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En 1885, la rencontre d'une mystérieuse Américaine et d'un jeune officier bientôt fou amoureux d'elle. Une grande fresque romanesque dans la Russie des tsars.
En 1885, en Russie, Tolstoï, un jeune cadet, tombe amoureux de Jane, une belle et mystérieuse Américaine depuis peu débarquée. Celle-ci vient retrouver Douglas McCracken, l'inventeur d'une machine à déboiser qu'il souhaite vendre aux Russes. Jane, feignant d'être la fille de McCracken, séduit le général Radlov, susceptible d'ouvrir le marché à son ami. Mais Radlov est un proche de Tolstoï.
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"Au sortir de ces 179 minutes d'images en mouvement que dure Le Barbier de Sibérie (...), on se dit que le cinéma, qu
"Saga, fresque, ces deux mots vont dès ce soir courir sur toutes les lèvres pour qualifier une oeuvre aux séquence
" Il y avait dans les précédents films de Mikhalkov (Les Yeux noirs, et même Soleil trompeur) des moments où
" Il y avait dans les précédents films de Mikhalkov (Les Yeux noirs, et même Soleil trompeur) des moments où l’absurde se glissait comme un voleur dans l’histoire. Ici, sans abandonner un instant l’histoire d’amour de Jane et de son Tolstoï, Mikhalkov laisse la bouffonnerie faire jeu égal avec le lyrisme (bal désopilant, fête colorée et fellinienne). Puis la bouffonnerie cesse et, soudain, l’émotion renaît. C’est donc un film romanesque. Comme on en réalisait, jadis, à Hollywood. A l’image de cette séquence où, dans un camp militaire, un soldat, affublé d’un masque à gaz qu’il s’obstine à garder – au nom, disons, d’une certaine idée de l’art –, fait découvrir, sur un piano irréel éclairé aux bougies, la douceur de la musique de Mozart à un militaire lourdaud, soudain touché par la grâce."
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