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Jongsu retrouve une ancienne camarade de laquelle il tombe amoureux. Peu de temps après, celle-ci réapparait avec Ben, un homme aussi riche que mystérieux.
Lors d’une livraison, Jongsu, un jeune coursier, retrouve par hasard son ancienne voisine, Haemi, qui le séduit immédiatement. De retour d’un voyage à l’étranger, celle-ci revient cependant avec Ben, un garçon fortuné et mystérieux. Alors que s’instaure entre eux un troublant triangle amoureux, Ben révèle à Jongsu son étrange secret. Peu de temps après, Haemi disparaît… Grand oublié de la sélection cannoise 2018, Lee Chang-dong envoûte avec un récit noué de fantasmes et de mystères, adapté de Murakami et inspiré de Faulkner.
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"Depuis deux décennies, le cinéphile averti sait combien Lee Chang-Dong est un cinéaste essentiel, raffiné, érudit, hypersensible.
"Depuis deux décennies, le cinéphile averti sait combien Lee Chang-Dong est un cinéaste essentiel, raffiné, érudit, hypersensible. Aucune faute de goût dans l’ensemble de sa filmographie, certes courte – six œuvres en 20 ans – mais si dense. Gravés dans le marbre d’émotions fulgurantes ressenties par les spectateurs internationaux, certains de ses personnages restent inoubliables. Parmi eux, beaucoup de rôles tenus par des femmes telles Do-eryeon Jeon (sacrée meilleure actrice à Cannes en 2007 pour Secret Sunshine) ou encore Yoon Jung-hee dans Poetry (meilleur scénario en 2010 à Cannes, là aussi). C’est dire si le festival français fidèle à son statut de « plus grand du monde » ouvrait naturellement les bras au nouveau cru du réalisateur coréen en compétition, Burning, une œuvre aussi magnifique qu’elle fut magistralement snobée par un jury à moitié borgne. Faut-il s’alarmer désormais que cette « intuition que le cinémascope était une possibilité de parler non seulement de ce qui est visible, mais aussi de qui est caché » comme l’énonçait quelques années plus tôt Lee Chang-Dong, n’ait plus véritablement droit de cité ?"
Olivier Bombarda"Quelque chose fait vibrer les contours du réel tel qu’il s’offre au personnage, et dans ces énigmatiques nœuds scénaristiques, Lee Chang-d
"Quelque chose fait vibrer les contours du réel tel qu’il s’offre au personnage, et dans ces énigmatiques nœuds scénaristiques, Lee Chang-dong trouve le foyer d’une énergie toute électrique qui fait osciller son histoire entre genre romantique, fleuve sentimental, puis simili-film noir, sorte de polar bâtard, drame lyrique, enquête… Et le récit n’a de cesse de s’emplir de détails, de signes et de situations présentés comme autant de distractions et d’indices qu’il se trame quelque chose dont l’explication nous pend au nez, en même temps que tout cela participe au déboussolement : désirs, illusions, mensonges, effleurements, traces affleurent comme autant de réfractions, évocations ou possibilités d’un obscur dessein hors champ, à peine suggéré et néanmoins menaçant. Des forces, triviales ou terribles, à l’œuvre quelque part, dans les recoins les plus sous-éclairés du film, qui n’ont besoin que d’être esquissées pour circuler puissamment. Jongsu court sur les routes environnantes, se perd en filatures dans une brume bleue, se donne pour mission de mettre fin à un délit peut-être déliré, quitte à se retrouver hagard, à chasser du vent - avec nous à ses côtés.
Burning éveille ainsi un drôle de sentiment, nous laissant jamais trop inquiet, jamais vraiment rassuré, mais complètement désarçonné. C’est toute son oscillation sublime, sa fureur sourde aussi, avec ces signes ostentatoires mais piégeux (des marques de richesses ou d’appartenances, des coups, des regards) et ces milliers de suppositions qui suintent de gestes imprévus (un bâillement de trop, un briquet oublié). On ne sait pas, et on ne saura peut-être jamais (à chacun d’y faire éclore son propre bouquet d’illusions) ce que Ben a précisément en tête, derrière ses airs amicaux, ses menaces souriantes, cette rage que l’on devine, une rage sans tête chercheuse.
Plus la traque s’étire, plus elle se teinte d’un spleen collant, poisseux - et plus Jongsu cherche Haemi, plus il se condamne à en être amoureux. Les regards s’y noient, désespérément à l’affût d’un objet auquel s’agripper, qui ne laisse deviner la possibilité ambiguë d’un double fond. Mais c’est là tout la puissance trouble de Burning, et de la quête à bout de sens à laquelle il livre son protagoniste, que de se faire dans tous les recoins de ses plans l’écrin à la fois d’un refuge ou d’un guet-apens."
"La Palme d’or ? C’est à coup sûr l’un de nos préférés. Si Lee Chang-dong revient bredouille, sans aucun prix, c’est à rien n’y co
"La Palme d’or ? C’est à coup sûr l’un de nos préférés. Si Lee Chang-dong revient bredouille, sans aucun prix, c’est à rien n’y comprendre. Burning fait partie de ses films dont on devine au moment même où on les découvre qu’ils vont continuer de s’épanouir une fois la séance finie, qu’ils vont nous poursuivre, mûrir en nous, au moins plusieurs jours. C’est dire qu’il y a là du mystère, des angles morts. La trame paraît pourtant transparente. L’une des qualités premières de Burning est d’être un thriller qui n’en a pas du tout l’apparence. On pense d’abord avoir affaire à un drame sentimental."
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