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En mai 1940, alors que la guerre s'intensifie, Charles de Gaulle, fraîchement promu général, rejoint Londres pour faire entendre la voix de la Résistance...
Mai 1940. La guerre s’intensifie, l’armée française s’effondre, les Allemands seront bientôt à Paris. La panique gagne le gouvernement qui envisage d’accepter la défaite. Un homme, Charles de Gaulle, fraîchement promu général, veut infléchir le cours de l’Histoire. Sa femme, Yvonne de Gaulle, est son premier soutien, mais très vite les évènements les séparent. Yvonne et ses enfants se lancent sur les routes de l’exode. Charles rejoint Londres. Il veut faire entendre une autre voix : celle de la Résistance. BONUS - À la fin du film, découvrez une archive audio de l'appel du 18 juin.
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"La mode des biopics continue de frapper autant à Hollywood que chez nous. À l’exception de l’exce
"La mode des biopics continue de frapper autant à Hollywood que chez nous. À l’exception de l’excellent Adieu de Gaulle, adieu de Laurent Herbiet, réalisé pour la télévision en 2009 et interprété par Pierre Vernier, l’auteur du célèbre discours du 18 juin 1940 n’avait pas encore été le protagoniste principal d’un film français. C’est chose faite, malgré tous les risques que l’entreprise présentait. Tout d’abord, à qui confier l’interprétation du rôle ? Lambert Wilson, déjà connu pour ses très bonnes prestations dans la peau de l’abbé Pierre (Hiver 54, l’abbé Pierre, Denis Amar, 1989) et dans celle du commandant Cousteau (L’Odyssée, Jérôme Salle, 2016), mais surtout compte tenu de son physique assez proche de celui du modèle, était l’acteur tout désigné. Moyennant trois heures trente de maquillage, de pose de prothèses chaque matin, il se transforma en un de Gaulle parfaitement crédible. Une crédibilité adroitement présentée au spectateur par le réalisateur, qui introduit son acteur tout d’abord de profil (angle sous lequel la ressemblance est parfaite), puis le présente avec précaution de face, où le talent inné de Wilson pour les compositions nous empêche de remarquer les inévitables différences. À mettre également au crédit de l’acteur, son rejet d’une bonne imitation de la voix trop souvent imitée du futur président de la République. Le comédien garde la sienne et ne reproduit partiellement la théâtralité de celle du général qu’à l’occasion de l’enregistrement de l’appel du 18 juin. Un premier risque magistralement écarté.
Le second était de taille. Le scénario montre la vie privée du couple Charles et Yvonne de Gaulle à cette époque. Un domaine tellement protégé qu’il a fallu attendre la publication de ses mémoires pour en connaître certains détails. Dont la douloureuse existence de leur troisième enfant, la petite Anne, née trisomique, que le couple éleva avec beaucoup d’amour. Des scènes délicates, où la froideur souvent mentionnée du militaire fait place à un comportement paternel des plus chaleureux. Ce à quoi s’ajoute la prestation très juste d’Isabelle Carré dans le rôle de celle qui n’était pas encore « Tante Yvonne ». Elle y incarne avec beaucoup de maîtrise la double image de l’épouse du général, celle d’une femme à la fois admirative de la personnalité de son mari et faisant preuve d’une grande détermination et d’un immense courage pour faire face avec sa famille à l’invasion allemande. Une partie du scénario où l’on apprend donc beaucoup de choses sur l’homme De Gaulle. Troisième écueil évité : l’emphase d’une reconstitution historique. Gabriel Le Bornin, dont De Gaulle est le quatrième long-métrage après Les Fragments d’Antonin (2006), Insoupçonnable (2010) et Nos patriotes (2017), est parvenu à l’éviter de bout en bout. Fort de son expérience de réalisateur de documentaires à caractère historique (Guerre d’Algérie, la déchirure, 2012 ; Les Francs-maçons et le pouvoir, 2013 ; Collaborations, 2013…), il reconstitue avec précision, respect et sens du suspense la difficile démarche du futur libérateur de la France, entravée tant par le défaitisme de Pétain et les incertitudes de Raynaud que par les convictions politiques mêlées d’hésitations stratégiques de Churchill. La prouesse de Le Bornin est que, sachant que les spectateurs connaissent tous l’issue de l’histoire, il fallait faire de l’inébranlable détermination de son protagoniste le fil conducteur de la narration. Fil qu’il a su faire tenir fermement par son formidable interprète."
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