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À Brest, une pneumologue découvre un lien entre plusieurs morts et la prise d'un médicament. Elle entame un dur combat pour faire éclater la vérité.
Irène Frachon travaille comme pneumologue dans un hôpital de Brest. Elle découvre que le Mediator, un médicament vendu depuis trente ans, aurait de graves effets secondaires et serait responsable d'un certain nombre de morts suspectes. Elle décide de révéler l'affaire aux médias mais ne se doute pas des embûches qu'elle va rencontrer. Épaulée notamment par Antoine Le Bihan, un chercheur, elle se lance dans une lutte sans merci avec le laboratoire qui commercialise le médicament. Le combat est difficile d'autant que sa hiérarchie ne veut pas froisser une entreprise qui finance la recherche...
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"Réalisatrice énergique de La Tête Haute, scénariste habile de Polisse, actrice sensible, primée à Cannes pour Mon Roi, Emma
"Réalisatrice énergique de La Tête Haute, scénariste habile de Polisse, actrice sensible, primée à Cannes pour Mon Roi, Emmanuelle Bercot sait tout faire, et avec brio s’il vous plaît. C’est derrière la caméra qu’on la retrouve ce mercredi avec La fille de Brest, le récit haletant du combat d’Irène Frachon pour faire reconnaître la dangerosité du Médiator. Nous sommes en 2007 et cette pneumologue "de province" établit, grâce à l’aide de son collègue, le docteur Antoine Le Bihan, un lien direct entre la mort de plusieurs de ses patients et la prise de ce médicament commercialisé par le laboratoire Servier depuis plus de 30 ans. Pendant de longs mois, cette mère de famille au caractère bien trempé va se heurter à l’indifférence des autorités sanitaires et l’hostilité d’un groupe pharmaceutique qui tentera par tous les moyens de la discréditer…"
"On reproche souvent au cinéma français de ne pas savoir s’emparer d’une actualité encore chaude pour en tirer une grande œuvre cinématographique. Comme si l’exercice était réservé au téléfilm de service public, honnête sur le fond mais banal dans la forme. Ici c’est tout le contraire. Dès les premières minutes, où Irène Frachon photographie le cadavre d’une patiente décédée, la caméra colle aux basques de son héroïne pour ne plus la lâcher pendant deux heures, jusqu’à la révélation du scandale. Entre les deux, Emmanuelle Bercot raconte les doutes, les joies et les peurs de son héroïne."
"Si La Fille de Brest est rythmé comme un vrai bon thriller médical, la cinéaste a également le chic pour croquer les petits instants de la vie quotidienne, en apparence anodins, comme lorsque Irène étudie les dossiers médicaux des victimes pendant que sa grande famille fait de la musique dans un joyeux bordel. Ou que ses enfants lui font prendre la pause, dans une grande partie de rigolade, pour un article de presse consacré à son livre, Mediator 150 mg. Combien de morts ?, qui donnera l’alerte auprès des médias. Mais le film ne serait pas aussi réussi, il faut bien le dire, sans son extraordinaire vedette. Sur le papier, faire jouer une pneumologue originaire de Charente à une comédienne danoise est un choix pour le moins improbable. Avec un accent prononcé de surcroît. Sauf que Sidse Babett Knudsen n’est pas une actrice tout à fait comme les autres. Le grand public français l’a découvert dans le rôle de la Premier ministre Birgitte Nyborg dans l'excellente série politique Borgen, diffusée sur Arte. Notre cinéma l’a adopté et couronné d’un César du meilleur second rôle féminin l’an dernier pour L’Hermine, avec Fabrice Luchini."
"Tout le monde se souvient de l'affaire du Mediator, soutenue par la publication d'un livre à succès* qui a fait l'effet d'une bombe en 201
"Tout le monde se souvient de l'affaire du Mediator, soutenue par la publication d'un livre à succès* qui a fait l'effet d'une bombe en 2010. Le film qui en est tiré aujourd'hui, signé de l'actrice et réalisatrice Emmanuelle Bercot (« La Tête haute »...) relaie avec une grande efficacité cette onde de choc. De la première à la dernière image, on est addict à cette histoire de médicament. « La Fille de Brest » raconte en effet le combat d'une pneumologue du CHU de Brest, Irène Frachon (voir ci-contre), qui avait détecté un lien de cause à effet entre la mort par problèmes cardiaques de patients victimes d'obésité et l'absorption d'une molécule antidiabétique, le benfluorex, également utilisée comme coupe-faim. Commercialisé depuis 1976 par les laboratoires Servier sous le nom de Mediator, on estime à 2 millions le nombre de personnes traitées et à plus de 1 000 décès recensés par l'Inserm (évalués entre 500 et 1 000 dans le film)."
"Sa réalisation est bourrée d'une énergie puisée dans celle de l'héroïne, laquelle a quasiment trouvé son double dans l'actrice danoise Sidse Babett Knudsen, vedette de la série « Borgen ». L'idée en revient à Catherine Deneuve. Lorsque Emmanuelle Bercot, elle-même fille d'un chirurgien à Lariboisière, a proposé ce choix à la pneumologue, cette dernière, contre toute attente, a explosé de joie. Et pour cause, dans la famille Frachon on est fan de la série. « La Fille de Brest », qui n'est pas sans cousinages avec « Réparer les vivants », la récente adaptation du roman de Maylis de Kerangal, montre qu'une nouvelle génération de cinéastes sait désormais s'emparer de scénarios cogneurs, à la Yves Boisset, mais avec la modernité de style, de ton et d'interprétation qui convient."
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