
François Dupeyron : "Un immense besoin d'amour traverse tout le film."
Le réalisateur raconte comment il a adapté pour le cinéma le célèbre roman de Marc Dugain, inventant par exemple...
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En 1914, Adrien, un jeune lieutenant grièvement blessé au combat se retrouve dans la chambre des officiers, une pièce réservée aux gradés atrocement défigurés.
Au début du mois d'août 1914, Adrien, un jeune et séduisant lieutenant, part en reconnaissance à cheval. Un obus éclate et lui arrache le bas du visage. La guerre, c'est à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce qu'il la passe, dans la chambre des officiers. Une pièce à part réservée aux gradés atrocement défigurés par leurs blessures. Un antre de la douleur où chacun se voit dans le regard de l'autre. Cinq ans entre parenthèses à nouer des amitiés irréductibles avec ses compagnons d'infortune. Cinq ans de "reconstruction" pour se préparer à l'avenir, à la vie.
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" Il fallait de l'audace pour imaginer un film à partir du roman de Marc Dugain (...) La difficulté a stimulé
" Il fallait de l'audace pour imaginer un film à partir du roman de Marc Dugain (...) La difficulté a stimulé François Dupeyron, qui ne se contente pas d'éviter les écueils : il s'empare vraiment de ce sujet délicat, douloureux, intimiste, et fait de La Chambre des officiers un film de chambre, comme on dit de la musique. Mais un film de guerre aussi.(...)Une guerre qu'Adrien mène, avec ses camarades de chambrée aussi amochés que lui, contre sa peur des autres, et contre la haine, la honte de lui-même.
Quand il retrouve l'usage de la parole, il s'attache à un mot qu'il répète à l'envi, presque comiquement: patience. François Dupeyron l'a fait sien également. Sa mise en scène attentive a le rythme de la persévérance."
" La séquence d’ouverture - une remise de médailles à la fin de la Première Guerre mondiale - donne
" La séquence d’ouverture - une remise de médailles à la fin de la Première Guerre mondiale - donne le ton. Majesté de la cérémonie sur la largeur de l’écran scope, avec contre-plongée sur le général qui officie, tandis que gronde la marche funèbre du Crépuscule des dieux. À l’instant précis où la musique de Wagner, après une introduction, s’enflamme, contrechamp sur les héros médaillés : des officiers qui dissimulent derrière un masque leur gueule cassée. En deux plans, Dupeyron montre à la fois l’horreur absurde de la guerre et la détermination farouche des survivants. Il résume aussi le destin d’Adrien (Éric Caravaca), qui, touché par un éclat d’obus dès sa première mission de campagne, se retrouve cloîtré dans une chambre d’hôpital où, pendant cinq ans, il va devoir réapprendre à vivre avec une moitié de visage en moins.
En adaptant le roman homonyme de Marc Dugain, François Dupeyron n’a pas choisi la facilité. Ni grande fresque historique (malgré la belle scène du départ pour le front, dans une gare de l’Est reconstituée avec des centaines de figurants) ni pamphlet antimilitariste manière Johnny s'en va-t-en guerre (auquel on pense pendant ces trente-cinq minutes où Adrien n’est plus qu’une voix intérieure sur un lit de douleurs), son film se coltine, entre quatre murs du Val-de-Grâce, à la problématique énoncée dans le titre de son précédent long métrage : C’est quoi la vie ?.
La qualité des dialogues, qui oscillent entre gravité et humour léger, ne compte pas pour rien dans la réussite de l’entreprise, mais c’est avant tout la maîtrise de la réalisation qui impressionne. Tout en restant fidèle à des partis pris stylistiques forts (images monochromes et courtes focales), Dupeyron trouve à chaque plan le détail qui exprime avec subtilité l’état d’âme d’Adrien. Témoin le moment où, retirant ses bandelettes pour la première fois, il découvre sur le reflet d’une vitre son visage massacré et le regard de son compagnon de chambrée..."
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