au ciné de genre avec Livide, un projet qui semble à première vue beaucoup plus « calme » que leur premier essai (moins ouvertement enragé en tous cas), et surtout beaucoup plus ambitieux, que cela soit d'un point de vue scénaristique ou formel.
En effet, en abordant l'exploration d'une lugubre maison abritant de sombres secrets z'et créatures, le scénario des deux jeunes réals s'inscrit dans la grande tradition du film de maison hantée ou de fantômes, à tendance gothique, qu'ils abordent avec une rigueur et un sérieux qui ne se démentent jamais. « À l'espagnole » me direz-vous ? Hé bien pas exactement. Parce que comme on pouvait s'en douter, leur récit ne reste pas forcément sur les rails du simple film de maison hantée : la générosité de ses auteurs emmènera le spectateur dans d'autres directions, souvent inattendues, dans une sorte de fourre-tout visuellement sublime, au cœur duquel les influences hétéroclites créeront une harmonie dissonante assez grisante pour qui goûtera cet épatant mélange des genres, mais qui pourra également, on l'a constaté lors de la projection du film au Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg, se révéler déstabilisant pour certains spectateurs.
Slalomant sans le moindre problème de rythme entre les séquences poétiques et les vrais moments de flippe (George A. Romero, présent à Strasbourg, y est allé de ses petits sursauts), Livide s'offre donc quelques séquences vraiment magnifiques et se révèle être rapidement un film unique et très attachant, jusque dans ses petits défauts (dialogues un peu trop « écrits », jeu de Marie-Claude Pietragalla un poil outrancier, réactions des personnages parfois étranges...). Le seul vrai reproche que l'on pourrait faire au duo Maury/Bustillo est sans doute qu'à force de crouler sous les références, les clins d'yeux et autres emprunts visuels, les réals oublient un peu trop de mettre d'eux-mêmes dans leur bébé : on pense au cinéma de Mario Bava et à la Hammer, à Claude Chabrol, à John Landis bien sûr, à Dario Argento, Jean Rollin ou encore à La maison des 1000 morts, Insidious, Cronos, etc, mais où sont Maury et Bustillo, qui sont Maury et Bustillo ? Cela dit, ne boudons pas notre plaisir et les intenses émotions ressenties devant Livide qui impose sans peine ses qualités et son charme gothique, encore amplifiées par la beauté incandescente de ses deux Chloés, Chloé Coulloud et Chloé Marcq.
Deuxième long métrage de Maury et Bustillo après l'horrifique A l'intérieur (2007), Livide revisite le film de vampires sous les cieux breto
Les deux compères reviennent aujourd'hui en nous proposant, sous des auspices similaires, une petite visite du film de vampires, naviguant entre gore et poésie fantastique. Il s'agit cette fois de la nuit d'Halloween, du Finistère déchiqueté, et de trois jeunes gens un peu niais qui décident de braquer un manoir habité par une ex-chorégraphe centenaire et sans défense (interprétée par la danseuse Marie-Claude Pietragalla).
Pour ce faire, les auteurs mettent en place une atmosphère saisissante, remplie d'animaux empaillés et menaçants, de ballerines assoiffées de sang, de mécanismes hybrides qui associent la mécanique à la chair.
Tout cela est saturé de réminiscences cinéphiliques (de Franju à Hitchcock en passant par Cronenberg) et se développe selon un récit qui se partage entre le convenu et le brouillon. Le film est néanmoins sauvé par sa tenue formelle et la beauté de ses visions, qui nous entraînent dans l'univers du conte cruel.
Faire du cinéma bis pas trop bête et sans dépenses pharaoniques, c'est encore possible. Un coin de Bretagne sauvage qui fleure bon la légen
Faire du cinéma bis pas trop bête et sans dépenses pharaoniques, c'est encore possible. Un coin de Bretagne sauvage qui fleure bon la légende arthurienne, un vieux manoir, des animaux empaillés, une infirmière dingo, il n'en faut guère plus au duo Bustillo-Maury, déjà remarqué dans A l'intérieur, avec Béatrice Dalle, pour ficher la trouille. Dans ledit manoir réside une richissime centenaire plongée dans le coma, un masque à oxygène sur le visage. Une fille et deux garçons y entrent par effraction et n'arrivent plus à en ressortir. Mystère, puis terreur à tous les étages.
C'est simple, efficace, assez poétique. Précis dans l'exploitation du décor et de ses accessoires maléfiques, un peu moins dans la direction d'acteur. Le thème de l'enseignement de la danse classique qui vire au cauchemar fait penser au Suspiria de Dario Argento, un modèle du genre, que les auteurs français revisitent sans complexe, avec une forme d'élégance encore pleine d'innocence. Cela donne un mixte improbable de Club des Cinq, de Maupassant et de Dracula.
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