
TEEN MOVIES :
Il serait réducteur de voir le teen movie comme un genre mineur. Si sa création répond &agr...
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À Los Angeles, un préadolescent, un peu malmené par son frère et dont la mère est souvent absente, cherche du réconfort au sein d'une bande de skateurs.
À Los Angeles, le jeune et frêle Stevie cherche désespérément à paraître cool. Il n'en peut plus de ses parures de lit Tortues Ninjas, de ses T-shirts de cartoon et des soirées vidéo avec sa maman souvent absente. Il lorgne sur la chambre de son frère Ian. Stevie admire son aîné et veut lui ressembler même si celui-ci le frappe souvent. Un jour, il se rend dans un magasin de skate du quartier et découvre l’esprit fraternel d'un groupe de skateurs. Rapidement surnommé «Sunburn» (coup de soleil), il réussit à intégrer la bande après quelques rites de passage. Stevie se prépare à passer l'été de sa vie.
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"C’est de sa propre jeunesse dont parle, avec une certaine distance fictionnelle, Jonah Hill. Pour son premier long-métra
"C’est de sa propre jeunesse dont parle, avec une certaine distance fictionnelle, Jonah Hill. Pour son premier long-métrage, l’acteur comique signe l’équivalent de ses 400 coups. Son potentiel dramatique, il l’avait révélé lors du dernier film de Gus Van Sant, Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot. Un film où l’on voyait passer le jeune Sunny Suljic, découvert dans Mise à mort du cerf sacré de Yorgos Lanthimos. C’est lui la révélation de 90’s : jamais un mot à côté, une expressivité fluide. Petit Antoine Doinel californien, trituré entre l’enfance et l’adolescence, en quête de liberté, il s’intègre parfaitement à ce cadre social où les gamins sont pour la majorité issu de milieux défavorisés, délaissés ou mal aimés par leurs parents. Au même titre que l’alcool et les filles, le skate est pour eux autant un moyen de s’amuser qu’une issue de secours. En cela, 90’s s’inscrit dans la lignée d’autres œuvres cinématographiques liés aux récits d’apprentissage de skateurs comme Paranoid Park (encore de Gus Van Sant) ou Wassup Rockers (Larry Clark), sans doute le plus politique. Mais il n’en reste pas là puisqu’il est aussi un reflet très juste de ce qu’était la pop culture de l’époque, et sans jamais tomber dans la nostalgie d’une époque fantasmée."
"Le rôle crucial de la bande son contribue largement à la réussite du film. Si la (superbe) musique originale a été assurée par Trent Reznor et Atticus Ross, dont la collaboration sur The Social Network leur avait valu un Oscar, la playlist du film se partage entre Nirvana, Pixies, Misfits, pour le côté rock’n’roll, ou GZA, Cypress Hill et Mobb Depp côté hip hop. Avec une intervention mémorable de Morrissey, qui a accepté de céder les droits de la chanson à Jonah Hill. Pour que le chanteur mancunien soit aussi beau joueur, le film se devait d’être à la hauteur. Et il l’est, même si notre point de vue visuel ne dépasse pas souvent la taille de Sunny Suljic. C’est ce qui fait de 90’s l’un des films d’apprentissage les touchants du cinéma américain."
"Plus encore que dans la justesse avec laquelle Jonah Hill a dépeint la jeune population qui fréquente les skate-parks,
"Plus encore que dans la justesse avec laquelle Jonah Hill a dépeint la jeune population qui fréquente les skate-parks, la qualité de ce premier film vaut surtout pour la finesse avec laquelle il est parvenu à observer leurs interactions sans avoir recours à une mise en scène qui vienne appuyer leurs sentiments. « L’esprit de meute », tel qu’il le nomme lui-même, mais aussi la relation tumultueuse que le jeune Stevie entretient avec sa mère et son grand frère, deviennent le moteur de son scénario. Celui-ci devient aussi intemporel sans pourtant jamais tomber dans le carcan mélodramatique. Le meilleur exemple en est la fin dans laquelle les champs-contrechamps qui s’échangent rapidement entre cette mère (interprétée par la splendide Katherine Waterston, vue notamment dans Inherent Vice ou Les Animaux fantastiques et sa suite) et les potes de son fils avec qui elle est en conflit, alors que cette scène aurait aisément pu se transformer en stupide démonstration tire-larmes. De la même manière, la délicatesse avec laquelle Jonah Hill a croqué ces personnages se ressent dans l’absence de surenchère en grossièreté gratuite lorsque, presque inévitablement, ces adolescents évoquent leur éveil sexuel. Une commodité obséquieuse qui a valu à Larry Clark de perdre une part importante de son public."
"Mais la vraie plus-value de 90’s vient assurément des jeunes acteurs débutants, recrutés pour la plupart en casting sauvage pour leur aisance au skate-board. C’est avec vivacité et véracité qu’ils parviennent – sans doute grâce aux conseils avisés de leur réalisateur, qui pour rappel a déjà été deux fois nommé à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle – à donner de l’épaisseur à leurs rôles. Grâce à ce soin tout particulier apporté à l’authenticité de ces adolescents et à l’énergie qui transpire de la direction d’acteurs, il n’est pas nécessaire de partager les goûts musicaux des personnages pour se retrouver dans les difficultés qu’ils rencontrent en quittant l’enfance. C’est à cette universalité que l’on reconnaît les films propres à marquer leur époque. Autant dire que Jonah Hill a frappé fort pour son premier coup. Chance du débutant ? L’avenir nous le dira.
"Retenez bien ce nom ! Sunny Suljic. Un kid de Roswell, Géorgie, États-Unis. On l’avait découvert à
"Retenez bien ce nom ! Sunny Suljic. Un kid de Roswell, Géorgie, États-Unis. On l’avait découvert à Cannes, dans La Mise à mort du cerf sacré et La Prophétie de l’horloge de Eli Roth (rôle de Tarby Corrigan). Sunny Suljic a 13 ans, c’est un super skateur, avec un compte Instagram de star, plus de deux centaines de milliers d’abonnés. Sur les photos avec Jonah Hill, on est frappé par leur air de ressemblance. Non pas que le kid soit son double conforme, mais il dégage la même force vulnérable que Jonah Hill."
"90’s, à l’évidence, c’est son autoportrait en jeune homme. Et Sunny Suljic, qui lui ressemble, c’est le kid Hill. Quel acteur ! Suljic joue Stevie qui grandit dans le film, au fil d’un récit d’apprentissage vibrant - il découvre l’amitié, la sexualité, l’alcool, la liberté -, mais ce que l’on voit aussi, c’est grandir l’enfant-acteur doué. Sunny Suljic est un môme épatant, rayonnant. Autour de lui, pour former la petite bande, Jonah Hill est allé chercher des super skateurs, dont c’est le premier rôle au cinéma, ce qui ne se voit pas. Ils s'appellent Na-kel Smith, Olan Prenatt, Gio Galicia, Ryder MacLaughin, ils skatent comme des dieux, ils sont charismatiques, attachants, et nous aussi, on voudrait être le pote de ces gars-là."
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