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Les vacances peuvent revêtir de nombreuses formes. Mais elles ont toujours ce point commun : catalyser le...
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En 1983, le temps d'un été en Italie, un étudiant américain tombe amoureux du fils de son professeur d'université, chez lequel il est venu séjourner.
Été 1983. Elio Perlman, 17 ans, passe ses vacances dans la villa du XVIIe siècle que possède sa famille en Italie, à jouer de la musique classique, à lire et à flirter avec son amie Marzia. Son père, professeur spécialiste de la culture gréco-romaine, et sa mère, traductrice, lui ont donné une excellente éducation, et il est proche de ses parents. Sa sophistication et ses talents intellectuels font d’Elio un jeune homme mûr pour son âge, mais il conserve aussi une certaine innocence, en particulier pour ce qui touche à l’amour. Un jour, Oliver, un séduisant Américain qui prépare son doctorat, vient travailler auprès du père d’Elio. Elio et Oliver vont bientôt découvrir l’éveil du désir, au cours d’un été ensoleillé dans la campagne italienne qui changera leur vie à jamais. Oscar 2018 du meilleur scénario dans la catégorie adaptation.
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"La mise en scène de Guadagnino prend un plaisir communicatif à accompagner Elio et Oliver dans la naissance de leur histoire. Parce qu’il p
"La mise en scène de Guadagnino prend un plaisir communicatif à accompagner Elio et Oliver dans la naissance de leur histoire. Parce qu’il prend le temps de faire exister ses personnages en dehors de ce qu’ils vont devenir l’un pour l’autre, le réalisateur projette immédiatement le spectateur dans un rapport émotif plus qu’intellectuel aux deux héros – une gageure, quand précisément la première partie du film s’amuse beaucoup à dresser le portrait d’une famille où le confort matériel le dispute à l’aisance spirituelle. Personnage a priori casse-gueule sur le papier, Oliver s’invite dans le film comme le jeune homme prend sa place au sein de la famille : comme un poisson de l’eau, avec juste ce qu’il faut de décalage et d’ironie. Une scène résume bien ce mélange de jeu des corps et de l’esprit : Oliver et Elio se baladent dans le village, s’arrêtent sur une place et parlent d’Histoire autour d’une statue, et la caméra les observe et les suit au gré d’un plan séquence aussi discret que vertigineux qui exprime en un seul mouvement tout ce qui se joue entre les deux personnages. Cela semble rien du tout, mais Guadagnino trouve là un équilibre réellement gracieux qui ne quittera plus le film, des scènes les plus érotiques à d’autres aussi légères qu’un souvenir heureux (on n’est pas près d’oublier les quelques pas de danse maladroits d’Armie Hammer, extraordinaire dans ce qui restera probablement le rôle de sa vie). On ne révélera rien de l’issue du film ; tout juste dira t-on que la conclusion hivernale et feutrée de Call Me By Your Name offre un contrepoint paradoxalement lyrique, ouvertement mélodramatique, à la douceur qui le caractérisait jusque là. Elle renforce même le sentiment d’avoir été le témoin d’une bulle temporelle aussi solide que fugace, comme si le réalisateur était parvenu à évoquer la mélancolie d’un instant sans jamais souligner son caractère éphémère mais, au contraire, en l’embrassant comme l’élément déjà fondateur d’une vie qui reste à construire. C’est un peu miraculeux, non seulement parce que c’est déchirant mais aussi, parce que cela nous rappelle que seul le cinéma est capable de dire autant de choses avec si peu. "
Fabien Reyre"Dans la fiction, la découverte de la sexualité et, plus précisément, de l’homosexualité est souvent accompagnée d’une crise, si ce n’est so
"Dans la fiction, la découverte de la sexualité et, plus précisément, de l’homosexualité est souvent accompagnée d’une crise, si ce n’est sociétale, du moins familiale. Ce n’est pas le cas ici, puisque les parents (Amira Casar et Michael Stuhlbarg) sont ouverts d’esprit et attentifs au bien-être de leur précieux fils. Mais Elio doit batailler avec ce qu’il veut et ce qu’il désire, qu’il s’agisse de religion (le discours faussement sous-jacent sur le sentiment de judéité est très intéressant) ou de sexe. Adapté du roman d’André Aciman, Call Me By Your Name confirme le sens de l’esthétisme de Luca Guadagnino. Si ses films précédents comme Amore et A Bigger Splash (où l’on ressentait déjà une folle sensualité sous le soleil) témoignaient de son intérêt pour la photographie, celui-ci fait preuve d’une véritable sensibilité émotionnelle. Celle-ci est soulignée par l’intervention de Sufjan Stevens à la musique. Il trouve encore le moyen de composer deux morceaux, “Mystery of Love” et “Visions of Gideon”, d’une mélodie mémorable et bouleversante. À l’image du film."
Sophie Rosemont"Call Me by Your Name n'est pas de ces mélos tire-larmes qui jette à la figure du spectateur l'émotion pré-mâchée, prête à être ab
"Call Me by Your Name n'est pas de ces mélos tire-larmes qui jette à la figure du spectateur l'émotion pré-mâchée, prête à être absorbée et évacuée par le canal lacrymal. Le film de Luca Guadagnino est bien plus étrange et vaporeux, plongeant le spectateur dans une parenthèse radieuse et hors du temps, comme un grand rêve éveillé où la frontière entre fantasme et réalité fond comme neige au soleil. L'histoire d'amour entre Elio et Oliver n'est pas tant une tragédie qu'un bonheur ultime, gagné par les deux hommes à force de patience, d'échecs, de lutte. Le cinéaste filme cette escalade sensuelle avec un talent certain, créant des moments de trouble magnifiques, où les regards, les mots et les silences deviennent des mains timidement et maladroitement tendues vers l'Autre. Le goût de Guadagnino pour les ruptures de rythme (notamment dans le montage) s'accorde parfaitement à la parade d'apprivoisement des deux personnages, installant peu à peu un doux crescendo. Lorsque viennent les premiers moments d'amour, lorsque les deux hommes tournent autour d'une statue pour se parler dans une superbe scène ou pataugent dans une eau glaciale pour se rapprocher en maîtrisant leur ardeur, Call Me by Your Name surprend et bouleverse par sa capacité à embrasser et suivre les méandres de cette passion, aussi belle qu'irréelle."
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