Lukas Moodysson : "Un film sur une flamme qui refuse de s'éteindre"
Très remarqué avec Fucking Amal et Together, le jeune cinéaste suédois Lukas Moodysson change de registre avec l...
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Le réalisateur de "Fucking Amal" dresse le portrait brutal d'une ado qui descend aux enfers. Une tragédie écrite sur le visage d'ange d'une actrice prodigieuse.
Lilya attend. Sa mère est partie pour les Etats-Unis.Plus de nouvelles. Et Lilya, 16 ans, seule dans une banlieue de l'ex-Union Soviétique, rêve sa vie en trainant dans les rues avec un gosse de 11 ans. L'espoir, ce serait loin, là-bas, en Suède. Un mirage ? Le réalisateur de "Fucking Amal" dresse le portrait brutal d'une ado qui descend aux enfers. Une tragédie inscrite sur le visage d'ange d'une jeune actrice prodigieuse.
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" Après deux films scrutant avec une certaine finesse mais aussi beaucoup de tendresse le petit monde provincial suédois (Fucking Amâl et To
" Après deux films scrutant avec une certaine finesse mais aussi beaucoup de tendresse le petit monde provincial suédois (Fucking Amâl et Together), Lukas Moodysson s'est rendu en Russie. En voulant suivre le parcours en forme de chemin de croix de Lilya, adolescente livrée à son inexpérience du monde et représentante de cette génération sacrifiée qui voit les jeunes femmes de l'ex-bloc soviétique devenir valeur marchande jusqu'à la prostitution et l'esclavage, le jeune réalisateur a pris le risque de bousculer ses habitudes. Plutôt valables, celles-ci fonctionnaient beaucoup sur sa relation à la culture suédoise qui rendait ses chroniques candides très attachantes. Comme Moodysson n'est pas non plus de ceux qui stylisent leur cinéma ou proposent un regard froid et précis sur le sujet observé, on aurait pu penser qu'il se perdrait en filmant une culture différente de la sienne et surtout en s'engageant sur le terrain d'un néoréalisme cru éprouvé par beaucoup depuis Rossellini et, plus près de nous, Moi, Christiane F, droguée, prostituée d'Uli Edel (1981).
Mais ce qui l'intéresse réellement, c'est d'épouser pleinement le regard adolescent et de l'accompagner, avec sa naïveté, à la découverte de la barbarie et de la vérité du monde. Peu importe donc que ce mélodrame soit parcouru de ralentis et d'une utilisation emphatique de la musique, Moodysson le met en scène comme un conte, à l'image de ceux où la rêverie, la candeur et la beauté d'un état enfantin coïncident avec une cruauté sans borne. D'où sa justesse et une certaine intensité."
" Cet itinéraire d’une jeune fille perdue (...) est évidemment poignant et (...) Moodysson sait éviter les images racoleuses et larmoyantes,
" Cet itinéraire d’une jeune fille perdue (...) est évidemment poignant et (...) Moodysson sait éviter les images racoleuses et larmoyantes, tout en faisant partager l’intimité et le désespoir de cette adolescente sacrifiée. Ceux qui verront Lilya 4-Ever ne seront pas près d’oublier l’innocence et la stupeur qui marquent le visage de cette jeune fille réalisant peu à peu qu’elle est en train de vivre son agonie."
Christophe d’Yvoire" c'est avec une force émotionnelle inouïe que Moodysson parvient à susciter l'empathie. Fuyant sentimentalisme et racolage, sa réalisation
« Lukas Moodysson s''affirme comme un très grand cinéaste. Lilya 4-ever est une oeoeuvre coup de poing, brute, dégraissée de tout sentimenta
« Lukas Moodysson s''affirme comme un très grand cinéaste. Lilya 4-ever est une oeoeuvre coup de poing, brute, dégraissée de tout sentimentalisme, sans discours moralisateur, exposant implacablement la dérive d''une jeune fille abandonnée par sa mère et par la société. Il y a une extraordinaire humanité dans la mise en scène de Moodysson, qui sait parfaitement tenir la distance entre un recul trop anonyme et une empathie trop démago. La jeune Oksana Akinshina est impressionnante. Le film aussi »
Eric Libiot" Grand petit film sur les laissés-pour-compte, Lilya-4-ever n’est rien de moins qu’un méchant coup de
On sent les coups venir dès la première scène où, sur une musique hardcore hurlante, une toute jeune fille court le long des avenues d’une v
On sent les coups venir dès la première scène où,
sur une musique hardcore hurlante, une toute jeune fille court le long des
avenues d’une ville grise, visage tuméfié, corps désarticulé, avant de
s’arrêter, prête à sauter d’un de ses ponts qui surplombe les voies express...
Comme dans son premier long métrage, le sensible Fucking Åmål, Lukas
Moodysson filme des adolescents, avec une empathie qui ne laisse passer aucune
fausse note. Seulement, ici, ce n’est plus l’ennui d’un trou paumé qui les
ronge mais une misère totale, et l’impossibilité de concevoir un avenir là où
ils vivent : une banlieue lugubre et insalubre, quelque part en ex-Urss.
Deux gosses y zonent ensemble. Lilya, une fille de 16 ans que sa mère a
abandonnée, et Volodia, un garçon de 11 ans que son père met régulièrement
à la porte. Ils se shootent à la colle, parlent de la vie et de la mort, se
réchauffent l’un l’autre.
Dans cet univers glauque, leur amitié est comme un
miracle... qui ne résiste pas longtemps à l’horreur de la réalité. L’histoire
de Lilya, qui commence par faire quelques passes, puis se retrouve piégée en
Suède dans un réseau de prostitution, ressemble sans doute à beaucoup d’autres
histoires sordides et bien réelles. A ces filles anonymes, abusées, puis
réduites en esclavage, Lukas Moodysson donne un visage. Dur à regarder en face.
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