
Benoit Jacquot : "Le noyau fort du roman de Mishima : l'inversion de tous les ordres."
VIDEO | 2013, 3' | Jusqu'où peut-on posséder l'autre ? Quels types de sentiments peuvent se monnayer ? Le riche...
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Une bourgeoise s'éprend d'un jeune homme, prostitué à l'occasion. Une intrigante adaptation du roman de Mishima, transposé dans un Paris contemporain.
Domination et abandon, adaptation. Une bourgeoise s'éprend d'un jeune homme, prostitué à l'occasion, qu'elle accapare et entretient dans l'élan d'une passion qu'aucun des deux n'arrive à maîtriser. Jouant des paradoxes (film de visages, mais tourné en scope; récit brûlant mais traitement glacé), une intrigante adaptation du roman de Mishima, transposé dans un Paris contemporain, où Vincent Lindon est un travesti et Marthe Keller une distinguée hypocrite. Mais tout le film tourne autour d'un seul être, insaisissable : Isabelle Huppert.
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" Si les personnages sont tous peu ou prou capables de tenir un discours lucide sur eux-mêmes, la chose abstraite, le fluide philosophal qui
" Si les personnages sont tous peu ou prou capables de tenir un discours lucide sur eux-mêmes, la chose abstraite, le fluide philosophal qui circule entre eux leur échappe tout autant qu'il les gouverne. C'est l'immatériel des corps et l'invisibilité des liens qui les tient enlacés qui occupe le film, et c'est la rage terne de la dépossession qui finit par avoir raison de lui. Dans l'intervalle, entre la proie et l'ombre, le cinéaste traque d'une caméra écarquillée tout un en-deçà du désir amoureux (...)
Pour Benoît Jacquot, la sourde anarchie que déclenche l'angélisme douteux de Quentin est d'une ampleur d'autant plus grande qu'elle ne se paie d'aucun geste irrémédiable. En position d'affût, à la recherche de la faute, conspirant chacun à une rupture tellement redoutée qu'elle en devient désirable, ils finiront comme tant d'autres, désaccordés et lointains. L'Ecole de la chair est l'histoire d'un gâchis.
Isabelle Huppert, superbe dans le rôle de Dominique, offre au film une densité mélancolique que Vincent Martinez (Quentin) tempère d'un éclat ironique..."
" Benoît Jacquot trouve le ton juste. Il s’attache aux signes les plus ténus, aux gestes et aux regards qui, d’un instant à l’autre, bouleve
" Benoît Jacquot trouve le ton juste. Il s’attache aux signes les plus ténus, aux gestes et aux regards qui, d’un instant à l’autre, bouleversent les certitudes. Le film vibre au rythme exact des défis de l’un et des humiliations subies par l’autre. Le cinéaste filme en gros plans le plus souvent, avec une retenue qui rend plus intenses les (rares) moments de complicité sans nuage."
Joschka Schidlow"... comme souvent chez Benoît Jacquot, la mise en scène l’emporte sur l’intrigue. Ce qui convainc ici est l’aptitude de la caméra à saisir
"... comme souvent chez Benoît Jacquot, la mise en scène l’emporte sur l’intrigue. Ce qui convainc ici est l’aptitude de la caméra à saisir l’air du temps, à filer au plus près les corps et les désirs, quelque part entre le romantisme à l’ancienne et le post-moderne branché. Sur des vers d’autrefois, une chanson nouvelle."
Jean Roy"Mishima adapté par Benoit Jacquot (...) porté par le désir qu'avaient le cinéaste et Isabelle Huppert de tourner ensemble et de faire d'ell
"Mishima adapté par Benoit Jacquot (...) porté par le désir qu'avaient le cinéaste et Isabelle Huppert de tourner ensemble et de faire d'elle la "colonne vertebrale du film". Il est évident que ce désir irradie tout le film, plein de la présence de l'actrice, souvent en gros plans, toujours passionnante à observer.
Face à elle, Vincent Martinez (dont le physique aux allures asiatiques est un hommage à l'écrivain japonais) trouve naturellement sa place."
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