
Michel Spinosa : "Mystiques et érotomanes : mêmes symptomes d'illumination"
Après La Parenthèse enchantée, le réalisateur est revenu du côté sombre de son inspiration, là où se situait son...
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Pour l'amour du docteur qui lui a sauvé la vie, Anna est prête à tout. A aller au plus loin de la passion jusqu'au crime et à la folie...
Pour l'amour du docteur qui lui a sauvé la vie, Anna est prête à tout. À croire qu'il l'aime, à briser son couple, à aller au plus loin de la passion jusqu'au crime et à la folie... Impressionnante, Isabelle Carré fait d'Anna M. une terrifiante terroriste de l'amour.
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" Le cinéaste lorgne du côté de la période française de Polanski, aussi bien Répulsion que le
" Le cinéaste lorgne du côté de la période française de Polanski, aussi bien Répulsion que le Locataire, mélange de fantastique et d'humour noir. Le comique d'une situation peut se briser en quelques secondes et laisser apparaître l'imminence d'un danger mortel ou la tragédie d'un isolement programmé. L'érotomane vit l'amour comme une dépossession, défoncé à bloc au vide affectif rempli de chimères, de liens rompus avant même d'être noués. Qui dira qu'il ne connaît pas, un peu, beaucoup, de quoi il retourne ?
Isabelle Carré est à peu près de tous les plans et elle parvient à rendre les nuances d'un personnage complexe qui inspire aussi bien la frayeur que la sympathie. Rôle où elle alterne sans caricature la dissimulation de la fausse petite fille et la rage de la cinglée avant internement. L'être aimé est obligatoirement un «être de fuite» qui s'échappe en dépit des ruses de la déraison pour le retenir. A la fin, le manque seul lui suffit."
" Le film, oppressant, serré comme un poing, repose presque entièrement sur les épaules d'Isabelle Carré
" Le film, oppressant, serré comme un poing, repose presque entièrement sur les épaules d'Isabelle Carré. Elle flanque la trouille. Elle est tour à tour désarmante et à gifler, d'une gentillesse qui donne envie de l'étrangler. Elle est extraordinaire, au sens propre.
A la fois monstrueuse et pathétique. Son visage change d'une séquence à l'autre : ce regard qu'elle a soudain... (...) Ce récit d'une obsession emballe, glace les sangs, vous abandonne sonné dans votre fauteuil, une fois les lumières rallumées."
" Utilisant brillamment les décors comme la musique, obsédante, magnifique, Michel Spinosa concentre son propos sur la pr
" Utilisant brillamment les décors comme la musique, obsédante, magnifique, Michel Spinosa concentre son propos sur la progression dramatique. Articulée sur un scénario rigoureux, impulsée par une héroïne imprévisible et incontrôlée, l'action véhicule une angoisse croissante..."
Michel Palmieri" En choisissant d'adopter le point de vue de son héroïne gravement destroy, le délicat Spinosa surprend : son
" En choisissant d'adopter le point de vue de son héroïne gravement destroy, le délicat Spinosa surprend : son film s'inscrit, en toute modestie mais résolument, dans le sillage névrotico-fantastique d'un Roman Polański. À l’instar des grands films malades du maître (Répulsion, Rosemary’s Baby), Anna M. suggère plus qu’il ne démontre. S’attache à l’aspect clinique plutôt qu’à la théorie. Érotise la peur pour mieux désarçonner le spectateur. N’évite pas toujours un certain maniérisme. Et distille sournoisement son poison narratif en jouant de l’empathie éprouvée pour l’actrice principale, blonde diaphane a priori inoffensive. Le tout avec une ambition formelle où le rythme le dispute à l’élégance.
Isabelle Carré s’est glissée dans ce contre-emploi avec une aisance confondante. Tour à tour fragile, horripilante, flippante, elle traduit idéalement les tourments intérieurs d'Anna. "
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