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Au Cameroun, prise en stop par un noir américain, une jeune femme se souvient de son enfance dans ce pays africain, alors colonie française.
Après vingt ans d'absence, France revient au Cameroun, où elle a passé son enfance. Prise en stop par un noir américain, elle se rappelle l'époque où le pays était encore une colonie française. Son père, Marc, administrait un petit chef-lieu de province tandis que sa mère passait son temps à cultiver son modeste jardin et à attendre le retour de son mari, souvent en tournée d'inspection. France s'était fait un ami en la personne de Protée, le boy noir, dont le charme ne laissait pas sa mère indifférente. Un jour, l'arrivée des passagers d'un avion en péril avait bien failli mettre en péril l'harmonie trompeuse de cette vie en apparence insouciante... En sélection officielle au Festival de Cannes en 1988.
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"On imagine sans peine la part fortement autobiographique de Chocolat. Le film, qui plus est premier film, ressemble à ces timides qui, d'u
"On imagine sans peine la part fortement autobiographique de Chocolat. Le film, qui plus est premier film, ressemble à ces timides qui, d'un coup de tête, décident de se jeter dans la confidence: de s'être trop longtemps retenus, ils se débondent dans l'exhibition, entraînés souvent plus loin qu'ils ne voulaient aller. Chocolat est un film adolescent, écrit comme à 15 ans, quand on rédige dans la flamme de ces épigrammes définitifs propres à révolutionner l'histoire de la littérature et qui, généralement, finissent au panier."
"Peut-être faut-il connaître un peu l'Afrique, au moins physiquement, pour apprécier à sa juste valeur le premier film de Claire Denis, Choc
"Peut-être faut-il connaître un peu l'Afrique, au moins physiquement, pour apprécier à sa juste valeur le premier film de Claire Denis, Chocolat, pour décrypter le réseau de non-dit qui serpente entre les images qui peuvent paraître banales de prime abord, qui se glisse parmi les longues plages de silence émanant notamment des domestiques noirs. Avec justesse, on a dit de son travail : «Elle ne se contente pas de filmer les actions et les gens, on dirait qu'elle réussit aussi à filmer l'air qui est dans la pièce.» À l'occasion d'un retour en Afrique, une jeune fille, France, se rappelle son enfance heureuse à une époque révolue d'avant la décolonisation, vers la fin des années 1950. Sans maternalisme (!) ni larmoiement, elle se remémore simplement quelques-uns de ses derniers moments privilégiés, avant la perte de l'innocence, de la qualité des rapports de complicité qu'elle entretenait avec le boy de la maison... jusqu'à ce que la qualité de ce contact ne se transforme à l'occasion du début d'une prise de conscience de la part des Noirs. D'entrée de jeu, Mireille Perrier s'impose à l'image, dans le rôle de la jeune fille, et dans le paysage africain magnifique avec une infinie délicatesse, avec un souci instinctif de ne pas bousculer l'ordre des choses, de prendre le pouls de la situation, avec un naturel qui la classe comme une initiée. Par elle, un climat s'installe donc, définissant une manière de vivre, d'être, de respirer... Un flashback habilement aménagé nous ramène rapidement à son enfance et nous permet d'entrer dans l'univers privilégié qui fut le sien alors, par le biais de l'amitié profonde qu'elle développa avec le boy. La description de cette relation entre France, petite fille (incarnée alors par Cécile Ducasse), et le boy Protée (superbement interprété par Isaac de Bankolé, Ivoirien d'origine), empreinte de silence, articule finalement tout le récit et elle impose ce rythme particulier qui définit à lui seul cette époque de l'Afrique coloniale. Claire Denis réussit aussi à filmer ce silence, cette part d'inexprimé qui peut exister entre deux êtres qui sont sur la même longueur d'onde, ou ce qui n'a pas à être dit ni formulé verbalement, «l'en-deçà du sens». Elle y parvient, entre autres, par une exploitation subtile de la durée de plans qui tendent aussi à recréer la magie du temps suspendu. Tant qu'il ne concerne que les relations intimes à l'intérieur du microcosme protégé de cette petite famille de fonctionnaires coloniaux, le récit préserve cette qualité d'écoute et cette acuité du regard. Aussi, les personnages y sont bien développés, comme celui de la mère (Giulia Boschi) qui supporte mal «les colonies» et qui reporte d'une façon malsaine sa névrose et son ennui sur le boy Protée. Ou comme ce boy justement qui, comme plusieurs l'ont reconnu, incarne à lui seul l'Afrique digne et fière."
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