
Jean-Pierre Marielle : "Quoi faire d'autre ?"
VIDEO | 2014, 6'| Tueur ? Jean-Pierre Marielle a préféré faire l'acteur mais il serait bien incapable de dire po...
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Monsieur Henri, représentant en parapluie, plaque tout pour sillonner les routes de Bretagne, se consacrer à la peinture, à ses modèles et à célébrer leur sexe.
Henri, représentant en parapluie, est incompris de sa femme et de ses enfants. Sillonnant les routes de Bretagne, il décide un jour de tout quitter pour ne plus ne se préoccuper que de son plaisir. Désormais, sa vie est dédiée à la peinture, à ses modèles et à leur sexe, qu'il entend honorer comme le plus beau des paysages... L'un des plus grands rôles de Jean-Pierre Marielle (sublimant quelques répliques qui font toujours rougir) dans un film devenu l'emblème de la comédie paillarde française des années 70. Un énorme succès, et, dans son genre, un classique. #Ce film est précédé d’une préface de Jérôme Wybon, réalisateur de documentaires sur le cinéma et consultant dans l’édition vidéo de films de patrimoine.
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"D'un film à l'autre, Joël Seria reste fidèle à sa vision d'un bonheur vagabond, qu'on va cue
"D'un film à l'autre, Joël Seria reste fidèle à sa vision d'un bonheur vagabond, qu'on va cueillir le long des routes, hors de la morosité du quotidien : (...) A y regarder de près, ce film n'est ni vraiment populiste, ni réellement breton, mais juste assez roublard et pittoresque pour prendre l'allure d'un cinéma spontané, naturaliste, et plein de santé qui évoque la belle époque de Pagnol et la vigueur d'un folklore à jamais perdu."
26/08/1975" Il fallait s'y attendre : la chaisière de service n’a pas aimé Les Galettes de Pont Aven. Choquée, la
" Il fallait s'y attendre : la chaisière de service n’a pas aimé Les Galettes de Pont Aven. Choquée, la frangine. Elle écrit dans son bulletin paroissial néo-naturaliste : « Si le pubic rit — et si le film marche — ce sera pour de mauvaises raisons : quelques répliques d’une vulgarité grasse, quelques situations graveleuses. » Le public rit et le film marche, au grand dam des grenouilles de bénitier. Vulgaire et graveleux, le public se réjouit de voir des belles fesses en gros plan et un curé en soutane complètement givré. Mais les culs bénis ont la chair triste. Ils acceptent l’érotisme à condition qu’il débouche sur une quête métaphysique, la frénésie sexuelle à condition qu’elle témoigne d’une débâcle morale, genre Dernier Tango. Elles en redemandent, du Dernier Tango, les punaises de sacristie. Mais Les Galettes de Pont Aven, elles leur restent en travers du gosier. Car la chair y est gaie, triomphante même. Le cul féminin y est consacré comme un instrument de félicité suprême, de béatitude absolue. Le paradis est dans l’entredeux. Il faut voir la face épanouie, cramoisie de bonheur de Jean-Pierre Marielle broutant le minou d’Andréa Ferréol. Il s’en fout pas mal que Dieu soit mort, notre représentant en parapluies. Un petit coin de parapluie contre un coin de paradis, elle n’avait rien du tout d'un ange (...)
Oui, le dialogue des Galettes est résolument grossier, d’une agressive trivialité. Certes, on peut regretter la délicatesse de touche, le sens de l'ellipse qui faisaient le charme de Charlie et ses deux nénettes (...) A l’ellipse, Séria a substitué la redondance, mais le propos reste au fond le même, l’apologie de l’obsession sexuelle va dans le même sens que l’éloge de la tendresse. D’ailleurs appétit sexuel et tendresse vont toujours de pair. C’est même la tendresse qui incite Marielle à bander. Le cœur et la verge fonctionnent sur la même longueur d’ondes.
En le démontrant, Joël Séria a fait œuvre d’humaniste. Il aime la beauté chaleureuse. A ses yeux, un cul féminin est un objet d’art digne de vénération. Naturaliste, vénérant la beauté naturelle, il réprouve tout comportement anti-naturel. En cela, il fait œuvre de moraliste. Tous les personnages de son film sont sympathiques. Tous, même le pelerin « fou de Dieu » incarné par Claude Piéplu (génial), sauf deux, d'ailleurs plus ridicules que puants, qui se rejoignent dans l’excès contraire (les excès sont toujours contraires) : la bigote refoulée et le vicelard débridé (...)
Moins strictement subversif que dans Mais ne nous délivrez pas du mal, et moins gentiment sournois que dans Charlie et ses deux nénettes, Séria mène à bien dans Les Galettes de Pont Aven une entreprise de salubrité publique. Son euphorie subversive remet le monde à l’endroit en nous débarrassant par la rigolade des relents, des remugles de la continence chrétienne.
Du haut de quatre monts de Vénus, vingt siècles de sexualité tragique vous contemplent. Vu l’importance du message, peu importe que ce ne soit pas un film parfait et digne d’enchanter les puritains formalistes ou les pornos de l’esthétisme. Il est vrai qu’après une première demi-heure époustouflante, et avant de s’achever au sprint, le film traîne un peu, s’attarde, se répète, tourne en rond, comme tenu à bout de bras par Marielle tout seul. Séria manque de rigueur, c’est sûr, et alors ? Que son film soit parfois mal fichu, c’est bien possible, et je m’en fous, vu le bonheur qu’il me procure.
Séria n’est pas Eustache, ni Téchiné, ni Doillon, les meilleurs. Mais il est aussi fort dans son registre. On n’a jamais demandé à Rabelais d’écrire Les Pensées de Pascal."
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