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Après son divorce, Lucas s’applique à reconstruire sa vie. Mais quelque chose tourne mal, un mensonge fortuit finit par répandre la méfiance autour de lui.
Après un divorce difficile, Lucas, quarante ans, a trouvé une nouvelle petite amie, un nouveau travail et il s’applique à reconstruire sa relation avec Marcus, son fils adolescent. Mais quelque chose tourne mal. Presque rien. Une remarque en passant. Un mensonge fortuit. Et alors que la neige commence à tomber et que les lumières de Noël s’illuminent, le mensonge se répand comme un virus invisible. La stupeur et la méfiance se propagent et la petite communauté plonge dans l’hystérie collective, obligeant Lucas à se battre pour sauver sa vie et sa dignité.
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" Drôle de carrière que celle de Thomas Vinterberg, débutée tambour battant sur les traces dogmatisé
" Drôle de carrière que celle de Thomas Vinterberg, débutée tambour battant sur les traces dogmatisée de son maître Lars von Trier avec le brûlot Festen en 1998 (en fait son troisième film, aujourd’hui difficilement regardable), puis poursuivie dans une indifférence polie (et croissante) avec It’s All about Love, Dear Wendy et Submarino. Son retour en compétition au Festival de Cannes, quatorze ans après la première fois, avait donc des airs de dernière chance, en même temps que de retrouvailles.
Bienvenue dans la campagne danoise, sa bourgeoisie étouffante, ses rites de passage entre mâles (la chasse : attention, métaphore), sa bonne conscience qui cache forcément les pires démons… Sauf que le principe de Festen est ici inversé, car dans cette communauté à la tempérance toute sociale-démocrate les gens sont honnêtes, trop honnêtes, ce qui n’empêche pas l’injustice de s’y loger sans crier gare.
C’est dans l’installation du drame que Vinterberg est le meilleur, lorsqu’il filme calmement, implacablement, le quotidien d’un brave type (Mads Mikkelsen, prix d’interprétation mérité à Cannes) s’effondrant à la suite d’une accusation mensongère de pédophilie.
L’acteur de Pusher et Casino Royale est le meilleur argument du film, son physique (de brute) à contre-emploi produisant une certaine ambiguïté que le cinéaste a par ailleurs tendance à délaisser.
C’est que Vinterberg, tout occupé à son exposé sur la lâcheté, ne cesse, dans la seconde moitié du film, d’enfoncer les portes ouvertes. À malin, malin et demi ; à coups de poing, gros coup de boule (la scène du supermarché, facile).
Lorsque la honte change de camp, forcément, le spectateur jubile, excité par l’odeur du sang. Éternelle faillite de ce cinéma de faits divers qui joue à acculer ses personnages (récemment Después de Lucía, À perdre la raison), à les humilier pour qu’ils n’aient d’autre choix que de “vider l’abcès” – mais quoi de plus aisé, quand on a soi-même mis autant d’efforts à le remplir ?
Heureusement, La Chasse ne tombe pas complètement dans ce travers et se rattrape in extremis par une belle fin."
" Captée par une mise en scène magistrale de fluidité, l'interprétation fulgurante de Mads Mikkelsen c
" Captée par une mise en scène magistrale de fluidité, l'interprétation fulgurante de Mads Mikkelsen combine en permanence désarroi et incompréhension pour donner naissance à un personnage d'une incroyable justesse toujours à deux doigts de craquer ou de se mettre en colère.
À mesure que l'étau se resserre et que le climat anxiogène s'accentue, Vinterberg parvient malgré tout à ménager de petites soupapes de décompressions humoristiques mais sans pour autant dévier d'un iota de son but qui consiste à démontrer que oui, les enfants peuvent mentir, y compris et a fortiori sur un sujet aussi grave. Et quel meilleur moyen pour clore cette démonstration par l'absurde que le lieu saint par excellence pour un tel blasphème : l'église, la veille de noël, jour de la venue au monde du « petit Jésus », tête blonde si charmante et innocente. Loin de céder à la facilité, Vinterberg s'accorde une ultime séquence qui, non contente de donner tout son sens au titre du film, vient clore une Chasse en tous points magistrale et nous rappeler qu'après de tels événements, plus rien ne sera jamais comme avant."
" Pour Thomas Vinterberg, l'essentiel dans une telle histoire est que la peur change de camp. Que le vent tourne, comme dans uns sp
" Autant vous le dire tout de suite, « La Chasse » fait partie de ces films qui vous bouleversent, vous prennent, vous tor
" Autant vous le dire tout de suite, « La Chasse » fait partie de ces films qui vous bouleversent, vous prennent, vous torturent, vous gênent et ne vous lâchent que lessivés, choqués, muets. (...)
Il faut dire aussi que le cinéaste, révélé par son premier long-métrage « Festen » en 1997, dirige avec brio ses acteurs. Avec beaucoup d’intelligence, de finesse et d’émotion, Thomas Vinterberg filme sans tomber dans le pathos, une histoire que l’on aurait probablement pu lire dans les pages « faits divers » de nos journaux."
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