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A la ferme des Tweedy, les poules qui ne pondent pas assez se retrouvent au menu du dîner. L'intrépide Ginger décide alors d'organiser une grande évasion...
A la ferme avicole Tweedy, les poules qui ne pondent pas de quoi préparer le breakfast savent qu'elles risquent de se retrouver au menu du dîner. L'intrépide Ginger et ses congénères sont bien décidées à saisir la première occasion de prendre leurs pattes à leur cou pour échapper à ce sinistre destin. Or, le temps leur est compté depuis que Mme Tweedy, la cupide propriétaire de la ferme, a décidé que les résidentes de la basse-cour finiraient bientôt en matière première dans la fabrication de tourtes à la volaille. Mais Rocky, un coq venu du ciel, pourrait bien leur redonner espoir...
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" Sous les pâtes à modeler de Chicken Run, on peut aussi voir une allégorie de la Shoah. Dans le dossier de presse
" Sous les pâtes à modeler de Chicken Run, on peut aussi voir une allégorie de la Shoah. Dans le dossier de presse, les auteurs mentionnent bien des films comme La Grande Evasion ou Stalag 17, classiques sur les camps de travail, mais ne disent curieusement pas un mot des camps d’extermination. Pudeur ? Crainte d’être trop lourdement explicites ? Pourtant, des barbelés aux miradors, des chiens féroces à la fermière simili-nazie jusque dans les bottes, des séances d’appel à la machine à tourtes et son four (“on entre en poule, on sort en tourte au poulet”, dit un volatile, faisant écho à une phrase de proverbiale et sinistre mémoire), de la promesse d’extermination totale à la terre promise finale, tout dans Chicken Run renvoie implicitement à l’anéantissement des Juifs plutôt qu’au simple film d’évasion.
Que le film de Park et Lord réussisse là où celui de Benigni gênait nous interroge une fois de plus sur la question de la représentation de ce fait historique et métaphysique unique. Hypothèse : la Shoah ne supporte que le document ou l’allégorie, l’extrême proximité ou l’extrême recul, le vécu irréfutable ou la mise à distance nécessaire et suffisante. A l’instar du Maus de Spiegelman, le coup de génie de Chicken Run est l’allégorie totale. En remplaçant les Juifs par des galinacés, Park et Lord préservent leur film de l’obscénité, du voyeurisme et de la morbidité suspecte, qui sont les risques encourus par toute mise en image fictionnelle de la Shoah."
" (...) La verve du tandem Park-Lord (...) [emporte] le morceau. En premier lieu par la grâce plastique de leurs nouvelles &eacu
" (...) La verve du tandem Park-Lord (...) [emporte] le morceau. En premier lieu par la grâce plastique de leurs nouvelles égéries. Avec leurs yeux perpétuellement écarquillés, en proie à on ne sait quelle stupeur, et leurs grosses fesses tombantes, ces poules dodues, bijoutées comme d'excentriques mémés anglaises, provoquent sur le champ la plus totale connivence. Dans ces formes généreuses, ces rebondis multiples, ce poids de matière compacte, subsiste quelque chose du plaisir enfantin à malaxer la glaise, à jouer avec la boue, à sculpter la pâte. A l'heure où les antiques planches dessinées des productions Disney sont gagnées par la froideur standardisée des images informatiques, il subsiste ici, malgré la débauche de moyens et d'effets spéciaux offerts par DreamWorks, la trace d'une main humaine qui, méticuleusement et avec une patience de chien, a façonné cet univers enchanté, ce monde en chewing-gum, étonnamment tactile et sensuel.
(...) Lord et Park ont un sens ingénu de l'utopie, un goût naturel pour le désordre et l'anarchie, une facilité à épouser le point de vue des minorités oppressées, qui n'ont rien de démagogique. Et, si on regrette quelques parallèles un peu appuyés entre l'enclos des poules et les camps de concentration (qui rappellent un peu trop le discours extrémiste de certaines ligues de défense des droits animaliers sur l'air de "les animaux sont des humains comme les autres"), cette injonction à renverser l'ordre coercitif des choses, jusqu'à fonder une République des poules aux allures de phalanstère, a d'évidentes vertus pédagogiques. En plus, pour une fois, ce film d'action (dont beaucoup de scènes citent précisément La Grande Evasion de Sturges) est presque entièrement peuplé de créatures d'espèce féminine, les deux seuls coqs de la basse-cour faisant vraiment pâle figure. De quoi définitivement nous rendre tout à la cause de ces drôles de dindes, suffragettes tout en plumes et en fureur, bien décidées à changer la vie."
" La meilleure nouvelle, c'est qu'en s'associant à une major hollywoodienne (DreamWorks), et en acceptant quelques
" La meilleure nouvelle, c'est qu'en s'associant à une major hollywoodienne (DreamWorks), et en acceptant quelques remaniements de leur histoire par le scénariste de James et la pêche géante, Nick Park et Peter Lord n'ont pas perdu leur âme. On retrouve leur humour farfelu et leurs gags truffés de clins d'oeil.
(...) Ce qui fascine, c'est la précision inouïe de l'animation. Dans certains plans « vivent » jusqu'à une centaine de poulets ! Et l'idée que le moindre flottement de vêtement, la moindre éclaboussure, ont été modelés au vingt-quatrième de seconde laisse rêveur. Bien sûr, on peut voir dans Rocky, le Yankee venu baratiner les poules britanniques, une image de la puissante major prête à manger tout cru les petits artisans de Bristol. Mais Nick Park se veut rassurant : « Nous sommes sur nos gardes, dit-il. On a signé pour cinq films. Après, on verra. Le département films publicitaires du studio continue d'ailleurs à fonctionner. Il ne faut jamais mettre tous ses oeufs dans le même panier ! » "
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