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Comme ceux de sa famille, Léolo aurait pu finit idiot, obsédé ou violent. Mais Léolo s'échappe : grâce aux livres et à son imagination...
Le jeune Léolo vit entassé avec les siens dans un taudis de Montréal. Il note sur papier les réflexions que lui inspire cet univers sordide. Reniant ses origines, il affirme venir de Sicile, lieu de rêves et de grands espaces... Réalisé cinq ans après "Un zoo la nuit", "Léolo" est le deuxième et dernier film du cinéaste, décédé dans un accident d’avion en 1997. Présenté en sélection officielle du festival de Cannes, "Léolo", fantastique et poétique, est considéré comme un incontournable et déjà classique du cinéma québécois. En compétition officielle au festival de Cannes 1992.
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" On avait découvert Jean-Claude Lauzon avec Un zoo la nuit, premier long métrage magnifique écrit et réa&
" On avait découvert Jean-Claude Lauzon avec Un zoo la nuit, premier long métrage magnifique écrit et réalisé à l’estomac. Cinq ans après, le réalisateur canadien revient avec un film visionnaire. Léolo est un voyage baroque où l’auteur transfigure à nouveau la réalité, où il mêle ses souvenirs à son imaginaire. Et dépasse l’autobiographie pour atteindre une dimension poétique et universelle (...)
Ici, pas de structure linéaire, d’explication rationnelle ou de psychologisme à bon marché, mais plutôt un puzzle composé de morceaux obsédants. Oui, obsessionnel, le film l’est tout entier, jusque dans son amour presque incongru de la langue, à une époque où la mode est à l’imagerie effrénée. Mais attention, question imagerie, Lauzon n’est pas en reste. Pas de chromos sirupeux dans Léolo mais des visions brutales, dantesques, délirantes et parfois dérangeantes. On y voit aussi bien une femme se faire « engrosser » par une tomate qu’un enfant sodomiser un chat. Perturbant, non ?
Fuyant tout misérabilisme, le cinéaste mélange avec audace la peinture ubuesque, les distorsions oniriques et la crudité triviale. Un tel film échappe à toute tentative d’explication, il transcende le réel en un hommage bouleversant au rêve et à l’imaginaire. Et sa beauté étrange est de l’ordre de l’insaisissable. "
"Pas moyen de résister à ce Léolo-là, à ce Lauzon osé : comme une branche au milieu du Saint-
"Pas moyen de résister à ce Léolo-là, à ce Lauzon osé : comme une branche au milieu du Saint-Laurent, on est emporté par l'histoire, avec ses personnages truculents, joués au diapason. J.C. Lauzon a tourné son film dans un style coup de poing avec des tons chauds et une bande sonore internationale (un mélange de chants arabes et de chansonnettes italiennes d'où émerge un refrain de Gilbert Bécaud, etc.), omniprésente mais sans gêner. Enfant de la Belle Province, le cinéaste y a mis également un esprit à la Gilles Carles, celui de la meilleure époque, avec un humour ravageur, du culot et beaucoup de tendresse. Gare, c'est explosif !"
Philippe Royer, 19/05/1992" On pensera bien sûr à Toto le héros. Mais Léolo est beaucoup plus dérangeant.Et irréel en m
" On pensera bien sûr à Toto le héros. Mais Léolo est beaucoup plus dérangeant.Et irréel en même temps de crûment réaliste. Pour oublier, en effet, son environnement sordide, accablant, et parce qu'il a trouvé, coincé sous un pied de table qu'il contribuait à rendre moins bancale, le seul livre de la maison, L'Avalée des avalées, de Réjean Ducharme, qu'il dévore, bonnet de laine sur la tête, la nuit à la lumière du réfrigérateur enrouvert, Léolo écrit. Sa vie et ses rêves. Pour dire, et prouver, “qu'il ne l'est pas, lui”. Sous-entendu, fou, comme toute sa famille (…) et c'est ainsi, sur sa voix-off, que l'on entre dans l'univers fou-fou-fou de Léolo Lauzeau, projection baroque gaillarde, désespérée et tendre de l'enfance pauvre du metteur en scène (…)
Il est des scènes insupportables (…) il est des séquences bouleversantes (…) Le film secoue mais ne s'oublie pas."
" Il y a là du baroque, du grouillant qui est la vie même, et aussi une compassion vraie, une tendresse pour cette famille
" Il y a là du baroque, du grouillant qui est la vie même, et aussi une compassion vraie, une tendresse pour cette famille (…) Léolo est le deuxième film du Québécois Jean-Claude Lauzon (Un zoo, la nuit). L'urgence et la nécessité d'y dire ce qu'il nous dit percent sous chaque plan. Avec des trouvailles et des échappées à foison.C'est un enfant qui rêve, un enfant très éveillé qui note chaque jour dans un cahier son imaginaire fertile à l'éveil de la libido. Un enfant du lumpen de Montreal (…) Et il regarde autour de lui, sa mère magnifique, son père avachi, son grand-père libidineux, son grand fr!re culturiste et débile (…) et c'est chaque fois en un regard prenant, cru, cruel."
Michel Boujut, 17/09/1992"Léolo est enfant, mais il vit déjà dans les ténèbres. Pourtant, dans son malheur, il a de la chanc
"Léolo est enfant, mais il vit déjà dans les ténèbres. Pourtant, dans son malheur, il a de la chance, un homme-mémoire veille sur lui, une réincarnation de Don Quichotte, qui ramasse dans la nuit les écrits jetés par Léolo, les conserve et les lit. C'est cette voix qui guide le film étincelant de Jean-Claude Lauzon, film-monde extrêmement enlevé, film d'enfance jamais enfantin, ce Léolo attachant comme un gosse.
Et la voix nous raconte tout, déballe l'indicible (…) Léolo, à sa manière, est lucide. Il sait le danger quen, régulièrement la voix rappelle : “Parce que moi, je ne rêve pas, écrit Léolo, moi je ne le suis pa.” Il veut dire : fou. Et cette folie est le fantôme du film, l'Enfantôme, comme l'écrivait Ducharme, qui pointe son nez froid dans une réalité déjà ivre. “Je me regardais jouer à ma vie “ écrira encore Léolo avant d'embarquer à son tour sur la grande Nef du spleen lympahtique, l'affreux voyage de la mélancolie : faon meurtri, las et brûlant dans sa baignoire de glace. Léolo est parti.Sans la grâce, le film de Jean-Claude Lauzon serait un terrifiant pensum. Mais celle qu'il atteint souvent est si parfaite, si aboutie eût égard aux pièges gluants qui guettaient le projet, qu'elle fait oublier les rares facilités de Léolo, son côté Chatilliez par exemple, ou bien Toto le héros. En éclairant le plus cru de la vie avec les feux d'une poésie éruptive, il a donné à son film la plus étrange des beautés, celles des monstres, celle du souffle terrible, du lyrisme d'estomac. Celle que l'on prend telle que ou que l'on ne prend pas. Au risque, dans le second cas, de beaucoup regretter."
" La famille est montrée façon Reiser tendre ou film italien (…) Bâfreurs, obèses, tous un grain plus
" La famille est montrée façon Reiser tendre ou film italien (…) Bâfreurs, obèses, tous un grain plus ou moins... Il y a des scènes mémorables (…) Réellement des idées-forces, un tantinet rentre-dedans toutefois, avec unhommage appuyé au romancier Réjean Ducharme, dont le livre L'Avalée des avalées apparaît par à-coups en guise de parrainage affectueusement revendiqué."
Jean-Pierre Leonardini, 18/05/1992Nos offres d'abonnement
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