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Kate et Geoff Mercer s'apprêtent à célébrer leurs 45 ans de mariage. Mais une nouvelle ébranle le couple et remet en question cette vie entière passée à deux.
Couple heureux, Kate et Geoff Mercer s'apprêtent à célébrer leurs 45 ans de mariage. Geoff reçoit une lettre de Suisse, l'informant que le corps de sa première petite amie, disparue en montagne, a été retrouvé. Accaparé par la douleur, il se renferme et refuse de répondre aux questions de Kate. Celle-ci s'aperçoit alors que son mari n'a jamais vraiment oublié cette femme...
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" C'est un film discret et terrible où le réalisateur a l'intelligence de faire du troisième âge no
" C'est un film discret et terrible où le réalisateur a l'intelligence de faire du troisième âge non pas une génération molle et assoupie, mais ardente et tourmentée. La sagesse ? Un attrape-nigaud, un leurre que le moindre déchirement efface.
Plutôt doué (il avait détaillé la complexité d'une aventure gay dans Week-end), Andrew Haigh mise constamment sur la cruauté furtive. Il n'atteint pas tout à fait, hélas, la subtilité d'un Joseph Losey adaptant Harold Pinter, mais s'en approche. Charlotte Rampling (nommée à l'Oscar) et Tom Courtenay, eux, sont à l'aise dans cet univers chuchoté et menaçant. Leurs voix, leurs intonations et même leurs silences créent, à chaque instant, une ambiguïté toute musicale."
" Ils sont rares les cinéastes qui s'aventurent de nos jours à filmer l'automne d'un couple, avec son lot de
" Ils sont rares les cinéastes qui s'aventurent de nos jours à filmer l'automne d'un couple, avec son lot de cernes, de rides, de petits plaisirs et de rancœurs. On en trouve outre-Manche, à l'instar d'un Mike Leigh, peut être parce que l'indolence du way of life anglais, avec ses cups of tea et ses charmants cottages (pour l'image d'Epinal) est un décor particulièrement approprié pour raconter le quotidien, par la force des choses un peu plan-plan, des seniors.
(...) Par petites touches aussi discrètes que précises, Andrew Haigh corrode de plans-séquence en plan-séquence le vernis protecteur du couple. Un couple désormais séparé par le mur infranchissable d'un passé secret et impartageable. Selon un subtil équilibre, le réalisateur fait alterner les instants de complicité retrouvée autour d'un passé commun (une danse improvisée au milieu du salon, quelques saillies sarcastiques de vieux couple...) et les scènes compartimentées où l'autre semble être devenu inatteignable.
Drame intimiste placé à la fois sous le signe du Bergman de Scènes de la vie conjugale, du Rebecca d'Hitchcock (dans lequel le personnage de Joan Fontaine devait vivre en permanence avec l'ombre écrasante de la première épouse de son mari) et de la quotidienneté banale de l'Another year de Mike Leigh, 45 ans est une magnifique épure qui touche à la vérité du couple avec une simplicité éloquente, une remarquable précision clinique.
Vérité redevable en majeure partie à la grande Charlotte Rampling (nommée aux Oscars dans la catégorie meilleure actrice), toute en rétention bouleversante. Entre mondanités obligées et chamboulement intime, à la manière de la "Mrs Dalloway" de Virginia Woolf, elle rend avec une justesse inouïe l'intériorité mouvante de son personnage. Si celui de Tom Courtenay, recroquevillé sur lui-même et taraudé par son passé, ne suscite pas autant d'empathie, il étincelle et trouve une forme de rachat dans la dernière scène du film, à coup sûr la plus belle. Peut-on faire table rase des non-dits, surmonter la déchirure opérée par une révélation pareille ? Il faut chercher la réponse à cette question dans le visage de Charlotte Rampling, dont le regard vacillant clôt le film et secoue à l'égal de celui de Margherita Buy dans le final magnifique de Mia madre et de celui Cate Blanchett dans le dernier plan magnétique de Carol. Le cinéma est définitivement un "art de la femme", comme Truffaut se plaisait à le dire."
" Sans effet de manche, Andrew Haigh accompagne l’un et l’autre dans les méandres d’une souffrance surgie avec
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