
CARTE BLANCHE A
À l’occasion de la sortie de son second long métrage, Animale sur UniversCiné, Emma Benestan nous a fait l’honne...
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Poursuivis par d’étranges visions, plusieurs adolescents ont l’inextricable impression que quelqu’un, ou quelque chose, les suit... Grand Prix Gérardmer 2015.
Après une expérience sexuelle apparemment anodine, Jay se retrouve confrontée à d’étranges visions et l’inextricable impression que quelqu’un, ou quelque chose, la suit. Face à cette malédiction, Jay et ses amis doivent trouver une échappatoire aux horreurs qui ne semblent jamais loin derrière… Présenté en compétition à la Semaine de la critique au Festival de Cannes 2014, "It Follows" a remporté le Grand Prix du festival du festival du film fantastique de Gérardmer.
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" Le deuxième long métrage de l’Américain David Robert Mitchell est une relecture du cinéma fantastique des années 80, celui de John Carpen
" Le deuxième long métrage de l’Américain David Robert Mitchell est une relecture du cinéma fantastique des années 80, celui de John Carpenter essentiellement (Halloween, The Fog…) de même que son premier film, The Myth of the American Sleepover, réinventait l’insouciance teenage des chefs-d’œuvre de John Hughes (The Breakfast Club, La Folle Journée de Ferris Bueller…). Il en réactualise les codes de sitcom détraquée, la musique électronique stressante et le puritanisme à la fois sale et phobique. (...)
Constamment inventive et élégante, la mise en scène de David Robert Mitchell déploie dans le champ du film fantastique une théorie de la libido de la connaissance. La fatalité vénérienne qui se propage d’un protagoniste à l’autre crée de fait une communauté secrète délivrée des fadeurs de la plate réalité middle class et de l’aveuglement économique hébété.
Tourné à Detroit, où le cinéaste a grandi, le film exhibe une zone ruinée jalonnée de bâtisses borgnes dont les anciens propriétaires ont été transformés à l’état de fantômes par le chômage et le surendettement. La légion des âmes errantes qui se traînent en loques lazaréennes ou totalement nues dans les parages de ces pulpeux adolescents qui alternent sueurs froides et vapeurs sexuelles ne cherche finalement qu’à amoindrir la douleur de leur banissement dans une quête d’embrassades charnelles ou d’amour monstre. Le spectre de la relégation (devenir pauvre, vieux, invisible…) hante l’ensemble du film qui constitue un champ de force commun où la lutte vitale et la délectation morose échangent couleurs et attributs dans une splendide parade crépusculaire."
" On le découvre à peine en France, mais l’existence d’un David Robert Mitchell dans le cinéma contemporain a quelque chose d’anachronique e
" On le découvre à peine en France, mais l’existence d’un David Robert Mitchell dans le cinéma contemporain a quelque chose d’anachronique et, disons-le, de quelque peu inespéré. Un certain état de grâce du teen movie, cuisiné entre les 80’s et les 90’s et jamais vraiment retrouvé depuis, semble avoir résisté dans ses films aux afflictions du temps. Quinze années sous les coups de boutoir de la comédie cracra, du college movie putassier, des gazouillements indés, s’évaporent sans bruit devant sa caméra. Le genre s’y trouve rendu à ses vieux chatoiements suburban, à sa sensualité languide, ainsi qu’à tout un rituel de jouvence nonchalante qui mélangerait les bandes d’ados de The Myth of the American Sleepover (le somptueux premier film de David Robert Mitchell, présenté à Cannes en 2010) et de Dazed and Confused (sorti vingt ans plus tôt) dans la même vapeur tiède et nocturne."
Théo Ribeton" Cette idée de zombie sexuellement transmissible ne déparerait pas l'une de ces séries B qui enchantent les étés adolescents. D'autant qu'e
" Cette idée de zombie sexuellement transmissible ne déparerait pas l'une de ces séries B qui enchantent les étés adolescents. D'autant qu'elle est mise en scène avec une efficacité sans pitié, enchaînant les longs plans serrés qui laissent la menace hors champ et les surgissements de créatures répugnantes. Et, surtout, une fois le choc initial surmonté, son film se révèle sous un tout autre jour. Il finit, par des moyens que le cinéaste demande de ne pas révéler, par prendre à rebours le puritanisme de son postulat de départ, le fameux « tu couches, tu meurs » cher au cinéma d'horreur adolescent."
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