
Robert Guédiguian : "Il n'y a d'identité qu'en devenir"
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Bébé, l'orphelin noir de 18 ans, est accusé par un flic raciste d'avoir violé une jeune femme. Un surprenant polar signé Guédiguian.
Clémentine, dite Clim, est amoureuse depuis toujours de François, dit Bébé. Ils sont bien décidés à se marier, même si lui n'a que dix-huit ans, et elle à peine seize. Mais Bébé est accusé d'avoir violé une jeune femme. Il faut dire que Bébé est un enfant adopté, noir de peau, et qu'un jour il a eu le malheur de croiser le regard bleu d'acier d'un flic aux tendances racistes. C'est sur les accusations de ce flic que Bébé est jeté en prison... Un surprenant film noir signé Guédiguian d'après un récit de James Baldwin, soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.
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"Avec A la place du coeur, Robert Guédiguian systématise cette double réalité qui représente l
"Avec A la place du coeur, Robert Guédiguian systématise cette double réalité qui représente la perte d'une culture et sa pérennité intime. Il alterne le conte (où la réalité intime devient le monde) et le film le plus noir (où la perte de la culture se confronte au monde)."
Retrouvez le texte complet sur le site de l'ACID.
L'ACID est une association née en 1992 de la volonté de cinéastes de s'emparer des enjeux liés à la diffusion des films, à leurs inégalités d'exposition et d'accès aux programmateurs et spectateurs. Ils ont très tôt affirmé leur souhait d'aller échanger avec les publics et revendiqué l'inscription du cinéma indépendant dans l'action culturelle de proximité.
" Entre Fassbinder et Cocteau, un territoire inconnu, mélodramatique et magique, restait encore à occuper. Guédig
" Entre Fassbinder et Cocteau, un territoire inconnu, mélodramatique et magique, restait encore à occuper. Guédiguian s'y installe tranquillement, sans pathos, sans emphase, avec une discrétion remarquable en ces temps de marchandage esthétique (...) Qui oserait aujourd'hui, comme Guédiguian,se coltiner la représentation courante de la passion, de l'injustice, de l'amitié, du bonheur, pour en détourner les codes narratifs au profit du délire esthétique le plus personnel et le plus lyrique ? On pressent les objections : schématisme fictionnel, irréalisme psychologique, paranoïa institutionnelle, religiosité du politique... Mais Sirk ou Pasolini osaient bien plus, hier. La simplification de la fiction est une belle folie, en ces temps de cannibalisme émotionnel et de grisaille bavarde.
Si on y réfléchit à deux fois, un film ne vaut jamais que le risque auquel il se brûle. Risque du ridicule, de la poésie, de la littérature. Risque du cinéma surtout, cette forme d'expression désuète qui se proposait de surpasser les autres arts en mixant chacune de leurs audaces respectives, sans avoir peur de la pure beauté des paysages (Ford) ou du lyrisme des dialogues (Renoir). Sirk, Pasolini, Fassbinder, Cocteau, Ford, Renoir, on aurait pu craindre le maniérisme cinéphilique ou le cinéma d'école. C'est étrangement le contraire, tant ces contrastes dansés entre deux visages filmésde trop près et deux villes surprises de loin étincellent d'une espèce de nuit solaire.
A la place du coeur donne à deux gamins amoureux des larmes pour tout dialogue et des nuages pour tout décor. Enfance irrationnelle d'un cinéma sentimental, pulsionnel, instinctif...."
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