
Marina De Van : "Je voulais faire un film sur l’abus d’enfants et immédiatement s’est imposée à moi l’idée du genre..."
La cinéaste française s'essaie pour la première fois au film d'horreur après Ne te retourne pas. Marina De Van r...
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La maison de la jeune Neve prend vie et décime sa famille. Et même si des proches l'aident à surmonter cette épreuve, la violence se manifeste encore…
Une nuit, dans la campagne profonde, une maison isolée prend vie. Meubles et objets se rebellent contre les occupants, laissant Neve, une fillette de 11 ans, seule rescapée du massacre sanglant qui a décimé sa famille. Des proches la recueillent et s’efforcent de lui faire surmonter cette épreuve traumatique en l’entourant d’amour. Mais la violence continue de se manifester et Neve ne retrouve pas la paix…
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"Marina de Van préfère montrer l’impénétrable mur qui sépare sa jeune fille du reste du monde
"Marina de Van préfère montrer l’impénétrable mur qui sépare sa jeune fille du reste du monde, patiemment construire la tension qui mène à un climax terrible, qui place son film bien à part de son genre d’élection.
Marina de Van refuse les effets de manche, privilégie les tons froids, la progression insidieuse, soutenue en cela par l’interprétation impénétrable et blessée de Missy Keating. Toujours un peu à distance de son sujet, la réalisatrice donne à son film une puissance dérangeante, jusqu’à une conclusion qui nous plonge dans l’horreur la plus littérale du monde. Une horreur mélancolique, froide, défaitiste, et beaucoup plus personnelle que ce à quoi les films du genre nous ont habitués."
"Marina de Van, déjà auteur de deux très beaux films (Dans ma peau en 2001, et le magnifique et honteusement m&ea
"Marina de Van, déjà auteur de deux très beaux films (Dans ma peau en 2001, et le magnifique et honteusement méprisé Ne te retourne pas en 2007, avec Monica Bellucci et Sophie Marceau), où elle métaphorisait à merveille des souffrances psychiatriques (autophagie, dédoublement de personnalité), n’œuvre pas dans le futile et le léger, le gore ludique.
Comme son titre l’indique, Dark Touch est un film sombre, extrêmement désespéré, bien plus effrayant sur son versant psychologique que sur son versant criminel et spectaculaire."
"Le film se pare de la même étoffe dolente qui trame toute l’œuvre de De Van, où les fêlures int
"Le film se pare de la même étoffe dolente qui trame toute l’œuvre de De Van, où les fêlures intimes et psychologiques ouvrent toujours sur des abîmes vers lesquels se trouvent précipité l’ensemble du monde alentour, avec pertes et fracas. C’est toujours ce que l’on habite qui s’y détraque en premier lieu, naguère le corps et la peau même de ses personnages, aujourd’hui la maison et les objets d’une domesticité méchante, qui se transmuent en instruments voltigeurs d’une vengeance, dont la brutalité est à la mesure des grands tremblements de cruauté propres à l’enfance.
Mais l’horreur absolue demeure le point aveugle du film, ce que De Van ne montre jamais : les causes d’une telle déflagration, les abus dont le personnage fit à l’évidence l’objet tragique et l’inévitable contamination qui s’ensuit sous nos yeux. Il est toujours aisé face à un film de la cinéaste d’identifier ce qui l’intéresse profondément, là où se logent son regard et son empathie, tant le récit s’éboule partout ailleurs - ici dans les scènes axées sur les parents, où l’on croirait presque que De Van, qui filme pourtant si bien la beauté grave de sa jeune actrice, laisse les interprètes plus âgés jouer si fadement dans un ultime geste de vindicte contre le monde adulte. Elle excelle, en revanche, dans ces scènes de fureur enfantine dont le trait le plus perçant tient à leur stridente absence d’ironie, leur identification absolue à la figure d’une gamine tétanisée par les coups qu’elle porte."
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