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Architecte, Bruno doit réaliser un monument historique et rencontre un professeur d'histoire gay. Entre eux, une romance inattendue commence à voir le jour.
Bruno, architecte reconnu, marié depuis onze ans et père d’un petit garçon, ne se reconnaît plus dans sa vie toute tracée. En panne d’inspiration pour son nouveau projet, il commence à travailler avec Fernando, un jeune professeur d’histoire reconverti en guide touristique. Gay assumé et bouillonnant d’énergie, Fernando va bouleverser l’univers de Bruno…
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L’un des plus beaux films à thématique gay de l’année (et l’un des plus beaux films tout court d’ailleurs), En la gama est de ces longs-mét
L’un des plus beaux films à thématique gay de l’année (et l’un des plus beaux films tout court d’ailleurs), En la gama est de ces longs-métrages intimistes qui sans en avoir l’air vous cueillent et vous laissent devant le générique de fin (orné du très émouvant titre « Disfruto » de Carla Morrison) avec les larmes aux yeux et un besoin furieux de câlin. Sur le papier, il ne s’agit pourtant que d’un nouveau récit d’homme marié qui succombe à une passion homosexuelle, se retrouvant confronté à l’étape du coming out et du questionnement de son identité sexuelle. Mais résumer cette première oeuvre du très doué Claudio Marcone serait réducteur.
On comprend dès les premières minutes que nous ne sommes pas devant un drame sur l’affirmation de l’homosexualité classique. Déjà, un vrai regard de cinéaste : la façon de filmer la ville de Santiago du Chili (personnage à part entière), les visages des acteurs qui sont magnifiés, les cadres, le choix des couleurs : « En la gama » transpire le beau dans chacun de ses plans et déploie une folle sensualité que ce soit dans le filmage du quotidien ou les passages plus charnels. Ivresse palpable du sentiment amoureux et sa magie.
Bruno est un homme lisse et séduisant, type gendre idéal, qui a toujours voulu tout bien faire dans sa vie. Quitte à se forcer. Irréprochable mais pas infaillible, il se retrouve bloqué à terme dans une vie qui ne lui correspond pas et l’étouffe. C’est alors la fuite, c’est là le début du film : un besoin urgent de solitude, pour faire le vide et essayer de (se) comprendre. Tout bascule quand arrive sur son chemin l’extraverti, assumé et très entier Fer. Il est son opposé, il peut le compléter, il est cette tentation d’amour et de désir qu’il s’était jusqu’alors refusé.
Alors que tout devient possible, l’architecte ne peut se délester de tout ce qu’il a construit jusqu’alors : peut-il vivre sa romance avec un homme au grand jour alors qu’il est encore marié et père de famille ? Plutôt que les traditionnels affrontements colériques et lacrymaux avec l’épouse « trahie », le réalisateur préfère des confrontations à coeur ouvert, d’une rare pudeur. C’est ce qui fait toute la force et l’incroyable beauté de ce film : il montre et fait ressentir à la fois le vide, le manque et la peur qui animent les protagonistes mais aussi tout l’amour qui circulent entre eux. Pour son propre épanouissement, pour construire quelque chose de neuf ou se reconstruire, il faut parfois prendre le risque de détruire. Un geste, une concession, que Bruno, maladroit mais infiniment bon, ne peut se résoudre à faire.
En référence au titre original, le personnage principal est dans le flou, « perdu dans la gamme de gris ». Un homme fatal malgré lui, qui attire comme un aimant (diable que Francisco Celhay est magnétique !), qui touche droit au coeur mais qui de par son incertitude est terriblement vénéneux pour lui comme pour les autres. Doux, profond, chargé d’une infinie mélancolie, « En la gama » montre et donne à ressentir l’étourdissement de la rencontre amoureuse et la douleur d’une possible impossibilité. A l’image de ses derniers plans, abstraits et ouverts, l’ensemble entête et bouleverse. Un premier long-métrage superbe dont on sort tout retourné.
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