UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
Jeanne voit des tendances homicides chez son neveu qu'elle décide d'étudier. Mais il tue sa tante. Lorsqu'arrive son avocate, celle-ci lui rappelle la défunte.
Jeanne, une analyste freudienne, croit voir dans son neveu, âgé de cinq ans, des tendances homicides. Or elle sait que - selon un mot de Freud - à l'âge de cinq ans "tout est joué" pour tout individu. Elle décide donc d'étudier l'évolution inexorable de ses penchants criminels, jusqu'au moment où il commet le crime tant attendu... # Version restaurée en 2015
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Conformément au pluriel de son titre, Généalogies d'un crime multiplie, autour d'un meurtre inaugural, les pistes, les points de vue et les
"Conformément au pluriel de son titre, Généalogies d'un crime multiplie, autour d'un meurtre inaugural, les pistes, les points de vue et les perspectives.
Le baroquissime Raoul Ruiz développe ainsi de séduisantes théories sur le dosage de libre arbitre et de manipulation qui conditionne nos actes. Comme dans le récent Mystères de Lisbonne (son plus beau film, récompensé par le prix Louis-Delluc), il montre surtout que les mêmes histoires se répètent inlassablement à travers les âges et s'emparent des êtres comme de marionnettes.
Enfin, il ne quitte pas des yeux son héroïne mutante (Catherine Deneuve dans un double rôle somptueux), toujours sur le point de passer du statut d'avocate ratée à celui de criminelle épanouie."
"Ruiz nous fait évoluer dans un monde déjà écrit, (...) pour mieux le faire sien : un drôle de monde, un monde très drôle. Un monde où deux
"Ruiz nous fait évoluer dans un monde déjà écrit, (...) pour mieux le faire sien : un drôle de monde, un monde très drôle. Un monde où deux sociétés de psychanalyse se livrent une féroce guerre germanopratine(...). Fondé sur la répétition ad libitum d’un même thème, le projet de Ruiz consiste en une mise en scène de la variation proliférante. (...)
Car s’il est un cinéaste virtuose qui s’invente toujours de nouveaux défis de mise en scène et s’il risque constamment d’encourir le reproche de gratuité, Ruiz ne cesse d’affirmer la profondeur de sa pensée. Bien loin de se contenter de faire du faux neuf avec du vrai vieux, ou de passer un coup de plumeau sur ses fameuses "histoires immortelles", Ruiz revient à son sujet de départ (déterminisme/liberté) et le traite in fine, mais à sa manière. (...)
Il accuse l’essence répétitive du cinéma au lieu de l’évacuer d’un revers de la main. Il en fait un tremplin vers une nouvelle croyance. Alors, la prédominance d’effets illusionnistes cesse d’être un jeu stérile pour se transformer en un instrument d’investigation du réel. Un exemple ? On n’a jamais aussi justement décrit tout le ridicule des controverses du microcosme intellectuel parisien que dans Généalogies d’un crime. (...) Ou, plus sérieusement, il faut observer ce que Ruiz fait de Deneuve : une parfaite synthèse entre tous ses rôles iconiques de blonde hitchcockienne et ceux de la femme hyperactive figure à la fois érotique et maternelle, toujours capable de séduire les jeunes gens que lui inflige le (mauvais) cinéma français. Résultat, elle qui a été si souvent (et si bien) regardée, on l’a rarement vue comme ça. Comme on a rarement vu un film accepter autant de contraintes, de traditions lourdes et de matériaux pas commodes à manier, pour accoucher dans la joie et la bonne humeur d’une forme neuve, libre et vivante une pleine forme, vraiment. Aussi soucieux de sa généalogie que de sa descendance, Raoul Ruiz est un criminel de génie. Il a encore rempli son contrat."
"Dédoublements, réincarnations, libre arbitre et querelles de chapelle psychanalytique... Raoul Ruiz (Trois Vies et une seule mort) éreinte
"Dédoublements, réincarnations, libre arbitre et querelles de chapelle psychanalytique... Raoul Ruiz (Trois Vies et une seule mort) éreinte les disciples de Freud. Son film s'inspire d'une histoire vraie - celle de Hermine von Hug, une psychanalyste allemande tuée par son neveu dans les années 20 - frottée à celle de l'ordre du Temple solaire. (...).
Les comédiens (Deneuve, Piccoli et Andrzej Seweryn) sont formidables. Patrick Modiano panouille. Quant à Raoul Ruiz, il utilise moins de collages, moins de dérapages que d'ordinaire et s'amuse beaucoup - nous avec."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE