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C'est une ville où les gens sont si déprimés que le magasin le plus florissant est celui où on vend des objets pour se suicider. Tout va changer avec un bébé..
Imaginez une ville où les gens n’ont plus goût à rien, au point que la boutique la plus florissante est celle où on vend poisons et cordes pour se pendre. Mais la patronne vient d’accoucher d’un enfant qui est la joie de vivre incarnée. Au magasin des suicides, le ver est dans le fruit…
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"(...) Patrice Leconte renaît en renouant avec la passion de ses débuts en tant qu’artiste : le dessin – il a pas mal griffonné dans le maga
"(...) Patrice Leconte renaît en renouant avec la passion de ses débuts en tant qu’artiste : le dessin – il a pas mal griffonné dans le magazine Pilote au cours des années 1970. Le roman à succès de Jean Teulé dont est tiré le film était fait pour cet esprit iconoclaste, qui en tire une adaptation enlevée. Tout, dans les choix artistiques (le style caricatural, la noirceur détournée, les chansons absurdes), évoque modestement Tim Burton (...) Le Magasin des suicides a visuellement de la gueule. Il démontre l’étendue du savoir-faire français, qu’on n’en finit plus d’encenser. C’est amplement justifié, vérifiez par vous-même."
Christophe Narbonne" Comédie macabre (...) son côté « petite boutique des horreurs » et son mauvais esprit patenté (...) fait aussi en creux le portrait d’une
" Comédie macabre (...) son côté « petite boutique des horreurs » et son mauvais esprit patenté (...) fait aussi en creux le portrait d’une société laminée par la crise et un désespoir lancinant qui n’est pas sans rappeler l’état d’esprit du moment."
Sophie Grassin" ... entre humour noir et poésie du désespoir (...) Quelque part entre l'univers rétro-biscornu d'un Sylvain Chomet, période Triplettes de
" ... entre humour noir et poésie du désespoir (...) Quelque part entre l'univers rétro-biscornu d'un Sylvain Chomet, période Triplettes de Belleville, et la folie funèbre d'un Tim Burton, ce drôle de dessin animé brumeux et nocturne tente de trouver sa propre identité, en multipliant les pistes visuelles et narratives. Le côté comédie musicale est plutôt réussi, sarabande entraînante et macabre. Pour les décors, les dessinateurs ont rivalisé d'inspiration, peaufinant la moindre affichette, le plus petit détail, ce présentoir à cordes pour se pendre ou cette collection d'animaux vénéneux."
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