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Une plongée au cœur du parti d'Extrême droite français à travers le portrait d'un jeune militant engagé dans la campagne présidentielle de 2017.
Bastien a vingt ans et milite au Rassemblement National, ex-FN, depuis cinq ans. Quand débute la campagne présidentielle, il est invité par son supérieur à s’engager davantage. Initié à l’art d’endosser le costume des politiciens, il se prend à rêver d’une carrière, mais de vieux démons resurgissent… Un portrait intime, dans lequel s'invite la littérature, autant qu'une étude minutieuse et magistrale du processus de "dédiabolisation" à l’œuvre dans le parti créé par Jean-Marie Le Pen.
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"La cravate est un film d’une très grande intelligence, qui se sert du parcours en politique d’un jeune picard, pour tenter de rendre l
"La cravate est un film d’une très grande intelligence, qui se sert du parcours en politique d’un jeune picard, pour tenter de rendre lisible la mécanique effrayante qui asservit un grand nombre de militants extrémistes. Cette cravate, finalement, celle que porte Bastien, celle que portent les cadres du parti, racontent la construction identitaire des militants frontistes. On ne naît pas radical. On le devient peu à peu en endossant le costume adapté. On le devient en digérant les blessures de son existence. Mais heureusement, il y a le cinéma, celui de Mathias Théry et d’Etienne Chaillou qui soudain, met à nu la vérité brutale de ce récit intimiste et permet à la lumière de rejaillir dans ces yeux cernés de douleur."
Laurent Cambon"Avec La Cravate, les auteurs prétendent que leur film ne « nous apprendra rien sur le Front national », mais leur point
"Avec La Cravate, les auteurs prétendent que leur film ne « nous apprendra rien sur le Front national », mais leur point de vue est sans appel sur des comportements qui, même sous couvert de « com », sont inacceptables.
Certes, l’extrême droite n’a pas l’exclusivité des pratiques douteuses, mais dans le contexte de « dédiabolisation », le FN encourage les manipulations, l’opportunisme et la mauvaise foi de ses militants.
Persuadés aujourd’hui qu’ils ne sortiront « pas indemnes » de l’expérience de La Cravate, les partisans ennemis – Bastien d’un côté, Étienne Chaillou et Mathias Théry de l’autre – se donnent au public dans un acte de résistance et de bravoure. Seront-ils victimes de récupération politique ? Que penser des éloges de François Ruffin (France Insoumise) en vitrine de la page Facebook de La Cravate ? Le RN (ancien FN) utilisera-t-il cet argument pour nier l’esprit sincère de ce « film pour tous » ?
Il revient au public de ne pas céder aux chants des sirènes, de lever la tête dans l’obscurité et d’apporter son soutien (ou non) à un film salutaire et d’une grande probité."
"Le film traite en profondeur de la « transformation » du Front national, des relents de racisme qui y perdurent avec des cadres qui malgré
"Le film traite en profondeur de la « transformation » du Front national, des relents de racisme qui y perdurent avec des cadres qui malgré leurs discours se comportent en arrivistes. En bref, nous assistons à un déballage par la petite porte, de la cuisine interne du parti. Mais ce n’est pas forcément le plus important. Le principal c’est de comprendre pourquoi Bastien en est venu à cette militance : le sentiment de mépris qu’il a ressenti tout au long de sa vie et son besoin d’exister. Faire perdre leur dignité aux gens, en les traitants de « fainéants » d’ « assistés » de « suiveurs » ou pire de « rien » ne fait que verser de l’huile sur le feu de l’amertume, mauvaise conseillère.
Il fallait du génie aux auteurs pour inventer un tel protocole de création qui permet une étonnante distanciation de la personne suivie, tout en captant au plus près les réactions de ce qu’a été sa propre vie.
Étonnant, passionnant, génial, La cravate est sans contexte le documentaire politique à ne rater sous aucun prétexte."
"Que cache donc ce titre un peu blague qui évoque une comédie de Francis Veber ? « La cravate » est ici synonyme de respectabilité. Quand Ba
"Que cache donc ce titre un peu blague qui évoque une comédie de Francis Veber ? « La cravate » est ici synonyme de respectabilité. Quand Bastien, 20 ans, gueule ronde à peine sortie de l’enfance, l’attache, il entre dans la cour des grands. On le sent un peu gourd dans son costume, lui, l’habitué du sweat baggy qu’il enfile pour ses parties de Laser Quest, la deuxième passion de sa vie. La première ? Le militantisme, et pas n’importe lequel : celui d’extrême droite, celui qui vous stigmatise. Arrêt prématuré de l’école, fâcherie avec les parents, difficultés pour trouver un travail... Les idées rances, ça fait tache sur un CV. En réagissant face caméra au texte de la voix off racontant son histoire que lui soumettent les réalisateurs, Bastien joue quitte ou double. « Ça va changer ma vie ou pas ? », se demande-t-il dans un sourire. Avant de lâcher : « Est-ce que je suis un connard du coup ? » La réponse n’est pas simple. Tout comme le parcours de ce militant du Nord, politiquement actif depuis ses 15 ans, qui s’est trouvé au Front national une famille d’accueil dont il a rapidement gravi les échelons au niveau local. Alternant scènes sur le vif tournées lors de la dernière campagne présidentielle et témoignage à froid recueilli un an plus tard, La Cravate trace de façon édifiante le portrait d’un jeune homme ordinaire, intelligent, revanchard et prudent, parfaite incarnation de la « dédiabolisation » en marche de l’extrême droite. La cravate ne fait pas le moine. À moins que..."
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