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Après des études de droit à Cambridge, Stephen Frears a poussé la porte d’un théâtre dans les années 1960 et n’a plus quitté le monde de l’art. Au Royal Court Theatre, il rencontre Albert Finney, Karel Reisz, Lindsay Anderson, la bande des "jeunes gens en colère" adeptes du free cinéma. Assistant des trois sur leurs réalisations respectives, il signera son premier film, Gumshoe, en 1971 –un polar en référence aux classiques américains. Frears oscille ensuite entre télévision et cinéma, puis entre petits films anglais et gros films Hollywoodiens.
Bien que n’étant pas l’auteur de ses films, il s’intéresse régulièrement aux récits qui développent le thème de l’identité et de la lutte des classes, comme dans My Beautiful Laundrette, Mary Reilly et Dirty Pretty Things. Et la guerre des sexes a bel et bien lieu dans Samy et Rosie s’envoient en l’air, Les Liaisons Dangereuses, The Hi-Lo Country, High Fidelity, Mrs Henderson présente…
Frears est en outre un formidable directeur d’acteurs. Il suffit, pour s’en convaincre, de revoir les débuts flamboyants de Tim Roth dans The Hit, de Daniel Day Lewis dans My Beautiful Laundrette ou de Gary Oldman dans Prick up your ears. Ou de se rappeler que Glenn Close et John Malkovich n’ont jamais été aussi génialement retors que dans Les Liaisons dangereuses, et Anjelica Huston, Annette Benning et John Cusack jamais aussi effrayants que dans Les Arnaqueurs.
Dans Tamara Drewe, présenté au festival de Cannes 2010, il montre une fois de plus, un an après sa subtile adaptation de Chéri de Colette, avec Michelle Pfeiffer, toute la palette de ses talents de metteur en scène. Cette comédie, adaptation d'une B.D. qui détourne avec ironie le classique de Thomas Hardy Loin de la foule déchaînée, brille d'invention et de précision. "Il ne faut surtout jamais se prendre au sérieux..." répète le réalisateur...
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